mardi 29 septembre 2009

L'action continue


Après la mobilisation du 22 septembre 2009 qui a rassemblé entre 35 et 40% des postiers, l'action continue avec la journée de consultation populaire du 3 octobre 2009.
En effet parce que le service public postal leur appartient, les citoyens par ce vote exigeront également du Président de la République l’organisation d’un référendum avant toute présentation de la loi au parlement.
Le collectif 83 contre la privatisation de La Poste, pour un débat public, et un référendum sur le service public postal organise la votation citoyenne devant 68 bureaux de Poste ouverts au public le 3 octobre de 9h à 12h.
Pour défendre La Poste, le 3 octobre, votons.

mardi 15 septembre 2009

La Poste : vers le privé sans faire un plis ?

Var
La Poste:

Le compte à rebours a démarré. D'ici à quelques semaines, le nouveau statut de La Poste sera examiné par le Parlement.

Si tout se déroule comme le prévoit le gouvernement, La Poste, aujourd'hui Etablissement public à caractère industriel (Epic), devrait se transformer en société anonyme (SA) dès le 1er janvier 2010.
Et augmenter son capital de 2,7 milliards d'euros.
Depuis le temps qu'on en parlait et que les syndicats enrageaient face à ce qu'ils redoutent être une privatisation, d'où la mort d'un service public et la fermeture des bureaux non rentables, craignent-ils... L'échéance semble maintenant toute proche. Malgré des résistances.
« Sans Poste, il n'y a rien »
Dans les batailles pour sauver les guichets, le Var, département éminemment rural, on l'oublie trop souvent, a tenu et tient toujours sa place. Comme le résume la présidente de l'association de Rougiers pour la défense de La Poste et des services publics, Paulette Barbarroux, 70 ans passés et les convictions bien chevillées au corps : « Si, au village, on nous enlève notre Poste, on n'a plus rien ! ». Paulette a créé cette association en 2 000, quand La Poste a décidé de fermer le bureau de Rougiers (1 300 habitants), l'après-midi. « On a réussi à maintenir l'ouverture au moins le matin », rappelle Paulette. « Si on ne s'était pas mobilisé, peut-être qu'on serait devenu une simple agence postale ou pire, un relais poste dans un commerce ». De « fausses » postes, où on ne peut pas effectuer toutes les opérations. « Et quand le commerce ferme, on n'a plus rien ! » Le mauvais scénario pour Paulette.
Indispensable modernisation
Consciente que tout peut basculer avec le changement de statut, qui pointe à l'horizon, l'association de Rougiers vient d'envoyer un questionnaire à 104 communes varoises (sur 153) de moins de 3 500 habitants, pour savoir où chacune en est de ses infrastructures postales. Bilan de cette concertation : la semaine prochaine.
Robert Alfonsi, président de la Commission de présence postale territoriale (CPPT), qui est chargée de régler les litiges entre élus et Poste, a, lui aussi, expédié un courrier à tous les maires pour connaître leur sentiment. Les réponses sont claires : les guichets, tout le monde veut les garder, à la campagne comme en ville (voir par ailleurs). On s'en serait un peu douté.
De quoi émouvoir le président de La Poste, Jean-Paul Bailly, qui a reçu mardi, à Paris, tous les présidents des commissions postales ? Sans doute pas. Face aux réalités économiques, à la modernisation indispensable pour affronter la concurrence et à la volonté de Christian Estrosi, ministre de l'Industrie, de faire de l'opérateur postal « un leader européen du courrier », les protestations du Var - ou d'ailleurs - risquent de peser bien peu. « Tout ça est d'une simplicité évangélique, la logique d'un système enclenché depuis longtemps vers la privatisation », résume, philosophe, Pierre-Yves Collombat, sénateur (PS) et président de l'association des maires ruraux. Il se fait depuis longtemps l'écho des interrogations des élus. L'opposition, promet-il, débattra pour atténuer les effets de cette loi. Mais sans trop d'illusions. D'autant que le gouvernement veut faire vite : le texte n'aura droit qu'à une seule lecture. Et risque de passer... comme une lettre à La Poste.

(source:Caubry@varmatin ,paru le 10 Septembre 2009)

jeudi 10 septembre 2009

Hyères , service minima !

Hyères Poste :
services a minima

Au Val des Rougières comme à l'Ayguade, les usagers doivent désormais prendre l'habitude d'effectuer leurs démarches au bureau de poste uniquement le matin. Un gros inconvénient pour celles et ceux qui ont des horaires de travail classiques.Après les Salins, les bureaux de poste du Val des Rougières et de l'Ayguade n'accueillent plus le public l'après-midi

« Ca bouge à La Poste... ! », dit le slogan. Mais peut-être pas dans le sens que voudraient les usagers.
Car ceux des bureaux de poste du Val des Rougières et de l'Ayguade vont devoir changer leurs habitudes. En effet, depuis le 1er juillet aux Rougières, et depuis le 1er septembre à l'Ayguade, les bureaux de poste affichent de nouveaux horaires (lire ci-dessous) : ils seront ouverts le matin uniquement.
Passage au centre-ville obligatoire
Un changement qui fait râler certains habitués. Pour Florence, habitant l'Ayguade, « la pilule est difficile à avaler ». « Pendant mes congés, il n'y a pas de souci... Mais, dès la reprise du travail, comme j'embauche tôt le matin, le seul créneau horaire possible pour moi c'était l'après-midi... Comment vais-je faire ? ».
Désormais, le passage par les bureaux de Poste du centre-ville est donc obligé pour tous les usagers qui, comme elle, ne peuvent effectuer leurs démarches en matinée.
« Prendre la voiture, chercher une place... Ça va être galère ». Les personnes âgées, moins mobiles et attachées à la notion de proximité, se trouvent, elles aussi, désavantagées.
Baisse de fréquentation
De son côté, la direction départementale de La Poste défend son choix en raison des statistiques, et d'un souci d'adaptation aux habitudes de la clientèle.
Au Val des Rougières, il s'agissait avant tout de faire face à une baisse de fréquentation significative de l'ordre de -7 % à -8 %, et ce, surtout l'après-midi. « Dans le même temps, si l'amplitude horaire quotidienne a été réduite, le bureau est désormais ouvert 6 jours sur 7 contre 5 sur 7 auparavant ».
Concernant le bureau de l'Ayguade, même causes, même effets. À une nuance près. La Poste y tient compte de l'activité saisonnière, instaurant ainsi, en juillet et août, des horaires d'été allant de 8 h 30 à 13 h 30. Parallèlement, le bureau de la gare SNCF gagne, lui, 30 minutes par demi-journée, soit une heure supplémentaire par jour.
L'emploi en question ?
Les préposés, eux, obéissent à un devoir de réserve, mais reconnaissent qu'ils « sont de plus en plus polyvalents ».
« Dans l'après-midi, j'occupe un autre poste ailleurs. Ainsi, à la fin du mois, j'ai toujours le même nombre d'heures et mon salaire ne varie pas... ».
« Il n'y a pas eu de suppressions d'emploi », confirme-t-on à la Poste. Il s'agit d'une simple réorganisation de travail en interne. Les préposés sont réaffectés sur d'autres postes, et viennent renforcer les bureaux Hyères Principal et Hôtel de Ville afin « d'améliorer l'accueil ».
Un avis loin d'être partagé par Marc Matignon, délégué syndical CFDT. « Sous prétexte de rentabilité, on est aujourd'hui dans une logique de productivité, et on offre de moins en moins de services au public. Cette année, on a perdu 50 emplois sur le Var, rien qu'aux guichets. Bien sûr, il ne s'agit pas de licenciements secs, mais de remplacements non effectués, de reclassements, de départs à la retraite... En ouvrant les bureaux uniquement le matin, on entre dans une spirale de l'échec annoncé... Car, en diminuant les services proposés, les gens iront voir ailleurs. Le bureau devenant de moins en moins rentable, on s'achemine vers une fermeture définitive... »
(source:Var Matin .D.Marty , paru le 9 Septembre 2009)

mercredi 9 septembre 2009

Mieux vaut tard que jamais

Monaco : la carte postale arrive 72 ans après avoir été postée !
L'histoire du jour


Une carte postale adressée par un jeune homme à sa fiancée monégasque est arrivée 72 ans après avoir été postée, 40 années après la mort de sa destinataire. La carte postale est parvenue le 25 août à la poste de Monaco au sein du courrier en provenance du centre de tri de Nice.
La carte avait été adressée le 11 août 1937 depuis Saint-Etienne-de-Tinée (Alpes-Maritimes) à Fernande Robéri, apprentie coiffeuse, par son fiancé J.A Achiardi, selon la propre sœur de Fernande, Olga Platini, 94 ans.
Le message lapidaire comporte, outre la signature de M. Achiardi, deux mots : « Bon souvenir ». Mais la belle n'aura jamais deviné les attentions de son prétendant : FernandeRobéri est morte en 1969. Le directeur de la poste de Monaco, Jean-Luc Delcroix, pense que la carte a dû s'égarer derrière un meuble avant d'être retrouvée et remise en circulation. « La seule explication rationnelle, c'est que la carte soit tombée derrière un casier de tri », a-t-il expliqué.Le fils de la destinataire, Bernard Achierdi, neveu du J.A Achierdi qui avait écrit le message, s'est fait connaître auprès de la poste monégasque qui lui remettra la carte, représentant un paysage de montagne, en main propre aujourd'hui à midi.
Cherchez l'erreur...
(source:La Depeche .Publié le 1 Septembre 2009)