vendredi 31 juillet 2009

Félicitations aux postiers de Carros et de Saint-Martin !

(Vendredi 31 juillet 2009 )
Et oui, la solidarité continue à faire ses preuves ! Après 45 jours de grève, les postiers de Carros et de St Martin du Var ont obtenu satisfaction hier soir face à une Direction de la Poste qui ont joué sans arrêt le pourrissement du mouvement, l’obstruction, la mauvaise foi, l’obstination, les menaces, le mépris ….face aussi au silence et au manque du courage du ministre de tutelle : Estrosi …

Mais la solidarité des salariés qui depuis le début étaient très majoritairement en grève (21facteurs sur 26) renforcée par l’aide du l’UD-CGT, aidée et soutenue par les élus communistes et les usagers majoritairement au côté des grévistes ont eu raison des dogmes de la direction !

Alors bravo à tous et si la morale de l’histoire était : continuons à travailler ensemble pour éviter la privatisation de la Poste !
(source: PCF CASA )

La vieille Royal Mail...

Politique -( Article paru le 30 juillet 2009 )

La vieille Royal Mail est retorse

politique / social - économie
En Grande-Bretagne, la privatisation de la poste est un projet au point mort.Londres, correspondance particulière.
La poste britannique, la fameuse Royal Mail, que Mrs Thatcher n’a jamais osé privatiser, mène la vie dure à ceux qui veulent la démanteler.
À son tour, l’actuel premier ministre Gordon Brown a dû laisser tomber, pour le moment, le grand projet de privatisation dénoncé par les syndicats et 150 députés travaillistes. Mais maintenant, d’autres menaces pèsent sur ce service public, toujours apprécié par les citoyens britanniques. Il y a quinze jours, 12 000 postiers se sont mis en grève pendant vingt-quatre heures pour protester contre les propositions de réduire sans consultation les salaires et les services, et le licenciement de milliers de salariés.
Ce programme, sous couvert de de modernisation, est vigoureusement contesté par le syndicat CWU (Communication Workers Union), qui a mené la campagne contre la privatisation. Le projet a été mis de côté par le gouvernement dans l’attente de jours meilleurs, c’est-à-dire d’un climat politique plus propice. Pour le faire voter, Gordon Brown aurait besoin des voix de l’opposition conservatrice : un scénario à éviter avant les élections législatives, attendues d’ici dix mois.
La privatisation n’est ni populaire ni nécessaire pour la modernisation, selon le CWU. En revanche, elle pourrait se révéler juteuse pour des sociétés privées voulant écrémer les activités les plus rentables, en laissant dans le service public la livraison, coûteuse, des petits courriers. En annonçant, il y a quelques mois, l’accord du gouvernement de transférer un tiers de l’actif de la poste vers le secteur privé, lord Mandelson, maintenant vice-premier ministre, a fait savoir que la société néerlandaise TNT serait intéressée par un « partenariat stratégique ».
À la clé de la privatisation du service public, qui compte encore 170 000 salariés, la suppression de nombreuses agences. Ces fermetures ont alimenté la « démotivation » de l’électorat travailliste, évidente lors des dernières consultations électorales. Deux conceptions de la société s’affrontent en Grande-Bretagne autour de la Royal Mail. Et la dernière lettre à ce sujet est loin d’être livrée.
(source: L'Humanité) (Peter Avis)

Le travail dans tous ses états à France Télécom

Le travail dans tous ses états À France Télécom, des médecins du travail jettent l'éponge


À France Télécom, des médecins du travail jettent l’épongeL’enquête . Désarmés face à l’explosion du mal-être au travail dans l’ancienne entreprise publique, huit des soixante-dix médecins du service médical ont préféré démissionner.« C’est sur un sentiment d’échec et d’abandon des salariés qui se sont confiés à moi que je suis au regret de vous présenter ma démission. » Ainsi se termine le courrier de Jean-Marc Le Mot à la direction de France Télécom. Datée du 25 mai 2009, la lettre met fin à quatre mois d’exercice pour ce médecin du travail de Tours. Un passage éclair ? Son précédesseur, lui, n’avait pas réussi à occuper le poste plus de quinze jours. « Sentiment d’impuissance, d’isolement, manque de reconnaissance », les raisons qui poussent cet ancien membre des forces armées à jeter l’éponge sont légion. « Je ne dispose pas des moyens pour contribuer à des actions de prévention (…). L’attente des salariés en matière de facteurs humains est pourtant très forte. Et alors que mes interrogations, demandes et propositions restent le plus souvent sans réponse, je n’ai pas vocation à leur sacrifier ma propre santé. » Pour toute réponse, France Télécom fera paraître un communiqué évoquant « des problèmes d’adaptation » : « Cette première immersion dans le monde de l’entreprise privée n’a pas été couronnée de succès. » Point final.
Le geste de Jean-Marc Le Mot n’est pourtant pas un cas isolé. Sur les soixante-dix médecins que compte l’entreprise, au moins huit ont décidé de claquer la porte et d’alerter sur les dérives du service médical chez France Télécom. « C’est un mouvement qui prend de l’ampleur, explique Patrick Ackermann, délégué syndical Sud PTT. Cela a commencé par deux démissions dans le Limousin, et depuis d’autres ont suivi à Nantes, Lyon, dans le Nord, dans le Sud-Est… » Avec partout le même constat d’échec : « éviter toute altération de la santé des salariés du fait de leur travail » devient une mission de plus en plus difficile à remplir. Coincée entre ce mouvement de contestation et les objectifs de la direction, Camille N’Guyen, coordinatrice nationale du service, vient donc… de remettre sa démission.
Lors de sa privatisation, en 2004, la société de télécommunications a préféré garder en interne une médecine du travail, donc rémunérée par le groupe. « C’est devenu un problème, explique Pierre Morville, pour la CFE-CGC. Cela s’est traduit par une centralisation et une perte d’autonomie progressive, même s’il s’agit de salariés protégés. » Un constat que confirme cette doctoresse (*) encore en activité : « Je reçois souvent des coups de téléphone de la direction m’incitant à réaliser des aptitudes au travail bidon, et, dans les cellules téléphoniques de soutien psychologique, on est maintenant accompagné par des cadres des ressources humaines. » Fin 2008, France Télécom a même interdit à deux médecins du travail de participer à une formation des élus du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail à laquelle ils avaient été invités. Motif : « obligation de réserve ». Car pour la direction, c’est clair, si « le médecin du travail en entreprise a un rôle de protection des salariés », il doit assurer au même niveau celui « de conseil de l’entreprise ». Cette définition n’est guère du goût de l’Ordre des médecins, qui a déjà réprimandé France Télécom pour infraction au Code de déontologie.
Soixante-dix médecins pour un personnel de plus de 100 000 personnes, c’est peu. En particulier quand, depuis début 2008, seize salariés se sont suicidés, trois ont tenté de le faire et un a débuté une grève de la faim. Restructurations, fermetures de services, pressions « pour faire du chiffre », mobilités forcées… En quelques années, l’ancienne entreprise publique a appliqué le management autoritaire des grands groupes mondialisés. Sauf que France Télécom compte encore 60 % de fonctionnaires et que la moyenne d’âge y est supérieure à cinquante ans. En ressort pour la CGT une « folie mentale » du personnel, passé de la culture de service public à une culture de société privée. Dans sa lettre de démission, le médecin du travail de Tours explique ainsi : « Je suis confronté à une incidence très forte de la souffrance au travail où les "process" très contraignants, et à mon avis inappropriés, ont un impact particulièrement négatif sur le vécu des salariés parmi les plus anciens, qui éprouvent, pour beaucoup, un sentiment de dévalorisation au moment où ils s’estiment contraints à remettre en question leur éthique professionnelle. » Faire un match de foot pour tenter de doubler ses primes, voir son chef en caleçon si les objectifs sont atteints, se déguiser en jardinier avant de se lancer dans une reprise du Poinçonneur des lilas diffusée sur Intranet… Un management infantilisant très douloureux pour nombre de salariés. Fin 2007, à l’initiative du comité d’entreprise francilien, plusieurs centaines de témoignages de cette souffrance avaient d’ailleurs inspiré à la compagnie NAJE la pièce de théâtre les Impactés.
Partout, le même signal d’alarme. Dans l’Ouest, un docteur (*) évoque « la souffrance des managers poussés à chercher un autre travail et remplacés à leur poste alors qu’ils n’ont pas trouvé de point de chute ». À Lyon, sept médecins dénoncent communément « les délais de traitement des dossiers ; la reconnaissance d’une maladie professionnelle dépasse les douze mois et les avis du comité médical sont rendus à titre rétroactif tant le retard est grand ». Enfin, un autre médecin (*), en charge de 6 500 salariés, évoque des « problématiques déstructurantes » et « des risques psychosociaux nécessitant la mise en place d’une politique générale de prévention ».
Avec d’autres opérateurs et des syndicats européens, France Télécom a lancé le projet Good Work, Good Health afin de discuter des bonnes pratiques. « Nous avons même demandé à des cabinets extérieurs de former nos managers à la détection des signaux faibles afin qu’ils repèrent les personnes en situation de fragilité », relate Laurent Zylberberg, directeur des relations sociales, dans le quotidien France Soir. Insuffisant pour l’Observatoire du stress et des mobilités forcées chez France Télécom - créé en juin 2007 par la CFE-CGC et Sud -, qui y voit un « déni du problème et de la médecine ». Et de rappeler cette phrase du PDG, Didier Lombard : « Il y a des choses encourageantes comme des chiffres de bonne santé : le cash qu’on génère. »
(*) Les médecins ont souhaité garder l’anonymat.
Christelle Chabaud
Repères :
Entre 2006 et 2008, France Télécom a supprimé 22 000 emplois via des « départs volontaires ».
En cinq ans, il y a eu 70 000 changements de métier au sein du groupe.
66 % des salariés se considèrent en « situation de stress », 15 % « en situation de détresse », selon une enquête réalisée en 2007 par l’Observatoire du stress et des mobilités forcées à France Télécom.
De 3 420 en 2006, le nombre de jours d’arrêt de travail à cause d’un accident de travail est passé à 4 380 en 2008. Soit une augmentation de presque 30 %.
(source: L' humanité)
(- Pensées chaleureuses aux collègues de France Télécom
Nos luttes ne sont pas vaines, continuons le combat: LA VIE AVANT LE FRIC !!! )

jeudi 30 juillet 2009

Grève en septembre ,votation en octobre

Politique / social - économie. La Poste
(30 Juillet 2009)
Le Conseil des ministres examinait, hier, le projet de loi sur le changement de statut. Les opposants ont lancé la campagne pour une « votation citoyenne », le 3 octobre.Au menu d’hier : le poison et son antidote. Côté poison, le Conseil des ministres examinait le projet de loi de changement de statut de La Poste, qui, selon les plans du gouvernement, devrait être examiné par le Parlement à l’automne, pour permettre la transformation de l’entreprise en société anonyme dès le 1er janvier prochain. Après quoi, le capital de cette société de statut privé serait augmenté de 2,7 milliards, 1,5 milliard venant de la Caisse des dépôts et 1,2 de l’État. Au même moment, côté antidote, les opposants au projet, syndicats, partis de gauche et associations réunis depuis un an au sein du Comité national contre la privatisation de La Poste, lançaient leur campagne en détaillant devant la presse la consultation nationale qu’ils organisent, le 3 octobre, pour permettre aux postiers et aux usagers de dire « non » à la privatisation.
Préparation
du scrutin
L’initiative avait été annoncée début juillet par le comité, mais, depuis, le projet s’est précisé. Les affiches appelant à cette « votation citoyenne » sont prêtes, les bulletins aussi, invitant à se dire « d’accord » ou non, avec le gouvernement qui « veut changer le statut de La Poste pour la privatiser ». Les organisateurs souhaitent que le vote ait lieu dans les mairies avec le soutien logistique des élus locaux, et à défaut, devant les bureaux de poste et sur les marchés. Le succès de l’initiative se mesurant non pas au pourcentage de « non », attendu comme écrasant, mais à « la participation », a souligné Régis Blanchot, de SUD PTT. « En off, Le gouvernement nous a déjà affirmé qu’il ne voulait pas de référendum car il est sûr de perdre », a précisé Olivier Marie, de la CFTC poste. Le but de la manoeuvre est donc moins de sonder la population que de créer un rapport de forces en provoquant un débat public sur l’avenir de La Poste. Les associations d’élus communistes, Verts et socialistes sont parties prenantes du projet, mais le comité espère aussi que des élus de droite, confrontés à la désertification postale, participeront à l’initiative.
Le gouvernement jure ses grands dieux qu’il ne veut pas privatiser La Poste. « Ses arguments éculés ne convainquent plus personne après les exemples de France Télécom, EDF-DGF », a dénoncé Bernard Dupin de la CGT FAP, qui se dit « convaincu qu’on peut gagner », le « on » englobant la consultation mais aussi la mobilisation des postiers. « En ce moment, il y a énormément de luttes dans les services postaux », rappelle-t-il, et les quatre syndicats CGT, SUD, FO et CFTC annoncent une journée nationale de grève pour septembre. « Pourquoi passer en société anonyme si ce n’est pas pour privatiser ? » a ironisé Bernard Teper, de l’Union des familles laïques (UFAL). Jean-Philippe Gasparotto, de la CGT de la Caisse des dépôts, a réaffirmé, citant l’exemple des filiales de la CDC, que « quand un établissement public est transformé en société anonyme, le passage est immédiat vers une logique de marché, de rentabilité ». La Caisse des dépôts elle-même exige des rendements élevés de ses filiales, a-t-il souligné, balayant l’idée d’une CDC rempart contre la privatisation.
(source: L'huma )

La réduction des effectifs s'accélère

La Poste n’emploie plus que 272 000 postiers et compte remplacer seulement un départ en retraite sur cinq.
La préparation de la privatisation à La Poste s’est accompagnée ces dernières années d’une baisse brutale des effectifs de postiers. La direction n’impose pas de plans de licenciements, mais procède par non-remplacement des nombreux départs en retraite, tout en restructurant l’entreprise pour que le travail soit fait par moins de personnel. Après 10 000 suppressions d’emplois en 2007, le dernier bilan social de l’entreprise fait état de 7 000 suppressions pour 2008, pour aboutir au 31 décembre dernier à un effectif de 272 000 postiers. Compte tenu des temps partiels et contrats précaires, ce chiffre correspond à 257 000 « équivalents agent année », comprenant 151 700 fonctionnaires (58 %), 8 600 CDD (3,3 %) et 97 100 CDI (37 %).
Mais en 2009, la saignée risque de s’accélérer, puisque la direction de La Poste vise désormais le remplacement de seulement un départ en retraite sur cinq, contre un sur deux ou un sur trois ces dernières années. En parallèle, le management se durcit. En 2008, le nombre de licenciements de postiers contractuels pour faute ou inaptitude s’est élevé à 1 474 cas contre 981 deux ans plus tôt. Signe d’une ambiance dégradée, les démissions sont passées de 1 265 en 2006 à 2 168 en 2008.

(Source : L'Humanité .F.D)

Braquage à Pierrefeu

La Poste braquée en pleine journée
( Paru le jeudi 23 juillet 2009 )
Le bureau de poste de Pierrefeu a été la cible d'une attaque à main armée mardi en plein jour. Quelques secondes avant la fermeture du bureau, à midi, deux hommes, casqués, gantés et équipés d'armes de poing ont fait irruption dans l'établissement.
A l'intérieur se trouvait une cliente qui venait justement déposer de l'argent. L'employée de la Poste et la cliente ont été menacées et l'argent a été dérobé. D'après les premiers éléments recueillis, il apparaît que des timbres de valeur ainsi qu'un fond de caisse ont également été volés.
Fuite à moto
Les deux malfaiteurs ont ensuite pris la fuite sur une moto. Ils n'ont pas été retrouvés malgré la tentative de blocage des voies alentours.
Très vite, les gendarmes de la brigade territoriale de Pierrefeu ont effectué les premières constatations avant d'être dessaisis au profit de l'antenne toulonnaise du SRPJ de Marseille.
Hier, les auteurs du braquage étaient toujours activement recherchés.
Aucun blessé n'est fort heureusement à déplorer. Les auditions réalisées de témoins étant dans le quartier au moment des faits n'ont pas permis d'avancer dans les investigations. Personne n'a pu relever d'éléments sur la moto en cause : numéro, couleur et type de l'engin.
Les enquêteurs craignent donc d'avoir besoin de beaucoup de temps pour élucider cette affaire.
(source: Var Matin,F. D)

mercredi 29 juillet 2009

Conflit insolite !

Pour terminer cette journée voici une info lutte peu banale :

-La Poste japonaise ne veut pas voir un poil qui dépasse sur ses employés

Au Japon, un facteur peut porter le courrier mais pas la moustache. Ainsi en a décidé la Poste japonaise, qui est poursuivie en justice par un employé velu.
rasoir La moustache de M. Nakamura L'Association des avocats d'Osaka (ouest) a pris la défense d'un facteur de 55 ans, Noboru Nakamura, dont le supérieur lui ordonne de se raser la moustache au nom des règles de présentation des employés postaux.
M. Nakamura a déposé plainte et le barreau a adressé une lettre à la Poste du Japon qualifiant cette demande d'"irrationnelle", a indiqué un membre de l'Association.
"Porter la moustache fait partie du style de vie de chaque individu et devrait être une décision privée", a estimé Kazuo Okawa, avocat auprès du barreau d'Osaka.
Le facteur se laisse pousser la moustache depuis 1990 et son conflit avec ses supérieurs a débuté après l'adoption par la Poste d'un règlement sur l'apparence de ses employés en 2004.
"Je prends soin de garder ma moustache bien taillée et je ne pense pas que je mette mes clients mal à l'aise", a confié M. Nakamura au journal Asahi Shimbun.
"Certains de mes collègues ont dû se raser contre leur volonté. Je ne peux pas accepter ça", a-t-il ajouté.
La plupart des Japonais n'ont pas un système pileux très développé et considèrent la barbe et la moustache comme vulgaires. Mais ces marques de virilité ont fait récemment un retour en force auprès des hommes qui suivent de près les tendances de la mode.
Un porte-parole de la Poste japonaise a refusé de commenter cette affaire.
L'entreprise, qui est en cours de privatisation, est considérée comme la plus grande institution financière du monde. Elle veille sur quelque 350.000 milliards de yens (2.100 milliards d'euros) en comptes d'épargne et contrats d'assurance-vie.

( Dans un article du 27 Avril je parlais de "profil postalisé" mais j'avoue n'avoir pas pensé au système pileux...Des garçons !)
(Petit clin d'oeil aux copains du syndicat...)

Projet de loi: statut de La Poste

Le changement de statut de La Poste au Parlement en octobre[ 29/07/09 ]

Le Conseil des ministres examine aujourd'hui le projet de loi entérinant le passage en société anonyme du groupe public, qui passera devant le Sénat en octobre. Les syndicats restent mobilisés.C'est une sorte de minirépétition avant les choses sérieuses de la rentrée. Le Conseil des ministres doit examiner ce matin le projet de loi sur La Poste, qui permettra au groupe d'abandonner son statut d'établissement public pour celui de société anonyme. Le texte est connu depuis plus d'un mois, mais trois syndicats (CGT, FO et SUD) ont marqué le coup, en organisant dès hier une manifestation à Paris devant le ministère de l'Industrie. Une façon de prendre date avant le débat parlementaire, qui interviendra selon toute vraisemblance dans la première quinzaine d'octobre au Sénat, puis en novembre à l'Assemblée nationale.
Le gouvernement a pourtant pris soin de déminer ce projet très sensible, en essayant d'éviter le parallèle avec France Télécom ou EDF. « Cela n'a rien à voir, car il est écrit que le capital de La Poste restera à 100 % public », avait expliqué en juin Luc Chatel, alors secrétaire d'Etat à l'Industrie, depuis remplacé par Christian Estrosi. Mais la rédaction du texte actuel - avec un tour de table ouvert à l'Etat et « à d'autres personnes morales appartenant au secteur public » - est loin de satisfaire les syndicats. « Cette formulation est sujette à interprétation, elle ouvre la voie à une privatisation indirecte », estime Régis Blanchot (SUD).
Manifestation et consultationLes missions de service public de l'opérateur postal sont le deuxième point d'achoppement entre syndicats et gouvernement. Celles-ci sont réaffirmées dans le projet de loi. « Mais sur la question de leur financement, il n'y a aucune réponse, ce qui ne peut pas nous satisfaire », souligne Nadine Capdeboscq (CFDT). Le gouvernement a promis de mener des études permettant de chiffrer le coût de ces missions, afin de ­soumettre des propositions de ­financement lors du débat parlementaire. Enfin, Jean-Paul Bailly, le président de La Poste, a promis que « le changement de statut n'aura aucune incidence sur les postiers, dont les droits et statuts seront garantis ». Les syndicats restent malgré tout méfiants, notamment en ce qui concerne le régime de retraite complémentaire des 154.000 contractuels, qui pourraient voir leurs pensions réduites de 5 % à 7,5 % (« Les Echos » du 30 juin). « Le gouvernement dit vouloir obtenir une solution satisfaisante à la fois pour nous mais aussi pour la Commission européenne », explique un syndicaliste.
Ces diverses revendications devraient revenir rapidement sur la scène publique à la rentrée. Cinq syndicats (CGT, FO, CFDT, SUD et CFTC) ont prévu de se réunir fin août, afin d'arrêter une journée de manifestation en septembre. Par ailleurs, le collectif national réunissant organisations de salariés et partis politiques (PS, PCF, NPA, Verts, etc.) a programmé, le 3 octobre, une consultation un peu partout en France, devant les mairies et les bureaux de Poste. « Ce sera comme un miniréférendum permettant aux Français d'exprimer leur opposition au projet de loi », veut croire un syndicaliste.
(source:RENAUD HONORE, Les Echos)
Les points clefs du projet de loiLe texte entérine le passage en 2010 du statut d'établissement public à celui de société anonyme. Ce changement est le préalable à une augmentation de capital , avec la Caisse des Dépôts (à hauteur de 1,5 milliard d'euros) et l'Etat (1,2 milliard) comme bailleurs de fonds. Le projet de loi va également aborder la question du financement des missions de service public . Parmi elles, le service universel (la distribution du courrier six jours sur sept), dont le coût avoisinerait les 950 millions. La Poste doit aussi maintenir un réseau étendu (17.000 points de contact) sur tout le territoire , pour un coût (380 millions) très partiellement couvert pour le moment par un abattement fiscal (137 millions)

La grève marathon des facteurs de Carros

Politique -( Article paru le 28 juillet 2009 )

social - économie
La grève marathon des facteurs de Carros
La Poste . Mobilisation départementale de la CGT aujourd’hui pour redonner un second souffle à la grève qui atteint son 43e jour !
Samedi dernier, les facteurs de Carros et de Saint-Martin-du-Var (Alpes-Maritimes) pensaient être à J-1 de la sortie du conflit qui les oppose à leur direction locale dans le cadre de la mise en place du projet « Facteur d’avenir », prélude, selon les syndicalistes, à la privatisation du service public postal. Ils se croyaient sortis d’affaire car, plus d’un mois après le début de leur grève, leurs représentants et ceux de l’union départementale CGT rencontraient enfin le directeur départemental de La Poste, sous l’arbitrage d’un représentant de la DDTE. Rencontre sans doute favorisée par les préavis de grève déposés peu avant par la CGT dans des bureaux de poste du haut pays (Lantosque, Puget-Théniers) mais aussi de Vence et même de certains centres de Nice.
Las ! Après trois heures, l’entrevue a tourné court. « Pourtant, estime Didier Turrini, le secrétaire départemental de la CGT, nous aurions pu facilement aboutir pour trouver les bases d’un accord. » En effet - et c’est une première - le syndicat avait accepté, en signe de bonne volonté, d’appeler à lever les préavis de grève dans les bureaux concernés. La direction départementale de La Poste indiquait de son côté qu’elle retirait les sanctions et les procédures disciplinaires relatives à ce mouvement gréviste. C’était d’autant mieux parti que les facteurs, parmi lesquels certains n’ont touché que 485 euros en juin et feront pratiquement ceinture en juillet, avaient modéré et modulé leurs revendications de départ. Restait à La Poste à faire un dernier pas, ce à quoi elle s’est refusé. « Son refus porte sur une proposition des salariés estimée à l’équivalent d’un demi-emploi soit 20 000 euros par an alors que 400 000 euros ont été dépensés en intérimaires pour briser la grève », s’indigne le syndicat CGT des postiers qui accuse maintenant cette direction de « comportement irresponsable, pénalisant des milliers d’usagers ».
L’UD CGT est aussi très en colère, estimant « avoir été trompée » lors des « pseudo-négociations » de samedi dernier qui, selon Didier Turrini, « n’étaient destinées qu’à essouffler le mouvement ». La CGT hausse donc le ton en appelant aujourd’hui, en plein centre de Nice, à un rassemblement départemental de soutien aux facteurs grévistes dont l’état psychologique de certains, entre rage et désespoir, commence à inquiéter.
(source : L'huma .Philippe Jérôme)

mardi 28 juillet 2009

Changement de statut de La Poste

Changement de statut de La Poste:
Rassemblement de postiers à Bercy .
Plusieurs dizaines de postiers d'Ile-de-France se sont rassemblés mardi devant le ministère de l'Economie à Bercy pour protester contre le texte ouvrant le capital de La Poste, qui sera présenté mercredi en Conseil des ministres, a constaté une journaliste de l'AFP.Les postiers, réunis à l'appel de la CGT, FO et Sud-PTT d'Ile-de-France, ont rappelé leur opposition au changement de statut de La Poste, qui, selon le projet de loi, doit devenir une société anonyme à capitaux publics à partir du 1er janvier 2010.Brandissant des banderoles "Non à la privatisation", "Non au changement de statut de la Poste - retrait du projet de loi", les manifestants ont exprimé leurs inquiétudes de voir se dégrader leurs conditions de travail, mais également le service public rendu aux usagers.Pour Benoît Martin (secrétaire régional CGT), le changement de statut est "une variation sur un air connu", rappelant la transformation de France Télécom en entreprise privée."Aujourd'hui, il y a déjà une réduction des effectifs à La Poste, avec des non remplacements de départs en retraite, mais si la Poste devient une société anonyme, il est à craindre que les réductions d'effectifs s'intensifient, car actuellement 70% des dépenses concernent la masse salariale", a-t-il ajouté."La Poste n'est pas une entreprise comme les autres, elle a un rôle de lien social", qui risque de disparaître avec son changement de statut, a affirmé Maryse Dumas, secrétaire confédérale CGT."Le gouvernement veut faire péter un verrou pour aller vers la privatisation", a estimé de son côté Régis Blanchot (Sud-PTT), "pas du tout convaincu par les garanties" du ministre de l'Industrie Christian Estrosi, qui, selon lui, lors d'une rencontre avec les syndicats à la mi-juillet, a assuré que La Poste resterait "détenue intégralement par des personnes publiques".De plus, "rien n'est prévu selon lui dans le projet de loi sur la pérennité du financement du service public", a expliqué le syndicaliste, qui craint une remise en cause de la distribution du courrier six jours sur sept ou tout simplement d'un prix du timbre unique sur tout le territoire.
(dépêche AFP.)

Malaise !

(Réflexion )
Château de Versailles ( lieu touristique )
Nicolas Sarkozy a eu un malaise alors qu’il faisait son jogging dans le parc du château ...
Travaillait pas lui , ce Dimanche ?...

lundi 27 juillet 2009

Hadopi: la filiale de La Poste attaquée par les opposants

Hadopi : la filiale de La Poste attaquée par les opposants (MAJ)


La filiale de La Poste, qui sera chargée d'envoyer les messages d'avertissement aux internautes pris en faute, ne devrait pas vivre un été tranquille. Nous indiquions hier que le site d'Extelia était victime de failles, permettant à des internautes d'injecter du code dans ses pages Web.
Aujourd'hui, comme l'explique Korben, ce sont les sites des clients qui sont victimes d'intrusions, visant à démontrer le peu de sécurité de ceux-ci. Notre capture d'écran montre une pages du site de Carrefour dont le contenu a été modifié. Après Christine Albanel et le site Jaime les artistes.fr, qui avait été lui-même « défacé », les opposants à la loi contre le téléchargement illégal se sont visiblement trouvé un nouveau bouc-émissaire.

Selon certains de nos confrères, alertés par des lecteurs, le site Internet d'Extelia comportait ce jour des failles qui permettaient via le moteur de recherche notamment d'accéder à la liste des abonnés à la newsletter, ou aux mises à jour (de sécurité notamment) effectuées par les administrateurs. D'après nos tests, Extelia a déjà corrigé certains de ces problèmes. Mais en pleine polémique sur Hadopi 2, voilà qui ne risque pas d'apaiser les esprits...
Peu à peu, le Meccano de la loi contre le téléchargement, dite Hadopi, se met en place. Cette semaine, c'est le nom de la société choisie pour envoyer les messages d'avertissement aux pirates qui est révélé. D'après le quotidien Les Echos daté du 21 juillet, il s'agit d'Extelia, une filiale de La Poste. Un système d'envoi automatisé de messages va être mis au point sous forme de prototype et testé pendant dix à douze mois.
Extelia se situera, dans le processus, entre les ayants droit et les fournisseurs d'accès à Internet (FAI). Les premiers lui indiqueront les adresses IP des pirates qu'ils auront repérés, et les seconds lui fourniront les noms et coordonnées des internautes correspondants.
Dans un premier temps, comme prévu par la loi, Extelia enverra un courriel. Puis, en cas de récidive, une lettre recommandée. C'est aussi elle qui enverra le courrier informant l'internaute des sanctions prononcées à son encontre (amende et/ou coupure d'accès). Extelia veillera aussi concrètement à la mise en œuvre de celles-ci. Le projet de loi Hadopi 2, en cours de discussion à l'Assemblée nationale, prévoit en effet des sanctions contre les FAI qui n'appliqueraient pas la coupure d'accès ou qui accepteraient de réabonner un internaute privé d'accès pour cause de piratage.
(source: 01 net .A.Devillard)

Communiqué de presse CGT 06

Sujet: Communiqué de presse Hier à 19:23






Madame, Monsieur le Rédacteur en Chef
Au 42ème jour de grève des facteurs de Carros et de SaintMartin du Var, la CGT tient à apporter les précisions suivantes « Grâce à l’aide déterminante de l’Union Départementale CGT 06,d’autres organisations, partis et élus de gauche, nous avons enfin pu, pour la première fois après 39 jours de grève, négocier avec le Directeur Départemental de la Poste, en présence d’un représentant de la Direction Départementale du travail.Nous avions obtenu le retrait des procédures disciplinaires contre 21 facteurs, l’ouverture de vraies négociations et la volonté réciproque d’aboutir rapidement à un accord.Malheureusement, dès le lendemain, alors que les personnels ont été quasiment seuls à faire des concessions depuis le début, les représentants de la Poste ont empêché la conclusion d’un accord définitif avec le personnel et les organisations syndicales, en refusant de céder sur un point.Le refus porte sur une proposition des salariés estimée à l’équivalent d’un demi-emploi soit, selon la Poste, 20 000 euros annuels, alors que depuis le début du conflit, elle a dépensé plus de 400 000 euros d’intérimaires pour briser la grève.Par cette attitude, elle témoigne d’une volonté manifeste de faire échouer les négociations.Ce comportement irresponsable prend en otage et pénalise des milliers d’usagers et les facteurs uniquement pour une question de principe.Aujourd’hui, la Poste est seule à détenir les clefs d’une solution à ce conflit.La CGT et les facteurs en lutte feront tout pour obtenir rapidement un accord qui respecte leur dignité et les valeurs du service public postal.Dès à présent, ils envisagent avec leurs syndicats et l’UD CGT 06 diverses actions et d’appeler la population et les élus à se rassembler
Mardi 28 Juillet à 16 H. Place Masséna»
Contacts : José BERIO : (06 70 50 96 71) Jean Louis FIORI : (06 33 60 76 45)
Nice le 27 juillet 2009 CGT FAPT 06
SYNDICAT DES SALARIES DU SECTEUR DESACTIVITES POSTALES ET DES TELECOMMUNICATIONS DES ALPES-MARITIMES.4 Place Saint-François 06300 NICE Tel :04.93.62.02.81 Fax :04.93.62.38.48 Mail : cgt-ptt.06@wanadoo.fr

dimanche 26 juillet 2009

La colère des postiers de Carros et Saint Martin du Var

(Vendredi 24 juillet 2009 )
La colère des postiers !

Hier après midi, à 16H, un rassemblement de soutien aux facteurs de Carros et Saint Martin du Var était organisé par la CGT devant la direction départementale de la Poste qui ne connaît que les menaces de sanction comme méthode de négociations !
Après des prises de parole des postiers en grève depuis maintenant plus 6 semaines, après des prises de parole de responsables syndicaux CGT et 1 CFDT, les quelques 200 manifestants dont plusieurs élus communistes sont rentrés au guichet de la poste pour expliquer la situation aux usagers et pour expliquer leur refus du démantèlement du service public postal, le cortège s’est dirigé de nouveau vers les bureaux de la direction pour occuper les locaux tant que la direction n’accepte pas de lever les procédures de sanctions !
A 21H, nous sommes partis après l’assurance de la tenue d’une réunion aujourd’hui avec des responsables syndicaux , un représentant de la préfecture, le directeur de la poste et un représentant d’Estrosi pour demander la levée des sanctions et permettre l’ouverture des négociations.
Au passage, de nombreux coups de téléphone ont été passés au cabinet d’ Estrosi (le ministre de l’industrie ) à la Préfecture, au directeur de la poste, à la direction départementale du travail ….
Et tout cela avec parfois un profond mépris de la situation après 5 semaines de grève ! Comment s’étonner dans cette situation que les salariés arrivent à des situations ultimes dans leurs entreprises en perdition et méprisées par les actionnaires et les ministres UMP aidés par le Medef !
(Source: PCF CASA - Publié dans : pcf)

Nice: POSTIERS EN COLERE

Nice : postiers en colère ( Paru le vendredi 24 juillet 2009 )
Hier après-midi, une centaine de facteurs grévistes, de leaders syndicaux, d'élus de gauche et de personnels de La Poste ont manifesté devant la direction départementale.«C'est du chantage ! La direction nous menace ! On ne bougera pas ! ». 18 heures, hier. La rue Gounod est barrée par des voitures de police. En face de la direction départementale de La Poste, une grue finit d'éventrer un immeuble déchiqueté. Une trentaine de grévistes, leaders syndicaux et élus communistes occupent les locaux. Il y a des drapeaux rouges de la CGT dans le ciel poussiéreux et des mégaphones qui hurlent : « Patrons voyous ! On lâchera pas ! ». Dans l'après-midi déjà, une centaine de personnes avait manifesté pour réclamer « le retrait des sanctions pour les grévistes » en conflit avec leur direction depuis le 15 juin à propos de la réorganisation du travail sur les centres courriers de Saint-Martin-du-Var et Carros. « La direction nous a traînés au tribunal et maintenant ils veulent encore nous punir. Des fonctionnaires vont être virés : c'est inacceptable », s'insurge un gréviste.
19 heures. Le commissaire et un collaborateur de Christian Estrosi tentent de calmer les esprits et négocient au téléphone. Du côté des syndicalistes, ça discute sec. « On veut voir le directeur départemental et qu'il retire les sanctions. C'est tout ! », râle Jean-Louis Fiori de la CGT. « Christian Estrosi, lui-même, dit qu'il est impossible de négocier avec des bombonnes de gaz, les facteurs ne peuvent pas négocier avec un pistolet sur la tempe », proteste la secrétaire fédérale du PC, Cécile Dumas.
20 heures. ça avance. « Le directeur départemental va recevoir demain (aujourd'hui, N.D.L.R.) l'union départementale. On va créer les conditions d'une négociation », explique le patron de la CGT, Didier Turrini. On vote.
21 heures et des poussières. Un porte-voix tonitrue : « On s'en va, on s'en va, on s'en va ». Du côté de la direction, on affirmait hier soir, qu'« aucune sanction n'avait été prise ». « Il s'agit d'une demande d'explications. En début de conflit, il y a eu des comportements qu'on ne peut pas accepter. Maintenant, l'intérêt de tout le monde, c'est de sortir du conflit ».
(Source: Nice matin .L.B)

samedi 25 juillet 2009

Soutien aux collègues du 06

Rappel de soutien aux collègues du 06:
Envoyez vos motions de soutien par fax à la DOTC de Nice
04.93.16.38.47
Siège national
01.55.44.01.25

Pour le soutien financier:
Chèques à l'ordre de : Syndicat CGTFAPT 06
A envoyer
FAPT 06. Union Départementale CGT
4 Place Saint François
06300 NICE

vendredi 24 juillet 2009

Les coups pleuvent sur les facteurs de Carros

Politique -( Article paru le 23 juillet 2009 )

Les coups pleuvent sur les facteurs de Carros
La Poste . Les postiers du pays niçois, en grève depuis six semaines contre le projet Facteur d’avenir, sont l’objet d’intimidations et de sanctions.
L’UD CGT des Alpes-Maritimes organise aujourd’hui un rassemblement interprofessionnel devant le siège niçois de La Poste pour soutenir la lutte des facteurs de Carros et Saint-Martin-du-Var, en grève depuis le 15 juin dernier. Ils en auront bien besoin. Vingt et un de ces facteurs - mais tous les grévistes se sentent visés - viennent de recevoir une convocation à un conseil de discipline pour « entrave concertée, avec voies de fait, à la liberté du travail ». Parmi eux, Jean-Louis Fiori, secrétaire de la section syndicale CGT, qui estime qu’il s’agit de la part de la direction d’une « nouvelle intimidation », puisque la date de réunion de ce conseil de discipline n’est pas fixée. Conséquence immédiate de ce nouveau « coup de pression » sur la grève : les négociations sont rompues, les représentants syndicaux refusant de « discuter sous la menace ».
Selon une méthode éprouvée, la direction de La Poste joue le pourrissement, espérant que, de guerre lasse, les grévistes rentreront dans le rang. Dès le 15 juin, elle a dépensé beaucoup d’énergie et d’argent pour briser la grève. Plusieurs dizaines d’intérimaires ont été embauchés dans un centre de tri « sauvage ». Une action en justice a été entreprise contre vingt et un facteurs, qui s’est conclue provisoirement par un coup vicieux contre le droit de grève (l’Humanité du 10 juillet). Une retenue a d’ores et déjà été opérée sur les salaires, certains facteurs n’ayant touché que 485 euros fin juin. Et tombe maintenant la menace du conseil de discipline…
Des deux côtés la détermination semble intacte, la direction de La Poste soulignant que le projet Facteur d’avenir qui, selon les grévistes, prépare le terrain à la privatisation du service public postal, n’est pas négociable. Est-il localement amendable ? La CGT veut le croire mais refuse cependant « de ne discuter que de la couleur des casiers de tri ». En attendant qu’un éventuel médiateur soit désigné, le mouvement fait tache d’huile dans ce département : journée de grève observée dans les bureaux de Cagnes-sur-Mer et préavis déposé dans deux villages du haut pays, Lantosque et Puget-Théniers.
(source l'huma .Philippe Jérôme)

jeudi 23 juillet 2009

Grève à La Roche-sur-Yon

La Roche-sur-Yon ( mercredi 22 juillet 2009)

Grève à la plate-forme de tri de la Poste à La Roche .
Les agents de la plate-forme de préparation de distribution de courrier (PPDC) se sont mis
en grève cette nuit à minuit. Le mouvement initié par la CGT, Sud, la CFDT et FO va durer
jusqu’à ce soir. « Notre action est suivie à 90% », estime l’intersyndicale.

Ce qu'on appelait il y a peu de temps encore « le centre de tri » (employant 162 personnes) a été
supprimé et refondu. Aujourd’hui, 70 salariés travaillent à la plate-forme de préparation de
distribution de courrier. Ils sont chargés de l’empaquetage du courrier qui est envoyé à
trier en Loire-Atlantique et des « courses spéciales » auprès des entreprises. Le personnel
proteste contre la réorganisation du travail « qui a pour conséquence une augmentation de la
pénibilité et de la productivité ». « La Poste veut faire des économies dans le cadre de sa
privatisation », analyse l’intersyndicale. « Et pour cela, elle diminue le recrutement. Pour
ne pas embaucher de saisonniers, elle a fait venir ici des cadres supérieurs de Vendée et de
Loire-Atlantique ». Autre motif de mécontentement: « Le temps de pause durant le travail de
nuit est pasé de 30 à 20 minutes, c’est-à-dire au minimum prévu par le code du travail. »
(source: Ouest France)

mercredi 22 juillet 2009

A la sixième semaines de grève

A la sixième semaine de grève: Les facteurs ont touché le salaire de Juillet 490 euros et ils ont reçu une lettre recommandée pour des conseils de discipline pour les fonctionnaires et entretiens préalables au licenciement pour les CDI.
Le préfet a été contraint par les élus de recevoir le directeur de la poste du 06, hier.Les négociations sont suspendues tant que les sanctions ne sont pas retirées.
( message de collègue du 06)
Demain à 16h00 rassemblement devant la direction de La Poste
41 rue Gounod .Nice
PLUS NOMBREUX .PLUS FORTS . PLUS EFFICACE !!!

mardi 21 juillet 2009

Européennes:La Poste a "zappé" 19% des Blésois

Des plis électoraux n'étaient pas arrivés la veille des européennes."Non-évènement",avait d'abord estimé La Poste.Vérifications faites,c'en était un.
On se souvient de la colère de certains électeurs,essentiellement blésions,qui,le dimanche 7 Juin 2009 au matin,n'avaient toujours pas reçu leur pli electoral pour les élections européennes(N.R du 9). "Non événement"",estimait alors La Poste:"ça n'a pas généré de problèmes."
Le préfet,plus prudent,expliquait quant à lui qu'il diligenterait une enquête.Ce qui a été fait,tant par ses services que par ceux de La Poste.Or,conclusion...Problème,il y a bien eu !
Au total,quelque 7000 personnes du Blaisois n'ont pas reçu ni propagande ni bulletins de vote.Dont 5712 sur la seule ville de Blois,ce qui représente 19,45% de ses 29.400 électeurs.Selon La Poste,une partie de ce courrier aurait été "non distribuable",notamment pour des questions de "boîtes non accessibles"..."Curieux",s'étonne tout de même le préfet.
Restent quoi qu'il en soit, 2700 plis pour lesquels La Poste reconnaît des "anomalies de distribution".
Filiale.Or,sur Blois,et suite à un conflit social avec ses facteurs,La Poste avait confié cette distribution à une de ses filiales,Médiapost...Et c'est là que le bât semble avoir blessé."Ce n'est pas le sous-traitant qui est responsable,insiste Gérard Grenier pour la direction du courrier Blois-Sologne, c'est nous La Poste.Il y a eu un manque de pilotage."Un mea culpa,donc.Sur les conséquences duquel on peut désormais s'interroger.
"Nous avons envoyé notre rapport au ministère de l'Intérieur,c'est lui qui gère ce contrat avec La Poste au national et qui verra s'il doit y avoir sanctions financières ou pas",explique le préfet.Lui espère surtout"que ça ne se reproduira pas l'année prochaine",pour les régionales.Cette fois,"nous allons travailler ensemble sur la façon dont on traitera au mieux les plis électoraux",expliquent d'une quasi même voix préfecture et Poste.Le sujet sera en effet d'importance:à l'échelle des européennes,"il n'y avait pas autant d'enjeu,mais sur des régionales ou d'autres élections plus locales...Un tel pourcentage de non-distribution des plis électoraux,c'est un risque d'annulation de l'élection",conclut le préfet.
(source :La Nouvelle République,mercredi 15 Juillet.Loir-et-Cher actualité.E Pavillon)

lundi 20 juillet 2009

La répression s'abat sur les facteurs du 06

La Poste:
La direction confond dialogue et répression.
Après 5 semaines de grève,la Direction de La Poste persiste et maintient ses orientations:

-Suppressions d'emplois
-Diminution des services rendus aux usagers

La répression s'abat sur les facteurs du 06 en grève depuis 6 semaines.
Aucune négociation n'a été amorçée,mais toutes les intimidations ont été engagées (les 21 grèvistes assignés en référé sont maintenant sous la menace de sanctions disciplinaires pouvant aller jusqu'au licenciement)

Mais jusqu'où iront-ils pour réussir la privatisation ?

Soutien aux factrices et facteurs de Carros et Saint Martin :
Un rassemblement aura lieu le Jeudi 23 Juillet à partir de 16 h devant la Direction de La Poste
41 rue Gounod
Protestez en envoyant vos motions de soutien à la DOTC de Nice

( message de collègues du 06)
Une collègue du Var

samedi 18 juillet 2009

Le gouvernement et La Poste encore plus isolés

Rassemblement à Bercy le 16 juillet 2009 Le gouvernement et La poste encore plus isolés
L’ensemble » des organisations syndicales composant le Conseil Supérieur de La Fonction Publique ( CGT,FSU, CFDT, FO, CFTC, Solidaires, CGC et UNSA) a voté contre le projet de loi relatif « à l’entreprise publique La Poste et aux activités postales » qui inscrivait le changement de statut de La Poste en Société Anonyme et son ouverture du capital.
Après le vote unanime contre le projet de loi par l’ensemble des organisations syndicales représentatives de La Poste au Comité Technique Paritaire interne le 3 juillet, ce nouveau vote unanime confirme l’isolement et les difficultés du gouvernement et de La Poste à vouloir passer en force une privatisation que ni les postiers, ni les usagers ne souhaitent.
Les dernières manœuvres du Ministre de l’Industrie, qui consistaient à tenter de rassurer les organisations syndicales de La Poste en annonçant d’ultimes et éventuelles modifications à la loi, ont été mises en échec.
Une nouvelle étape vient d’être désormais franchie à laquelle ni le Gouvernement, ni La Poste ne peuvent rester sourds.
Cela doit conforter les postiers et la population qu’ensemble nous sommes en capacité de remettre en cause ce projet de loi.
La CGT appelle les postiers à exprimer fortement leur opposition au projet de loi, de poursuivre tout l’été leur mobilisation pour concrétiser une grande journée nationale unitaire de grève et de manifestations en septembre.
Pour sa part la CGT appelle également, les usagers à exprimer sous toutes les formes leur opposition à la privatisation de leur service public postal et d’exiger du Président de la République un référendum !

vendredi 17 juillet 2009

Fin de la grève à La Poste du 14e (Marseille) et retour à la normale

(Publié le vendredi 10 juillet 2009 à 11H17 )
Après 58 jours de grève, La Poste et les salariés viennent de trouver un accord pour la reprise du travail dans le 14e arrondissement de Marseille. Pour faire face à une baisse du courrier, La Poste proposait la suppression de 15 tournées. Elle n'en éliminera finalement que 7 et le nombre de postiers restera exactement le même.La grève, suivie par 80% des facteurs selon la CGT, a fortement perturbé la distribution, certains habitants assurant même ne pas avoir reçu de courrier pendant tout le conflit, malgré le dispositif mis en place par La Poste. Le retour à la normale prendra quand même quelques jours.
(source :La Provence )

jeudi 16 juillet 2009

L'ouverture du capital de La Poste...

L'ouverture du capital de La Poste devant le Parlement à la rentrée
[ 16/07/09 - 17H36 - AFP ]

Le texte ouvrant le capital de La Poste sera présenté au Parlement à la rentrée, a déclaré jeudi Christian Estrosi après une rencontre avec les syndicats, dont quatre ont ensuite souhaité une journée de manifestations et de grèves en septembre.Le texte "sera présenté en Conseil des ministres le 29 juillet et déposé devant le Parlement à la rentrée", selon un communiqué du ministre de l'Industrie.Il a confirmé que le gouvernement voulait "faire évoluer le statut de La Poste d'établissement public en société anonyme détenue intégralement par des personnes publiques"."Les quatre missions de service public de La Poste que sont le service universel du courrier, l'aménagement du territoire, l'accessibilité bancaire et la distribution de la presse seront confortées par la loi et dotées d'un financement pérenne et transparent", a-t-il ajouté."Pas de scoop dans ce nouveau rendez-vous avec le ministre", a commenté la CGT dans un communiqué jeudi. Les propos du ministre "qui se voulaient rassurants nous ont laissé sur notre faim", a renchéri la CFTC."Outre le danger inéluctable d'une privatisation rampante, liée en partie à la nature juridique de la future société anonyme qui inscrit dans la loi des dérogations aux SA courantes, ces dérogations posent un risque sérieux sur des éventuels recours juridiques", a ajouté la CFTC."Il a dit qu'il veut nous revoir en septembre, après l'examen par le Conseil des ministres, mais nous avons trouvé un peu bizarre qu'il compte sur le débat parlementaire pour faire des modifications", a déclaré à l'AFP Régis Blanchot (Sud PTT).FO Communication a demandé, elle, un audit de la Cour des Comptes, "pour connaître la situation exacte au plan financier" de La Poste.Dans l'après-midi, les cinq principaux syndicats de postiers (CGT, CFDT, Sud, FO et CFTC) ont voté contre la réforme, lors de la consultation organisée par le Conseil supérieur de la fonction publique, a indiqué à l'AFP Colette Duynslaeger (CGT-Poste).CGT, SUD, FO et CFTC ont appelé ensuite, dans un communiqué commun, les postiers à "poursuivre, sans attendre et durant tout l'été, les mobilisations unitaires engagées pour que le gouvernement renonce à tout projet de privatisation" et à "créer les conditions d'une nouvelle grande journée nationale unitaire de grèves et de manifestations dès le mois de septembre".
(source les échos)

mercredi 15 juillet 2009

Manifestation: Indigestion !

Distri: On nous inflige sans cesse des nouveautés, malheureusement ces changements vont toujours à l’encontre de nos conditions de vie et de travail (à croire que c’est le but recherché !).Nous sommes donc obligés d’être en permanence sur nos gardes et prêts au combat. Alors que nous sommes encore en lutte contre la sécabilité, en supplément aujourd'hui c'est contre les lundis bleus, la période bleue et demain ?...
Ha ! Ils cogitent nos dirigeants, nos encadrants et sûrement plus encore quand ils ont le ventre bien plein, comme le vendredi 10 Juillet ,lorsqu’ils se sont réunis pour « un déjeuner d’affaire »( ils la font eux ,la pause méridienne !) Et pas n’importe où ! Le château Sainte Roseline, au Arcs-sur-Argens, ça aide pour la concentration et c’est pas la cantine de Toulon ! (où l' on y mange très bien certes, mais le décor n'est pas vraiment le même !).Toujours est-il que nos encadrants qui étaient au nombre de 200 (pas moins !) ont sans doute fais germer de nouvelles idées ,afin de nous faire travailler dans la joie et la bonne humeur !...A moins que la manif des collègues du 06 ,ne les aient désagréablement surpris et contrariés !...Manifestation : Indigestion !

La Poste s'adapte à la crise

Cette année, La Poste de Draguignan n'offrira pas aux jeunes, et surtout aux enfants de postiers, la même quantité d'emplois saisonniers que d'habitude. La faute à qui ? À la crise, bien sûr, explique Lydia Religieux, directrice du centre courrier dracénois.
« Nous travaillons beaucoup avec les entreprises. Nous avons constaté une baisse du trafic d'environ 10 % sur les deux dernières années. Nous devons adapter notre organisation à cette baisse ».
Une entreprise en mutation
Revoir les roulements et en faire des efforts dans tous les secteurs du groupe est donc une nécessité. À Draguignan, l'adaptation du volume de travail est le fruit d'une concertation entre l'équipe dirigeante et les agents : « Nous sommes 3 ou 4 dans l'encadrement à réfléchir à des solutions », précise Lydia Religieux.
« Mais nous comptons aussi sur les propositions de nos agents ». La directrice du centre courrier relativise également cette mutation : « Les remplacements saisonniers servent à remplacer des agents en congés. On ne les supprime pas tous : nous en prenons moins ».
« Une ressource qui nous est chère »
La directrice du groupement courrier « mer et Sainte Beaume » (la majeure partie du Var excepté la région Toulonnaise) Françoise Brotte assure que l'entreprise reste malgré tout très attachée aux enfants de postiers, traditionnellement privilégiés pour les embauches saisonnières.
« C'est une ressource qui nous est chère. Il n'y a pas d'énorme rupture, mais en terme de ressources estivales, cet été, les agents seront légèrement moins nombreux. Mais les enfants de postiers ont été moins nombreux à faire des demandes ».
(source: Var Matin ,paru le 12 Juillet 2009)

A propos de sécabilité

Distri: Chaque accord local à une interprétation différente concernant la sécabilité (supplémentaire) pour certains c’est en jours , pour d’autres en semaines ou encore en périodes ,dites "faibles" ou "fortes" Le tout fondé sur une annualisation du temps de travail, c’est tellement commode ! (merci CFDT d’avoir signé de tels accords !).
L’application de la sécabilité n’étant pas identique dans tous les bureaux, c’est donc en premier lieu au niveau local que se mène le combat. Et les combats, l’expérience, la détermination des uns et des autres nous aident et nous renforcent pour lutter encore plus nombreux contre cette organisation dévastatrice, qu’est Facteur d’avenir !

A la distri :Barjols , 12 semaines de sécabilité étaient prévues et nous en ferons 5 ,alors la résistance n’est pas vaine surtout quand on sait que des bureaux de notre secteur en feront 13 !... (A Barjols : 5 , c’est le nombre de semaines pendant lesquelles ,en début d'année, nous avions refusés de faire un seul jour de sécabilité.) toujours est-il que c’est 5 semaines de trop ! mais avec les périodes faibles et fortes mentionnées dans l’accord local ,on ne peut que remercier encore une fois le syndicat CFDT !

dimanche 12 juillet 2009

Les facteurs de Carros poursuivent la grève

Article paru le 11 juillet 2009
france
Les facteurs de Carros poursuivent la grève . La Poste . Une décision de justice défavorable n’empêche pas la mobilisation d’entrer dans sa cinquième semaine.Le juge des référés du tribunal de grande instance de Nice a rendu, hier après midi, une décision défavorable aux 21 facteurs de Carros et de Saint-Martin-du-Var (Alpes-Maritimes) auxquels leur direction reprochait d’avoir pris la parole pour expliquer les raisons de leur grève déclenchée le 15 juin dernier dans divers bureaux de poste et centre de tri. Dans ses attendus, Françoise Alliot-Théniot, qui, lors de l’audience, avait ouvertement souhaité que « quelqu’un prenne sa place » (l’Humanité du 5 juillet), estime que l’action de La Poste est fondée et fait « interdiction aux salariés non protégés, en grève, de se rendre dans des locaux de La Poste où ils ne sont pas affectés » sous peine de 100 euros d’amende par infraction constatée. La vice-présidente du TGI de Nice précise néanmoins que l’action collective des grévistes est licite dès lors qu’elle se déroule à l’extérieur de ces locaux ou dans des locaux de La Poste non destinés au travail telle une cantine.
Mais, en substance, la magistrate retient que lorsqu’un gréviste parle à un non-gréviste sur un lieu de travail qui n’est pas ordinairement le sien, il crée un « dommage imminent » punissable. Pour Me Catherine Cohen-Seat, avocate des 21 facteurs poursuivis et des syndicats, cette décision, « pour le moins alambiquée », fonde une jurisprudence sur laquelle des patrons d’entreprises de toutes tailles pourraient facilement s’appuyer pour tuer dans l’oeuf chaque mouvement gréviste qui chercherait légitimement à s’étendre. Pour contrer ce coup vicieux porté à l’exercice du droit de grève, les facteurs de Carros et leur conseil envisageaient dès hier de faire appel de la décision du juge niçois.
Une décision défavorable au mouvement gréviste qui ne décourage pas pour autant les facteurs, mobilisés depuis bientôt un mois. « C’est dur financièrement car nous n’avons plus de salaire et des familles font maintenant appel au - Secours populaire. Heureusement, 4 000 euros de solidarité ont été collectés, ce qui nous permet de tenir », explique Jean-Louis Fiori, responsable de la section syndicale CGT des facteurs. Hier, la grève a d’ailleurs été reconduite pour une semaine supplémentaire, ne serait-ce que pour protester contre le fait que la direction « n’a rien de nouveau à proposer ». Les grévistes se tiennent prêts cependant à renouer le fil des négociations dès lundi.
(Philippe Jérôme : L'humanité )

Aux Arcs, des facteurs azuréens manifestent aux portes du château où déjeunent leurs dirigeants

Aux Arcs, des facteurs azuréens manifestent aux portes du château où déjeunent leurs dirigeants
Paru le vendredi 10 juillet 2009
Une quinzaine de facteurs de Carros et de St-Martin Vésubie ont manifesté aux portes du château Ste-Roseline où déjeunaient leurs dirigeants.«Mesdames et messieurs, approchez, approchez ! La Poste régale aujourd'hui aux frais des facteurs. » L'invitation fait sourire les automobilistes. Mais Jean-Louis Fiori, l'homme qui crache dans le mégaphone, n'a pas envie de rire. Ce facteur des Alpes-Maritimes, ainsi qu'une dizaine de ses confrères, sont en grève depuis quatre semaines pour protester contre le projet « Facteur d'avenir ». Hier, ils n'ont pas hésité à faire la route jusqu'au château Sainte-Roseline, aux Arcs-sur-Argens pour manifester leur colère. Pourquoi aux Arcs ? Tout simplement parce que l'équipe dirigeante régionale de La Poste était sur place pour un « déjeuner de travail » où près de deux cents personnes étaient conviées. Mauvais pour la digestion...
Une avancée des négociations prévue aujourd'hui ?
« Ils (Ndlr : les dirigeants) se tapent la cloche alors que nous sommes en grève depuis quatre semaines. C'est indécent ! », peste Jean-Louis Fiori, délégué CGT à Carros (Alpes-Maritimes). L'homme jette un coup d'oeil sur le parking du domaine viticole. Le nombre impressionnant de véhicules jaunes le fait encore plus enrager. « Ce sont des voitures de fonction. On les paye ! »
C'est le projet « Facteur d'avenir » qui cristallise toutes les rancoeurs. « On nous annonce des suppressions de tournées. On regroupe tout dans le même centre et on augmente notre charge de travail. Or, les patrons ne tiennent pas compte de notre mission sociale. Pour les personnes âgées, nous sommes souvent les seules personnes de la journée à qui elles parlent, dans ce milieu rural », rajoute-t-il.
Après quelques minutes de tumulte devant le domaine, un encadrant est venu à la rencontre des facteurs. Un rendez-vous a été pris pour ce matin pour poursuivre les négociations. Car entre les grévistes et la direction, le conflit dure... Il a même pris un tournant judiciaire la semaine dernière, quand La Poste a déposé une plainte contre les grévistes. Leur faute ? « Ils se sont rendus dans les locaux qui n'étaient pas concernés par la grève pour manifester. Ils ont ainsi empêché certains de nos agents de travailler. ». Le juge des référés devrait trancher ce matin.
(D. Allemand: Var Matin)

mardi 7 juillet 2009

La garantie d'emploi des fonctionnaires , c'est fini

Fonction publique.A travers son projet de mobilité examiné aujourd'hui à l'Assemblée nationale,le gouvernement prépare un vaste plan de licenciement. Hier s'est engagé à l'Assemblée nationale l'examen du projet de loi mobilité et parcours professionnels dans la fonction publique."L'attaque contre la fonction publique est frontale,le combat doit être frontal",clamait le député du Nord Marc Dolez en s'apprêtant à ferrailler contre ce projet au nom du groupe parlementaire PCF,Verts et Parti de gauche.Il annonçait des amendements de pur et simple retrait des articles 6 et 10 du projet de loi. Ceux qui ont provoqué la colère des organisations syndicales de fonctionnaires. Adopté "selon la procèdure d'urgence" en Juin 2008 par le Sénat,le projet ne ressort devant l'Assemblée qu'un an après."Le gouvernement a pris la mesure de la vive opposition des syndicats.Il ouvre le débat à l'Assemblée nationale seulement après les élections européennes et veut faire passer l'affaire en période estivale", explique le député du parti de gauche.Le gouvernement et sa majorité souhaitaient conclure dans la soirée d'hier la discution ouverte le matin. La mobilité un alibi. "La mobilité des fonctionnaires,qu'elle soit professionnelle ou géographique,est un des grands enjeux de la réforme administrative,au coeur des engagements présidentiels pour la fonction publique",indiquait en Février dernier André Santini,alors secrétaire d'Etat chargé de la fonction publique.Pour Jean-Marc Canon,secrétaire général de l'Union des fédérations de fonctionnaires CGT , "la mobilité ne sert là que d'alibi". Il rappelle une étude de l'INSEE en 2006, montrant que le taux de mobilité pour les fonctionnaires équivalait à celui des salariés du privé. " La CGT est favorable à toute réforme qui favoriserait la mobilité choisie des agents, explique-t-il.Mais le projet de loi évoque surtout la "réorganisation professionnelle", la possibilité de licencier, la possibilité de recourir à l'intérim...Tout ça n'a rien à voir avec la mobilité !" Les syndicats de fonctionnaires CGT,CFDT,FO,FSU,UNSA,Solidaires et CFTC jettent un même regard sur ce projet. Il est selon eux, un pas vers"l'individualisation des salaires" en permettant au fonctionnaire changeant d'affectation de conserver son montant indemnitaire s'il est plus favorable (article 6) . Recours à l'intérim. L'article 7 permet d'engager le licenciement pur et simple d'un fonctionnaire si son poste est supprimé suite à une restructuration et s'il refuse "successivement trois empois publics correspondant à son grade". L'article 8 offre la possibilité de proposer des "temps non complets cumulés" dans différents établissements. Enfin la loi permet d'élargir le recrutement des "agents non titulaires" (article 9). Elle autorise aussi les administrations de l'Etat, les collectivités locales et territoriales, les établissements hospitaliers à recourir à l'intérim(article 10). Au moment ou le gouvernement procède à une vaste restructuration qui affecte les administrations, mais aussi les hopitaux, les établissements scolaires ou de recherche au nom de la révision générale des politiques publiques, la loi donne la possibilité de procèder à une vague de licenciements et à la précarisation des emplois. Garantie de l'égalité d'accès des citoyens aux services publics, le statut des fonctionnaires est frontalement attaqué. Les organisations syndicales se sont adressées aux députés pour qu'ils repoussent le projet. Hier la CGT, Fsu et Solidaires organisaient un rassemblement devant l'Assemblée nationale et appelaient à l'action dans les départements. La dirigeante des fonctionnaires FO, Anne Baltazar, annonçait que son syndicat se joignait à ce rassemblement, après avoir lançé seul un mot d'ordre de grève. (Olivier Mayer ,article paru le 3 Juillet ,l'Humanité. Social-Economie)

lundi 6 juillet 2009

La Poste impose ses" lundis bleus" !

Réorganisation: A Lyon , les facteurs du 8e arrondissement étaient en grève hier contre un nouveau plan qui leur ferait perdre des congés. Les facteurs ne sont pas passés hier dans le 8e arrondissement de Lyon.A l'appel des syndicats CGT et Sud Ptt, 45 postiers sur la cinquantaine chargés de la distribution du courrier étaient en grève un jour pour protester contre une nouvelle réorganisation du travail. En Novembre dernier, le centre de distribution est déjà passé à la moulinette du plan national Facteur d'avenir, déployé progressivement depuis la mi-2007, avec pour objectif l'augmentation de la productivité et les suppressions d'emplois.La déclinaison locale du plan s'est soldé par une mutualisation des tournées les lundi et mardi ,jours réputés à faible trafic de courrier."Ces jours-là, chaque facteur effectue sa tournée plus un sixième d'une autre tournée", explique un grèviste, syndiqué CGT.Résultat, certain facteurs travaillent régulièrement une heure de plus pour distribuer tout le courrier, sans être payés. A cette réorganisation déjà problématique s'est ajoutée la semaine dernière l'annonce par la Direction locale d'une nouvelle organisation du travail intitulée"lundi bleus". Les facteurs embaucheraient une heure plus tard certains lundis matin, mais devraient donner deux jours de RT en échange. "Lundis bleus est un plan national lançé il y a deux mois, et qui est peu à peu décliné localement, en fonction des rapports de forces locales" ,explique Gaelle Differ de Sud Ptt. Selon des modalités différentes dans chaque établissement, les Directions imposent aux facteurs des prises de RTT ou des congés le lundi.Officiellement, il s'agit de s'adapter à la baisse de volume de courrier de l'été." Mais si ça passe, La Poste ira plus loin et entérinera ce fonctionnement", estime Sylvain Leroux, secrétaire départemental de la CGT-FAPT du Rhône.Pour conforter ce nouveau fonctionnement, La Poste organise en partie artificiellement la baisse de volume le lundi, en retenant du courrier dans les centres de tri. Notamment les courriers à J+4 ou J+7 ,comme les envois en nombre des gros clients. A Montpellier , les facteurs étaient également en grève hier contre "leurs" lundis bleus. "Comme pour les 35 heures ou Facteurs d'avenir, La Poste procède bureau par bureau dénonce Gaelle Differ. Quand des agents sont impactés, le bureau d'à côté ne l'est pas encore ou l'a déjà été, ce qui rend plus difficile les luttes d'ensemble".(Fanny Doumayrou ,article paru le 3 Juillet 2009 . l'Humanité)

Nice , vingt et un facteurs au tribunal

Le conflit mettant aux prises depuis le 15 Juin dernier la direction de La Poste aux facteurs de Carros et de Saint-Martin-du-Var (Alpes-Maritimes) ,qui s'opposent, dans le cadre du projet "facteur d'avenir", au regroupement de leurs deux bureaux de centre-ville dans une zone industrielle (voir l'Humanité du 23 Juin) ,s'est brusquement envenimé.Après avoir rompu les négociations ,la Direction assigne vingt et un facteurs en référé.Au palais de justice de Nice ,devant lequel Syndicats et Front de gauche organisent ce matin un rassemblement de soutient, il leur sera reproché , entre autres, d'avoir fait dégénéré le conflit "hors limites légales de l'action syndicale et du droit de grève".En fait , la Direction locale de La Poste tente par tous les moyens de briser une grève de plus en plus populaire dans ces villages du pays Niçois ,ou le facteur joue un rôle important.La CGT a découvert-mercredi un centre de tri "sauvage" installé dans un local anonyme de la ZI de Carros ,ou des cadres de La Poste apportent des cagettes de courrier à une cinquantaine d'intérimaires (145 euros brut par jour par personne payés à l'agence) non assermentés.Vous avez dit illégal ? P.J Article paru le 3 Juillet dans l'Humanité (rubrique:Politique-Social-Economie)

Déclaration préalable CGT , CTP POSTE du 3 Juillet 2009

Le démarrage ce jour de la procédure sur le projet de loi de changement de statut de La Poste et de l'ouverture de son capital, ne doit pas masquer la réalité.Depuis le début de ce dossier, il existe une constante à savoir: absence totale de démocratie. La volonté du Président de la République, de son gouvernement ,de La Poste est de ce fait un passage en force que ne sauraient troubler les pseudos concertations et autres pseudos commissions. Cette volonté est d'ailleurs contenue dans le calendrier entre ce CTP et le Conseil Supérieur de la Fonction Publique...13 jours qui plus est en plein mois de Juillet. Cette décision politique de soumettre un projet de loi de casse à La Poste ne répond qu'à un seul objectif: REPONDRE AUX APPETITS FINANCIERS ET A LA LOI DU MARCHE.........( lire l'article sur le site de la Fédé. ( http://www.cgt-fapt.fr )

Avant projet de loi sur La Poste

Montreuil le 3 Juillet 2009.Communiqué de la fédération CGT FAPT. Avant projet de loi sur La Poste: REJET UNANIME DES ORGANISATIONS SYNDICALES !!! Ce vendredi 3 Juillet a débuté la procédure règlementaire de consultation sur l'avant projet de loi de privatisation de La Poste par la tenue d'un Comité Technique Paritaire dans l'entreprise. Toutes les organisations syndicales représentatives dans ce CTP( CGT.CFDT.FO.SUD et CFTC) ont dénoncé cet avant projet de loi comme étant la privatisation de La Poste. Elles l'ont toutes matérialisé par un refus de cet avant projet de loi et ont toutes voté CONTRE. Ce positionnement unanime est un formidable espoir pour les postiers,usagers et élus et qui prolonge les nombreuses luttes depuis un an. Hasard du calendrier,ce vote unanime des organisations syndicales intervient un an jour pour jour,après les annonces dans la presse de la volonté du Président de la République,du gouvernement et de La Poste de privatiser l'entreprise. La CGT entend bien donner un prolongement à ce moment de rassemblement ,et ce dès le 16 Juillet 2009 jour de la consultation du Conseil Supérieur de la Fonction Publique. Elle propose à l'ensemble des organisations syndicales de concrétiser une grève nationale unitaire en Septembre à La Poste. Elle appelle les postiers,les élus et usagers à amplifier leur mobilisation pendant tout l'été. LE GOUVERNEMENT, LA POSTE SONT ISOLES.....ENSEMBLE TRANSFORMONS L'ESSAI !!! Résultat du vote:

.Pour l'avant projet de loi: 10 représentants de La Poste .Contre: 10 représentants des organisations syndicales (3 CGT,2 CFDT, 2 SUD ,2 FO ,1 CFC ). http://www.cgt-fapt.fr

vendredi 3 juillet 2009

Motions de soutien

A l'initiative de la CGT FAPT 83, deux motions de soutien circulent dans les bureaux du Var ,une pour les postiers du 06 (Carros,Saint-Martin etc...) et une pour les postiers de Marseille 14 , en luttes depuis trop longtemps et que La Poste ne daigne pas écouter.La CGT exige que La Poste entende les postiers ,que dans l'immédiat leurs revendications soient enfin écoutées et dénonce le mépris de plus en plus général de La Poste envers les personnels et par répercutions des usagers . La Poste de part son attitude est responsable des conflits actuels en continuant sa politique de profit au détriment des conditions de vie et de travail des postiers ,c'est intolérable !.. Aujourd'hui les motions ont été signés par les postières et postiers du bureau de Barjols et sous forme de pétitions envoyées à la DOTC de Nice ,en signe de solidarité avec nos collègues postiers en lutte .Si tous les bureaux ou les motions arrivent ou sont arrivées font de mêmes ,nous montrerons non seulement notre soutien dans ces luttes mais également que nous avons des revendications communes sans limite de départements ...Plus nombreux , plus forts, plus efficace !

mercredi 1 juillet 2009

Projet de loi

Fonction publique Un projet de loi lourd de menaces. Plus d'un an après son adoption au Sénat,le projet de loi dit" de mobilité et de parcours professionnels" des agents de la Fonction Publique va être examiné par l'Assemblée Nationale, vraisemblablement à partir du 2 juillet. A l'opposé de ce que son intitulé pourrait laisser croire, ce texte législatif est avant porteur de profondes régressions sociales. En effet, dans ses principales dispositions,on trouve une clause autorisant le licenciement massif de fonctionnaires lors des restructurations administratives, des mesures permettant l'extension du recours aux emplois précaires, alors que la Fonction Publique compte déjà plus d'un million d'agents non titulaires, la concession du recrutement et de la gestion de tous ces personnels hors statut aux sociétés d'intérim en lieu et place des employeurs publics.....(lire l'article sur:http://www.cgt.fr)

Le courrier s'adapte

Sur le magasine "facteurs" du mois de Mai ,on pouvait lire un article concernant la baisse de volume et il est dit / ...."Pour faire face à cette diminution de courrier papier, Le courrier doit adapter ses organisations aux volumes confiés par nos clients.Différentes mesures sont mises en place: le calendrier des semaines faibles,l'organisation dite "jours bleus",ou le trafic est particulièrement faible et qui facilite la prise de congés pour les facteurs...Les facteurs seront donc invités à poser des jours de congés "en période bleue", c'est à dire à prendre des congés à des dates précises, identifiées comme très faible en trafic.Les jours les plus faibles pour cet été sont les 20 et 27 Juillet, les 3, 10 et 17 Aout.Chaque DOTC, en fonction de ses réalités territoriales,adaptera donc ses organisation en conséquence"....C'est formidable plus besoins de consulter son horoscope ! avec La Poste on sait à l'avance ce qui nous attend!..Quant à "l'invitation" aux congés à des dates bien précises, pourquoi pas aussi en prime , la bouée "Postalisée" (de couleur bleu ça va de soit!)), pour des vacances de rêves tout en bleu , ce serait merveilleux !!!