vendredi 26 février 2010

Conflit Plouigneau site Morlaix

Facteurs en grève. Précisions de la direction de La Poste


Lundi, la direction du Centre de distribution du courrier de Morlaix a reçu les organisations syndicales et les facteurs de Plouigneau afin de connaître leurs décisions au regard des différentes propositions présentées vendredi (Le Télégramme du 19février).

À l'issue de cette nouvelle rencontre, la direction de l'établissement déplore «que leurs prises de position ne concernent en rien leur intégration sur le site de Morlaix». La direction tient à réaffirmer, comme elle l'a déjà fait par voie de presse ou lors de courrier adressés aux élus, «que l'arrivée des facteurs de Plouigneau sur le site de Morlaix, tout comme la mise en place d'une nouvelle organisation, sont des évolutions d'ordre strictement internes et totalement transparentes au regard du service rendu à la population».
En accueillant les facteurs de Plouigneau, la direction entend notamment «leur offrir de meilleures conditions de travail et le management de proximité auxquels ils ont droit». Par ailleurs, elle rappelle que «dans le cadre de cette délocalisation, des mesures d'accompagnement individuelles sont prévues pour indemniser les facteurs qui voient leur trajet domicile - travail augmenter». «L'accueil des facteurs de Plouigneau sur le Centre de distribution du courrier de Morlaix n'enlève donc rien à la commune, ni à ses habitants, contrairement à ce qu'avance le Comité des usagers pour la défense de la poste de Plouigneau qui évoque notamment ?une menace sous-jacente d'une profonde restructuration?».
«Les évolutions organisationnelles du Centre de distribution du courrier de Morlaix se font au bénéfice de l'ensemble de la clientèle et des postiers. Elles garantissent la pérennité du service de distribution du courrier six jours sur sept dans la commune et n'ont aucune incidence directe ou indirecte sur le nombre de guichets, l'existence ou le devenir du bureau de poste de Plouigneau».

Paru le 24 février 2010
(Source: Le Telegramme)

Plouigneau : Grève des facteurs

Grève des facteurs. «La Poste refuse de négocier sur le fond»



Suite à une nouvelle rencontre, hier, avec la direction de La Poste, la CGT et les facteurs de Plouigneau nous envoient ce communiqué. «Si la direction s'est dite ouverte sur des indemnisations liées à la délocalisation, elle refuse toujours de revoir le volet ?organisation du travail? de fait lié au maintien de la distribution du courrier sur Plouigneau pour assurer un service public postal de qualité aux usagers. «La CGT a proposé de poursuivre la négociation cet après-midi après la réunion de 14h30, organisée par le comité des usagers de La Poste de Plouigneau à la mairie, à laquelle sont invités la direction de La Poste, la communauté de communes, MmeLebranchu, députée, M.Fichet, sénateur, la municipalité et les composantes du collectif de défense de La Poste de Plouigneau. «Seule La Poste a décliné l'invitation et annoncé son refus de participer à cette table ronde sur la place du service public postal dans l'aménagement du territoire, ce qui interpelle de la part d'une entreprise ayant des missions de service public et donc des comptes à rendre aux citoyens à ce sujet.
«La Poste annonce aussi à la CGT son refus de toute nouvelle rencontre dans le cadre du préavis de grève tant que les facteurs ne se seront pas engagés à accepter de quitter la commune de Plouigneau: c'est un chantage inacceptable! «La CGT invite la population, les élus, candidats aux élections régionales, postiers à amplifier encore la mobilisation pour obliger La Poste à un minimum de démocratie en respectant une opposition unanime à son projet.
«La CGT et les facteurs restent ouverts à une rencontre avec la direction de La Poste sur la base de la proposition faite dès le début du conflit: gel du projet de délocalisation des facteurs sur Morlaix et reprise de discussions sérieuses sur le dossier d'organisation de la distribution du courrier à Plouigneau. «Malgré le refus de La Poste d'une rencontre aujourd'hui, en fin d'après-midi, et son chantage à la délocalisation, le personnel avec la CGT propose à La Poste d'accepter une négociation lundi matin à Plouigneau».


Dans le cadre du mécontentement croissant des usagers privés de courrier depuis deux semaines, nous rappelons que les témoignages anonymes et les lettres non signées ne peuvent faire l'objet d'une parution.

Paru le 26 février 2010
( Source :Le Telegramme)

mercredi 24 février 2010

Commentaires d'usagers mécontents : Tarn, Albi

Réponses aux commentaires qui ont été faits suite à l'article diffusé concernant le conflit d'Albi dans le Tarn (mardi 9 février 2010).

Oui vous avez raison de dire merci La Poste.

La Poste qui grace à ses restructurations, à sa politique de profit et de rentabilité est seule responsable des conflits qui malheureusement se succèdent dans différents bureaux, centres, PPDC et PICS à travers tout le pays.

Oui vous avez vraiment raison de dire merci La Poste.

Alors à vous usagers (clients) qui êtes venus vous plaindre, pour commencer vous auriez pu noter qu'il est mentionné que ce blog n'est pas un défouloir mais un lieu d'échanges et d'infos. Et pour finir sachez qu'il existe un service consommateur sur le site La poste.fr ou contactez votre DOTC pour les plaintes et les réclamations.

mardi 23 février 2010

Barjols ( Var ) : Touche pas à mon CDD !

Barjols distri:

C'est avec le plus grand intérêt que nous avons suivis le déroulement du conflit touchant le bureau de Carcès puisque dans un premier temps la direction dont nous dépendons nous aussi, avait décidé sans nous consulter bien-sûr que l'un de nos agents CDD qui assure seul actuellemment les remplacements sur 9 tournées serait affecté à Carcès.
Décision prise évidemment dans le but d'apaiser le conflit.

Les collègues de Carcès ont refusés cette mesure qui pénalisait notre bureau de Barjols où la température ambiante frôlait la surchauffe mais à point pour mener le combat afin de conserver notre CDD.

A travers de telles décisions nous mesurons une fois de plus le mépris et le manque de respect de La Poste envers les personnels puisqu'à Barjols nous nous battons depuis de longs mois pour que l'agent concerné, en poste à Barjols depuis plus de 6 mois, ai non seulement un contrat CDI mais également une intégration à part entière dans les effectifs de notre bureau.

Avec l'aide des syndicats CGT et CFDT le contrat CDI de l'agent a bien été obtenu et sera signé le 1 avril 2010 ( et ce n'est pas un poisson!).
De même lors de notre dernière audience le 2 février, suite à un préavis de grève illimité pour manque d'effectifs entre autres, nous avions demandés la garantie que nous garderions cet agent à Barjols et la direction s'y était engagée.

"Des promesses des promesses encore des promesses qui s'envolent au grés du vent!"

Ce mardi 23 février nous apprenions que le CDD mutualisé sur les deux bureaux serait alors un agent prévu sur le bureau de Barjols mais celui ci sera, réflexion faite affecté à Carcès...Petit tour de passe-passe et hop !... Fin de conflit !

Nos problèmes d'effectifs à Barjols sont donc loin d'être réglé et ce mardi 2 mars le suivit d'audience programmé avec notre direction risque d'être houleux puisque nous parlerons encore CDD et manque d'effectifs.

Soulignions néanmoins les performances de La Poste dans l'art et la manière de manipuler et le bricolage dont elle fait preuve en toutes circonstances, elle mérite sans contexte la palme d'exellence.
Le constat final est qu'en poursuivant avec un total mépris sa politique nauséabond de profit/rentabilité,La Poste accentue de façons significatives les mauvaises conditions de vie et de travail des postiers.

Fin de conflit à Carcès

Fin de conflit

Les facteurs de Carcès ont repris le travail hier, des points d'accords auraient été trouvés avec la direction mettant fin au conflit qui les opposaient depuis plusieurs jours .

Dans ces accords il serait question d'utiliser un CDD qui serait mutualisé sur plusieurs bureaux de la plaque de Brignoles.

lundi 22 février 2010

Riom-Malauzat : Grève illimitée

Le droit de retrait attise la grève à la Poste


Les personnels du centre courrier de Riom-Malauzat étaient en grève illimitée hier pour soutenir un de leurs collègues menacé de sanction après avoir exercé son droit de retrait le 11 février, jour de neige record.

Une cinquantaine de facteurs ont fait signer une pétition aux automobilistes passant devant le centre de tri martelant que « le droit de retrait n'est pas réservé aux enseignants ni aux chauffeurs de bus ». « C'est un droit personnel de chaque salarié de refuser de travailler lorsque les conditions de sa sécurité ne sont pas assurées ».

« La direction parle d'abus du droit de retrait, de respect du service public, mais le service public on n'en parle plus lorsqu'on laisse des tournées à découvert faute de remplaçants. Le service public, on nous le sort le 11 février, lorsqu'un de nos collègues fait valoir son droit de retrait » explique le délégué syndical CGT. Il

souligne que « ce droit a été exercé le même jour par d'autres facteurs à Clermont-Ferrand, à Croix de Neyrat notamment, sans que la Poste y trouve à redire, ça fait vraiment deux poids deux mesures ».

D'abord reçu par le chef d'établissement, les grévistes sont partis à la direction régionale à Clermont-Ferrand défendre leur collègue. A l'issue de ces entretiens, la Poste a indiqué qu'elle adressait « une lettre de rappel de la procédure sans inscription au dossier de l'agent » et que « 56 des 57 tournées ont été assurées le 11 février ».

Hier, en tout cas, avec une cinquantaine de facteurs en grève, la distribution du courrier a été perturbée sur Riom, Châtel-Guyon, Volvic, Malauzat, Enval, Le Cheix, La Moutade, Cellule, Yssac, Sayat? Vendredi matin, à 6 heures, les postiers décideront de la suite du mouvement.

Paru le 19 février 2010
(Source: La Montagne)

Albertville : Grève des facteurs

Les facteurs d’Albertville en grève

Communiqué de presse

Après Deux mois d’intempéries les facteurs en ont plein les bottes !

Les Facteurs d’Albertville en grève à partir d’aujourd’hui

Depuis près de deux mois neige, pluie et froid se succèdent en Savoie. Ces conditions climatiques allongent les temps de tournée et rendent le travail des facteurs plus pénible. Ce matin, le ras le bol était à son comble au bureau d’Albertville quand la direction a tenté d’imposer aux facteurs de prendre du travail supplémentaire. Les agents présents devaient se partager les tournées des collègues absents. La Poste appelle cela la « sécabilité ». Pour répondre à cette injustice les Facteurs ont débrayé !

Dans le centre courrier d’Albertville, La Poste transgresse en permanence le droit du travail depuis des mois.

Les dépassements horaires sont systématiques sur de nombreuses tournées, mais ils ne sont jamais payés. C’est une véritable institutionnalisation du travail dissimulé.

La direction impose des parties de tournées supplémentaires aux agents sans respecter aucun délais de prévenance.

Les RTT sont purement et simplement suspendues durant certaines périodes, d’autres ne sont pas données ! Un facteur n’a eu aucune RTT depuis 6 semaines alors qu’il devrait en bénéficier toutes les 4 semaines !

La Poste ne pense plus qu’à réduire les emplois. Dans la branche courrier, c’est 140 emplois que la direction veut supprimer. C’est un plan social qui ne dit pas son nom !

Les agents sont exténués, mais mobilisés ! Ils exigent :

• Des embauches sur le centre courrier d’Albertville • Que les remplacements d’agents puissent se faire dans de bonnes conditions. • Que leurs tournées soient réduites pour correspondre à leurs temps de travail • Que leurs repos de cycle soient respectés • Que la « sécabilité » ne soit plus imposée sous la menace, mais soit sur la base du volontariat

Le mouvement de grève continuera jusqu’à satisfaction des revendications !

Paru le 20 février 2010
(Source: Bellaciao)

Carcès poursuite de la grève

Carcès
Les postiers poursuivent la grève



Pas de changement au bureau de poste de Carcès.
Les quinze facteurs titulaires ont décidé, hier matin, de poursuivre leur mouvement de grève. Les négociations qui ont eu lieu jeudi après-midi entre la direction de La Poste et les syndicats n'ont pas satisfait le personnel.
« Les propositions faites par la direction font état d'un agent qui travaillerait à cheval sur les bureaux de Barjols et de Carcès afin que les treize tournées soient assurées quotidiennement et que les facteurs effectuent véritablement leurs 35 heures.
Ce n'est pas suffisant », explique Jean-Michel Delsino, le délégué CFDT. En fait, les facteurs réclament l'embauche d'un agent supplémentaire.


Du côté de la direction de La Poste, on prend acte de cette décision tout en regrettant « que le scénario proposé ait été refusé alors que nous avions travaillé sur les repos et la durée hebdomadaire du travail. Les facteurs s'arc-boutent sur l'embauche d'un agent mais il faut prendre conscience que la masse de courrier régresse sans cesse ».

Ce matin, les grévistes seront sur le marché de Carcès afin d'expliquer à la population les motifs de leur colère.

Paru le 20 février 2010
( Source: Var Matin)

jeudi 18 février 2010

Grève à Carcès (Var)

Carcès

Les facteurs ont annoncé un mouvement de grève illimitée


Les facteurs, soutenus par Romain Debray et Jean-Louis Aléna, ont annoncé une grève illimitée.
Ils demandent un abri pour les colis.Carcès, Entrecasteaux, Montfort et Correns privés de courrier ? Les facteurs habituellement chargés de la distribution sur un secteur comptant cinq mille boîtes à lettres environ, ont observé un mouvement de grève illimitée.
Hier matin, ils ont scandé slogans et brandi banderole devant le bureau de poste de Carcès.

Négociations dans l'impasse

En fait, les grévistes demandent un effectif supplémentaire : « à l'heure actuelle, nous assurons les tournées mais nous ne pouvons pas bénéficier des congés et repos dans des conditions acceptables. Les agents sont constamment rappelés », explique le porte-parole d'un mouvement susceptible de s'installer dans la durée. En effet, les négociations en cours n'ont pas abouti : « Ils nous proposent de déplacer les meubles mais c'est la pièce qui est trop petite ! » À Carcès, les agents demandent en outre un abri pour accueillir les colis avant livraison. « Nous sommes obligés de les stocker dans des casiers ouverts aux quatre vents et sous la pluie », expliquent-ils.

Les grévistes ont reçu le soutien de Romain Debray, maire d'Entrecasteaux, et de Jean-Louis Aléna, le maire de Carcès. Ce dernier rappelait une proposition formulée par lui-même : « La Poste occupe le rez-de-chaussée et j'avais proposé de mettre l'étage à disposition pour améliorer les conditions de travail. Mais ma proposition était restée sans suite... »

Le courrier à disposition

De son côté, la direction a fait état de négociations en cours même si, pour l'heure, « le flux de courrier ne justifie pas la création d'un poste supplémentaire ».

L'établissement postal s'organise vis-à-vis du public : « Hier, la distribution a été assurée à Cotignac parce que le facteur n'était pas parmi les grévistes », a précisé le porte-parole. « Aujourd'hui, des dispositions sont prises pour que les habitants de Carcès, Cotignac, Montfort et Correns viennent récupérer leurs courriers dans les bureaux. Les destinataires de plis recommandés seront alertés par nos soins ».

Paru le 18 février 2010
(Source: Var Matin)

Infos luttes: Tergnier

Tergnier Facteurs en grève


Ils seront de nouveau en grève


Hier matin, 100 % des facteurs ternois, soit douze personnes, étaient en grève, suite à un préavis déposé par la CGT. Une petite partie (quatre) l'était aussi à Chauny.
Après des négociations avortées avec la direction, les postiers se sont fait entendre. Devant la Poste de la cité cheminote, puis sur le boulevard, la poignée de facteurs s'est montrée. « Nous devons nous faire voir car à Tergnier, nous sommes la dernière roue du carrosse. »

Par leur action , ils veulent mettre en avant leurs conditions de travail qui, selon eux, se dégradent. « On nous dit qu'ils ne suppriment pas d'emplois, d'accord, mais ils ne remplacent pas les départs. Quelqu'un qui n'est pas remplacé, c'est une charge de travail supplémentaire qui est répartie sur ceux qui restent, ce n'est pas normal », ont fait savoir les grévistes.

Hier en fin de journée, après n'avoir eu aucun contact avec leur direction, aucune négociation n'a pu s'engager, les grévistes ont donc décidé de reconduire le mouvement aujourd'hui.

Paru le 18 février 2010
(Source: L'Union)

lundi 15 février 2010

Les postiers Albigeois en greve soutenus par le comité 81

Comité 81 contre la privatisation de la poste soutient la grève des postiers albigeois


Nous tenons à apporter tout notre soutien aux agents du service public postal qui se sont mis en grève le Jeudi 4 Février, à Albi, au Centre PPSD de Cantepau ;En effet si ces agents se sont mis en grève spontanément, c’est qu’ils ont eu de sérieuses raisons de le faire.

Nous avons bien conscience qu’en défendant leur métier ils se battent dans le souci de l’intérêt général.Nous demandons l’abandon de toute sanction à leur égard et la prise en compte de leurs revendications dans un cadre réel de négociation réunissant des Représentants de La Poste et des Représentants des personnels.
Nous avons, à maintes reprises, alerté les décideurs politiques sur l’irresponsabilité qu’il y aurait à vouloir détruire le Service Public Postal en le privatisant.Nous avons alerté sur la dégradation de la qualité du Service Postal particulièrement visible depuis 2005.Nous avons alerté sur les atteintes portées aux conditions de travail des personnels.

Le succès de la campagne de votation citoyenne du 3 Octobre 2009 a démontré que nos analyses sont partagées par de nombreux citoyens et qu’ils souhaitent le maintien et le développement d’un Service Public postal de qualité.
Les conflits qui se déclenchent à Albi et ailleurs, sont le reflet des conséquences liées aux mesures qui se mettent progressivement en place grâce à la Loi Postale votée par l’Assemblée Nationale le 12 Janvier 2010.

En tant qu’usagers de La Poste, nous adressons tous nos encouragement aux personnels en lutte et appelons la population à les soutenir.LE 9 FEVRIER 2010.Les tensions sociales se multiplient à La Poste. Les postiers albigeois se sont mis en grève le jeudi 4 février. Les Comité 81 contre la privatisation de la Poste apporte son soutien dans un communiqué.

Nous tenons à apporter tout notre soutien aux agents du service public postal qui se sont mis en grève le Jeudi 4 Février, à Albi, au Centre PPSD de Cantepau.
En effet si ces agents se sont mis en grève spontanément, c’est qu’ils ont eu de sérieuses raisons de le faire.
Nous avons bien conscience qu’en défendant leur métier ils se battent dans le souci de l’intérêt général.
Nous demandons l’abandon de toute sanction à leur égard et la prise en compte de leurs revendications dans un cadre réel de négociation réunissant des Représentants de La Poste et des Représentants des personnels.
Nous avons, à maintes reprises, alerté les décideurs politiques sur l’irresponsabilité qu’il y aurait à vouloir détruire le Service Public Postal en le privatisant.
Nous avons alerté sur la dégradation de la qualité du Service Postal particulièrement visible depuis 2005.
Nous avons alerté sur les atteintes portées aux conditions de travail des personnels.

Le succès de la campagne de votation citoyenne du 3 Octobre 2009 a démontré que nos analyses sont partagées par de nombreux citoyens et qu’ils souhaitent le maintien et le développement d’un Service Public postal de qualité.

Les conflits qui se déclenchent à Albi et ailleurs, sont le reflet des conséquences liées aux mesures qui se mettent progressivement en place grâce à la Loi Postale votée par l’Assemblée Nationale le 12 Janvier 2010.

En tant qu’usagers de La Poste, nous adressons tous nos encouragement aux personnels en lutte et appelons la population à les soutenir.

Paru le 14 février 2010
Communiqué Comité 81 contre la privatisation de la Poste

Préavis de grève dans le Chaunois

La Poste :
Préavis de grève dans le Chaunois


Frédéric Maillard a mobilisé ses troupes. Le syndicat CGT de la Fédération des activités postales et de télécommunications a déposé un préavis de grève illimité pour Chauny et ses unités détachées. Les postiers cégétistes seront en grève à partir de mercredi matin.

« L'ambiance est mauvaise, les conditions de travail déplorables. Ras le bol de voir les primes distribuées en fonction de la tête des agents » Avec ses collègues de la branche courrier et du service de la distribution, Frédéric Maillard, secrétaire général adjoint de la CGT, membre de la Fédération des activités postales et de télécommunications a bien l'intention de faire plier la direction chaunoise.
Vendredi après-midi, le syndicat de l'Aisne de la CGT entendait bien relayer le message de ses troupes qui ont déposé vingt-trois revendications sur le bureau du directeur Frédéric Maillard qui dirige la Poste chaunoise mais également les bureaux de Tergnier, La Fère et Montescourt-Lizerolles.

Pour la CGT, qui compte une vingtaine de syndiqués parmi les cent vingt employés, le bras de fer est engagé. Parmi les motifs exposés, les mauvaises conditions de travail qui, selon le syndicat, ne sont pas prises en considération par la direction. Sur la table des négociations, également le constat d'une différence de primes chez les facteurs de Chauny, Tergnier, La Fère et Montescourt, une modification des horaires de travail qui déstabilise les agents, une révision obligatoire des tournées en cas de problèmes de santé.

La CGT parle également de l'aménagement d'un parc à vélo « en bon état » à Tergnier et du paiement des RTT « indûment perdues » par le personnel de Montescourt. « Nous voulons travailler dans une organisation du travail décente et humaine » indique le représentant, qui espère une réaction de la direction, avant le déclenchement du mouvement.


Paru le : 15 février 2010
(Source: L'Aisne Nouvelle)

vendredi 12 février 2010

Ajaccio: Reprise au centre de tri

Fin de la grève au centre de tri postal d'Ajaccio

AJACCIO

Le travail a repris jeudi au centre de tri postal d'Ajaccio, qui dessert la Corse-du-Sud, après une semaine de grève, a annoncé la direction de La Poste.

La direction a déclaré dans un communiqué tout mettre en oeuvre pour "un retour rapide à la normale" au centre de tri d'Ajaccio.
Situé près de l'aéroport Napoléon Bonaparte, le centre de tri avait été partiellement débloqué mardi, puis totalement mercredi alors que se poursuivaient les négociations.


Les syndicats STC et CGT revendiquaient l'attribution de deux jours de repos compensateur au titre de l'année 2009.
La direction a précisé que deux jours de récupération seraient attribués en 2010 aux employés qui, sur une base volontaire, participeraient à l'écoulement du courrier accumulé durant les jours de grève.

La fin des négociations concernait le règlement des huit jours de grève. Deux d'entre eux seront neutralisés au titre des négociations, a dit la direction.

Paru le 11 février 2010
(Source: Corsica)

Albi : Large mobilisation des postiers

Albi.

Les postiers préparent une large mobilisation

Social. Les facteurs d'Albi en grève, étaient hier au centre de tri de Castres.


Hier matin, les facteurs du centre courrier d'Albi ont rendu une visite à leurs homologues du sud Tarn. 45 facteurs albigeois se sont mis en grève le jeudi 4 février. Depuis, ils n'en démordent pas ! Ils réclament l'ouverture de négociations sur les conditions de travail qui leur sont promises dans le cadre de la mise en place d'un plan dénommé « Facteur d'avenir ».

Les 45 postiers alibigeois se sont présentés dès 8 heures au centre de tri Prévert à Castres. Les élus syndicaux CGT/FAPT et Sud ont pris la parole devant leurs collègues. Ils ont renouvelé les explications sur les motifs de leur mouvement et rappelé qu'un préavis de grève au niveau départemental avait été déposé pour le jeudi 11 février.
Cet appel est soutenu par les deux organisations précitées, auxquelles se sont joints les syndicats FO et CFDT pour les centres d'Albi, Castres, Carmaux et Mazamet.


À la suite de leur rencontre avec les facteurs de Castres, les Albigeois se sont rendus sur les sites de Mazamet et Saint-Amans. « La direction prétend que notre conflit est illégal ; elle a embauché des intérimaires pour remplacer les facteurs… 13 ne sont pas revenus à l'issue d'une journée de travail ! », fait observer Gilles Colombier (Sud PTT). « Depuis le 1er janvier le trafic moyen journalier de courrier est à la hausse, alors qu'on nous annonce une prévision de baisse de 15 % sur 2010 pour justifier des suppressions d'emplois, lance Christophe Marty pour la CGT. Pendant ce temps, les conditions de travail se dégradent ».

À noter : Via des communiqués, le Parti communiste et NPA font connaître leur soutien au mouvement des facteurs tarnais.

Paru le 10 février 2010
(Source: La Dépeche)

Ajaccio : Sortie de crise ...

Ajaccio

Vers une sortie de crise à La Poste


Tard hier soir, les représentants syndicaux du Syndicat des travailleurs corses et de la CGT négociaient toujours ardemment avec leur direction afin de dénouer le conflit qui touche le centre de tri depuis huit jours. La réunion qui a duré plusieurs heures a permis aux deux parties de trouver plusieurs points d'accord, notamment sur le principal qui concernait l'attribution de deux jours récupération. « Nous sommes arrivés à un accord de principe qui nous satisfait », expliquait Christiane Santoni.
Mais un dernier point bloquait lorsque les deux parties se sont séparées peu avant 20 h 30 : le paiement des jours de grève. La direction de la Poste proposait de rétribuer quatre jours de grève, les syndicats en réclamaient six. Le directeur s'est donné un temps de réflexion à ce sujet, tout en s'engageant à faire connaître sa décision aux représentants syndicaux, tôt dans la matinée.


Au préalable, une délégation composée de quatre représentants syndicaux avait été reçue à 15 heures au palais Lantivy par le directeur de cabinet du préfet afin de réitérer « la demande d'un médiateur ». Les discussions qui étaient menées jusqu'à présent par Lucien Queiroli, directeur régional courrier ont finalement pu reprendre à 17 heures. Après que le directeur régional de la Poste, M. Espinasse, joint par les services de la Préfecture ait accepté de négocier lui-même avec les syndicats.

Hier, l'ensemble des liaisons au départ et à l'arrivée au centre de tri ayant été rétablies, les bureaux ont ainsi pu être approvisionnés en courrier dans l'ensemble du département de la Corse du Sud.

Paru le jeudi 11 février 2010
(Source: Corse Matin)

mercredi 10 février 2010

Ajaccio : Grève au centre de tri

Ajaccio

Toujours pas de courrier dans les boites aux lettres



Le centre de tri postal d'Ajaccio est resté bloqué toute la journée pour le septième jour consécutif.
Les grévistes réclament toujours deux jours de récupération pour le temps de travail passé en 2009.
Le blocus du centre de tri de Campo dell'Oro a été levé afin que les pourparlers avec la direction puissent reprendre.
Les syndicalistes dénoncent le comportement de la direction de vouloir casser la grève, notamment en ouvrant un second centre de tri avec les cadre de La Poste.

Paru hier, mardi 9 février 2010
(Source:Corse Matin)

Côtes-d'Armor : Grèves des facteurs

Côtes-d'Armor La Poste. Les facteurs en grève veulent étendre le mouvement

9 février 2010


«Le ras-le-bol général à La Poste» stigmatisé par les syndicats CGT-PTT et Sud-PTT va-t-il se traduire par un mouvement social de vaste ampleur dans les jours à venir? Hier, une cinquantaine de facteurs grévistes, originaires de 14bureaux de poste (sur 58 dans le département), se sont retrouvés à Saint-Brieuc pour une assemblée générale à l'appel des deux organisations syndicales. Dénonçant pêle-mêle «le manque d'effectifs», «le non-paiement de toutes les heures travaillées» et la «mésestimation du trafic par leur direction», les grévistes ont décidé de reconduire le mouvement aujourd'hui.

«Pas des machines à distribuer le courrier»

«Rien que pour le courrier, 213emplois ont été supprimés dans les Côtes-d'Armor», déplore Christophe Ollivier, de la CGT-PTT. «De plus, actuellement le trafic est sous-évalué. Résultat, nous commençons à 7h30. Mais au lieu de finir à 14h30, nous terminons à 15h ou 15h15. Cela fait trois quarts d'heure chaque jour que notre direction refuse de comptabiliser en nous expliquant que nous ne travaillons pas assez vite et que nous sommes mal organisés». Et le syndicaliste de poursuivre: «Nous avons un rôle de service public et nous ne voulons pas devenir des machines à distribuer le courrier comme nos dirigeants le souhaiteraient». Ce matin, les grévistes devraient se rendre par petites délégations dans les bureaux de poste non touchés par le mouvement: «Nous devons essayer de partir des gens les plus mobilisés pour externaliser le mouvement», expose Serge Le Quéau, de Sud-PTT. «Nous voulons aller vers une grève générale des postiers que nous espérons étendre ensuite à d'autres départements».

8,8% de grévistes

Du côté de la direction de La Poste, on indiquait, hier, que 8,77% des agents du courrier étaient en grève dans les Côtes-d'Armor. Avant d'expliquer que «la distribution du courrier a principalement été perturbée dans les secteurs de Jugon-les-Lacs et Plérin, et dans une moindre mesure dans celui de Matignon». Enfin, la direction de La Poste explique que sa nouvelle organisation interne, effective depuis 2007, vise à «palier une absence imprévue et planifier l'organisation en fonction des fluctuations de trafic afin d'assurer une distribution de qualité, 6jours sur 7».

(Source: Le Télégramme)

mardi 9 février 2010

TARN: Préavis de grève illimitée !

ALBI : 5ème jour de grève.



Face à la folie productiviste de La Poste, les facteurs du Centre Courrier d’Albi ont débrayé le jeudi 04 février 2010 sans préavis.

Ils essaient de se battre conter la variabilité excessive imposée par La Poste, ils demandent l’embauche de personnel sur les périodes de congés et – surtout – ils revendiquent un minimum d’humanité dans leurs conditions de travail.

Afin de les soutenir, la CGT et SUD ont déposé un préavis de grève illimité à compter du jeudi 11 février pour tous les Centres Courrier du Tarn.

Il faut savoir qu’après avoir reçu un premier recommandé pour absence irrégulière, ils viennent ce jour de recevoir un 2ème recommandé leur notifiant la probabilité d’une mesure disciplinaire avec sanction de classe 2.

Cerise sur le gâteau : Ce matin un huissier a constaté les absences et La Poste a décidé de retirer immédiatement 5 jours de salaire sur le mois de février.

Le dialogue social est totalement rompu entre les organisations syndicales et la DOTC MPN, celle-ci refuse même de recevoir les 2 organisations dépositaires du préavis ensemble dans la négociation.

Trop c’est trop ! Les agents n’ont plus aucune confiance dans le dialogue et sont plus motivés que jamais pour durcir le mouvement.

La DOTC MPN n’est quand même pas sereine car elle a affiché le caractère illégal de cette grève par une note d’information dans tous les autres bureaux de son périmètre.


Christophe MARTY – Secrétaire départemental du Tarn (Section Poste).

mercredi 3 février 2010

Grève à Saint-Brieux et Paimpol

Paimpol

La Poste: le personnel en grève à Saint-Brieuc ce mardi et jeudi à Paimpol

Social

Mardi 2 février 2010
Le personnel des guichets de la Poste de Paimpol a demandé aux organisations syndicales CGT FAPT 22 et Sud PTT 22 de déposer un préavis de grève pour la journée du jeudi 4 février. Ils entendent ainsi « dénoncer la suppression d’emplois dans les bureaux, refuser les réductions d’horaire d’ouverture ainsi que la transformation en agence postale communale de certains bureaux. » Le même préavis a été déposé aujourd’hui à Saint-Brieuc par le personnel de la Poste, place de la Résistance. Ils manifesteront cet après midi.

En 2009, trois emplois avaient été supprimés à la Poste de Paimpol. 2,90 le seront en 2010

(Source: Ouest-France)

Fonctionnaires : Sécurité d'emploi menaçé

La question du jour
Fonction publique et fin de la garantie d'emploi

La sécurité d’emploi est-elle un privilège ou la garantie de neutralité, à l’heure des restructurations dans la fonction publique ?
Une brèche dans la garantie d’emploi

Á l’heure de la mise en œuvre des restructurations dans la fonction publique, notamment avec la RGPP, des milliers d’agents vont être confrontés au risque de perdre leur emploi.

François Fillon a tenté hier de désamorcer la fronde. Le premier ministre s’est plaint d’une « polémique grotesque » entourant le décret rendu public lundi sur la possibilité de licencier les fonctionnaires qui refusent trois postes de travail. La fonction publique est clairement dans la cible des réformes libérales de 2010. Au point que « tous les tirs sont orientés vis-à-vis de la fonction publique », a dénoncé hier François Chérèque, sur France Inter. Pourtant, le secrétaire général de la CFDT s’est souvent laissé aller ces dernières années à emboîter le pas de ceux qui considéraient les fonctionnaires comme des « privilégiés » par rapport aux salariés du secteur privé. C’est dire combien le cumul des attaques inquiète.

Depuis que les syndicats ont pris connaissance, lundi, du projet de décret traduisant l’article 7 de la loi relative à la mobilité dans la fonction publique, ils ne décolèrent pas. Non qu’ils soient surpris car les principaux d’entre eux (CGT, FSU) s’étaient déjà alarmés de la loi en elle-même, promulguée le 3 août 2009. Le décret stipule qu’en cas de restructuration d’une administration, le fonctionnaire peut être placé en état de « réorientation professionnelle ». Jusque-là, rien de nouveau : tout au long de son histoire la fonction publique s’est adaptée à l’évolution de ses missions. Mais, avant, le reclassement laissait libre choix à l’agent d’accepter ou non un poste proposé et l’offre se situait automatiquement dans son corps de métier. « Aujourd’hui, ce qui nous pose problème, c’est le nombre butoir des trois postes pouvant donner lieu à un licenciement en cas de refus. De plus, un agent peut être appelé dans un métier autre que celui pour lequel il est formé », explique Jean-Marc Canon, secrétaire général de l’UGFF CGT. Dans une période ou la mise en place de la révision générale des politiques publiques (RGPP) fusionne nombre de services et en externalise d’autres, des milliers de fonctionnaires vont se retrouver en situation de mobilité, donc confrontés au risque de perdre leur emploi. Or la sécurité d’emploi des fonctionnaires, loin d’être un « privilège », permet surtout de garantir la neutralité et l’impartialité de l’agent quelle que soit la couleur politique de son employeur.

(Source : L'humanité)

Les facteurs font plier Estrosi !

Les facteurs font plier Estrosi

La CGT estime que la victoire des postiers, après trente-neuf jours de grève, dans la ville dont le maire est le ministre de tutelle de La Poste, est un « coup porté à la privatisation ».
C’est par un communiqué des plus alambiqués que Christian Estrosi, en tant que maire (UMP) de Nice, a reconnu, vendredi dernier, la victoire des facteurs du centre-ville à l’issue de six semaines de grève  : « (La Poste) renforce son implantation locale en améliorant la qualité de service offerte aux usagers, tout en garantissant des conditions de travail satisfaisantes à ses agents. » Ce qu’omet de rappeler, cette fois, le ministre de l’Industrie, c’est que ces postiers niçois, fortement syndiqués à la CGT, étaient en lutte contre la déclinaison locale du projet « Facteurs d’avenir ». La direction zélée du bureau Nice-Thiers avait, en effet, mis en place, le 22 décembre 2009, une nouvelle organisation des tournées de facteurs, réduisant leur nombre de 96 à 88. Il aura fallu trente-neuf jours d’une grève dure pour que cette direction soit doublement désavouée. D’abord, le 12 janvier 2010, par le TGI de Nice qui l’a condamnée pour ne pas avoir négocié avant cette réorganisation. Enfin, le 26 janvier au soir, par Jean-Paul Bailly, le président de La Poste, sous la pression conjuguée des grévistes et de commerçants qui, après avoir manifesté à deux reprises devant la poste, menaçaient à leur tour de saisir la justice.

Le protocole d’accord signé finalement par le numéro trois national de La Poste prévoit huit tournées supplémentaires (10 % de plus que la réorganisation initiale), soit 80 tournées en trafic faible et 90 en trafic fort, deux jours de repos compensateurs, hors dimanche, toutes les trois semaines, et le paiement des dépassements horaires. « C’est ce que nous demandions », souligne Christian Artins de la CFDT, ce qui fait dire aux élus communistes niçois que « le conflit aurait pu être réglé plus rapidement ». Patrick Sotty, responsable départemental de la FAPT CGT, retient pour sa part « cette ténacité des facteurs en lutte qui a permis de remporter un grand succès pour le service public (…) et donc de porter un coup à la privatisation ».

Paru le 2 février 2010
(source: l'humanité)

mardi 2 février 2010

Nice-Thiers: les facteurs de nouveau dans les rues...

Les facteurs de Nice-Thiers de nouveau dans les rues


Dès ce matin, tous les habitants du secteur 06000 retrouveront avec soulagement le geste simple de leur facteur habituel.
Trente-neuf jours de grève, comme il y a dix ans ! La comparaison est facile, certes, mais combien étrange. Du 13 mars au 21 avril 2000, les facteurs du 06000 s'étaient déjà mis en grève. À l'époque, il s'agissait d'obtenir un samedi de repos sur deux. Aujourd'hui, du 22 décembre à hier, il fallait sauver des tournées, des quartier-lettres comme disent les facteurs.


Comme nous l'écrivions dès hier, les grévistes de la CGT et de la CFDT ont donc le sentiment du devoir accompli. « C'est l'aboutissement d'une bonne lutte, qui va permettre une amélioration de la qualité du service envers les usagers et de meilleures conditions de travail pour nous, commente Jean-Yves Brélivet, de la CGT. Nous avons obtenu 8 quartier-lettres et 10 emplois. » Alexandre Latruffe, le secrétaire de la section CGT de Nice-Thiers, précise : « Mais il y a trois ans, nous étions 126 pour faire la même chose... »

Or, aujourd'hui, les 8 tournées gagnées par la négociation aboutissent à 90 sur l'ensemble du secteur 06000. Et encore, les jours de fort trafic. Sinon, le chiffre redescend à 80. « Soit 240 jours par an ! » relève encore Alexandre Latruffe. Cela dit, le compte correspond peu ou prou aux demandes initiales des syndicats.

Mais toute médaille a son revers... « La reprise se fait avec 10 jours payés, car acceptés par la direction comme temps de carence lors des interruptions de la négociation, explique Jean-Yves Brélivet. Le reste nous sera retenu à raison de trois jours par mois, soit jusqu'en septembre environ... Mais pas de regret, comme on l'a vu à la dernière assemblée générale. »

Et maintenant, distribuer le reliquat...

Celle-ci, hier après-midi, peu après la signature du protocole d'accord, vers 13 heures, a voté la reprise du travail dès ce matin. D'après la direction, « le retour à la normale de la distribution devrait être effectif en milieu de semaine prochaine ». Un point de vue qui laisse rêveur Christian Artins, de la CFDT : « Combien de trafic n'a pas été distribué ? La Poste ne le sait même pas, ou ne le dit pas... Mais pour écouler le reliquat, la direction a décidé de faire encore appel aux intérimaires car elle ne veut pas payer des heures supplémentaires aux grévistes : c'est suicidaire ! »

Il y a dix ans, les 39 jours de grève avaient généré un stock de 1,1 million de plis non distribués. Trois semaines avaient été nécessaires pour le résorber. Qu'en est-il cette année ? On sait que 150 000 plis sont à distribuer chaque jour dans le 06000, mais La Poste a, cette fois, décidé de recourir aux intérimaires dès le début. « Des moyens exceptionnels ont été mis en place pour nos clients afin de limiter les conséquences de ce conflit », se plaît à rappeler La Poste.

Et Yves Kerboriou, directeur du courrier pour le Var et les A.-M., faisant référence à la nouvelle organisation du travail connue sous le nom de « facteurs d'avenir », conclut : « Les Niçois relevant du code postal 06000 vont maintenant bénéficier de cette amélioration de la qualité de la distribution du courrier, seul et unique objectif de La Poste depuis le début. »

Ce qui fait au moins un point d'accord avec les syndicats...

Paru le 30 janvier 2010
(Source:Nice Matin)

lundi 1 février 2010

Qu'on se le dise !

Saint-Raphaël

Les aléas des numéros de voirie. adresses Une campagne de vérification des numéros est en cours. Beaucoup sont encore trop aléatoires


Les administrés, qui sont confrontés à des problèmes d'adressage ou autres sont priés de prendre contact avec le service de la banque de données urbaines.Qui l'eut cru ? Vous n'habitez pas toujours à la bonne adresse ! Et, pour l'heure si vous recevez du courrier, c'est parce que votre facteur est un type sympa, qui vous connaît et fait l'effort de distribuer vos lettres dans la bonne boîte. Mais à partir d'avril, cela risque de changer. Il sera toujours sympa, mais un nouveau système de distribution sera beaucoup plus exigeant avec l'installation de la lecture optique des lettres...


La ville de Fréjus lance donc une campagne de vérification des numéros de voiries afin d'éviter les erreurs. Les administrés, qui sont confrontés à des problèmes d'adressage, d'absence de numéros ou de numéros existants mais non apparents, sont priés de prendre contact avec le service de la banque de données urbaines (BDU).

Niché au sein de la Maison de l'emploi, ce service, dirigé par Jean-Michel Prieur, va bientôt prendre la dénomination de SIG pour système d'information géographique. Mais son rôle ne va pas changer : renseigner et faire évoluer les données géographiques.

Il s'avère que certains notaires ont été soit négligents soit peu au fait du certificat de numérotage exigé par la mairie en rédigeant les actes de vente lors d'un changement de propriétaire. Et c'est ainsi qu'aujourd'hui, dans quelques maisons anciennes, mais surtout dans les lots de villas récentes, des propriétaires se retrouvent avec des numéros communs ou sans numéro du tout.

Indispensable cohérence

La mairie entend désormais mettre un peu de cohérence dans une situation, qui fait pour le moins désordre. La campagne de sensibilisation vise donc à envoyer des courriers, lorsque c'est possible, ou faire appel aux facteurs pour que la population concernée prenne conscience de la situation et réagisse. Pour Saint-Aygulf, l'action est quasiment achevée et c'est en cours pour la Tour-de-Mare, le Capitou et Saint-Jean-de-Cannes. Dans ce dernier cas, certaines demeures n'ont même pas de numéros !

Cette mise aux normes est importante, notamment pour la localisation GPS mais aussi pour les administrations, impôts, cadastre, service des eaux et de l'électricité lorsqu'il faut vérifier les réseaux ou encore, bien évidemment, pour La Poste.

Celle-ci, en avril, va en effet initier un tri optique, qui sera sans doute plus performant, mais beaucoup plus exigeant à l'heure où le courrier sera distribué. La règle désormais, pour ces numéros, est celui du système métrique.

Le n° 1 sera à un mètre du début de la rue et ainsi de suite. Cela paraît évident mais manifestement ce ne fut pas toujours le cas ! On ne se fait d'illusion à la BDU : « La campagne risque d'être longue et l'on comprend que les administrés puissent être dérangés. Mais il est indispensable de changer... » Qu'on se le dise !

Paru le 2 janvier 2010
(Source:Var matin E.D.)

E-commerce à Brignoles

E-commerce booste les flux de colis postaux


Avec des pics à 1 300 colis par jour, les postiers de Brignoles ont su s'adapter pour gérer le tri et la distribution.Sept cents paquets délivrés en moyenne chaque jour, dans les 14 346 boîtes aux lettres gérées par le centre du courrier de Brignoles... L'activité colis ne faiblit pas. Mais tend au contraire à progresser. « De 5 à 9 % de croissance selon les périodes, sur les années précédentes », se félicite le directeur d'établissement, Albin Rey. De quoi enrayer, du moins compenser, la baisse inexorable du nombre de plis postaux traditionnels. Si la carte postale manuscrite et la lettre de voeux envoyée au 1er janvier à mamie restent d'actualité, les courriers traditionnels souffrent d'une concurrence déloyale de l'e-mail. Un mal pour un bien, car les achats via Internet permettent une hausse considérable du nombre de Colissimos et autres paquets.


Pics d'activité temporaires

Le pic d'activité recensé au mois de décembre est révélateur. « 13 000 colis au mois d'août, contre 26 000 en décembre... » D'autant plus que cette période de suractivité commence de plus en plus tôt. Les gens font leurs emplettes de Noël bien à l'avance. Puis le mois de janvier connaît le retour des paquets provenant des déçus du cadeau du père Noël, revendus par la suite sur Ebay ou autre sites d'enchères en ligne. Une affluence supplémentaire conjuguée à l'effet soldes d'hiver. Sur l'année, d'autres phénomènes comme la Saint-Valentin, les fêtes des mères ou des pères, viennent booster temporairement les flux de colis. Avec de tels surcroîts d'activités, les équipes de tri et de distribution sont contraintes de s'adapter.

Pour que tous les cadeaux soient au pied du sapin le 24 au soir - il ne restait pas un paquet non distribué ce jour-là ! Quitte à revenir deux fois... -, le centre de Brignoles a développé une stratégie de flexibilité et de professionnalisme bien particulière.

Organisation pionnière

Mise en place fin 2008, la nouvelle organisation semble faire ses preuves. Tant du côté de l'usager que des employés de l'établissement.

« Les flux sont gérés au jour ou à la semaine, ce qui permet d'adapter les effectifs à la demande. » En l'occurrence, pour le mois de décembre dernier, avec environ 1 300 colis par jour, trois personnes sont venues renforcer les deux trieurs quotidiens. Pour permettre aux deux équipes dédiées à la livraison d'avoir leur marchandise disponible à l'heure de la première tournée... En été par contre, tendance inverse. Les facteurs sont invités à prendre leurs vacances. Pour Denise Depollier, responsable qualité, « c'est tout bénef... Nous gérons les pics et les périodes plus creuses pour ne jamais être en sous ni en sureffectif. » Chose rare également, flexibilité ne rime pas avec précarité. Sur les 45 employés de distribution, tous travaillent à temps plein et à durée indéterminée. Un ensemble de facteurs qui font du centre postal de Brignoles un établissement pionnier dans la région. Les responsables qualité vont ainsi dispenser leurs techniques et leur organisation dans d'autres Poste. « Comme à Villefranche-sur-Mer récemment ». Preuve d'un bon fonctionnement et de la bonne cohésion interne. Seuls les locaux vétustes contrastent avec cette organisation moderne. Mais, d'ici fin 2011, une plateforme flambant neuve sortira de terre dans la ZAC de Nicopolis.

Paru le 26 janvier 2010
(source:Var Matin)


"Brignoles établissement pionnier dans la région,les facteurs ont l'air heureux c'est formidable!...Derniérement un léger mécontentement cependant mais vite enrayé ouf !... Tout va bien !"

Proximité ?...

Pontevès .Var

La Poste favorise la proximité


Élise Pajot et son mari, Philippe, ont repris le commerce en novembre. Depuis le début de l'année, ils ont ajouté le service postal aux divers services proposés.Bien sûr, certains penseront toujours qu'il s'agit d'un pansement de fortune. Mettre un relais poste commerçant là où, auparavant, existait une vraie poste, donne bel et bien l'impression d'une régression plus que d'un progrès. D'autres rappelleront que le bureau de poste, justement, avait des horaires d'ouverture qui réduisaient comme peau de chagrin, d'où une fréquentation à la baisse qui entraînait la décision, en fin d'année dernière, de fermer le site.


Mais pour l'essentiel, à Pontevès, on est très satisfait d'avoir conservé un service postal de proximité.

Un relais-commerce

Depuis le début de l'année, l'enseigne « L'Épicerie » est devenue le premier relais postal du canton de Barjols. « Une habitude qui se met en place petit à petit », confie Élise Pajot qui, avec son mari Philippe, a repris le magasin en novembre dernier.

« La Poste n'a pas vraiment communiqué sur cette mise en place et les panneaux, gris, ne sautent pas aux yeux. Alors, les gens découvrent ce nouveau service au fur et à mesure, en venant se ravitailler à l'épicerie, la boulangerie ou acheter les journaux ».

Service supplémentaire

Pour les propriétaires, il s'agit d'une nouvelle corde à leur arc dans une enseigne qui joue la carte de la diversité. « La Poste avait approché l'ancien gérant pour mettre en place ce relais. Nous l'avions envisagé nous aussi. Tout s'est donc fait naturellement. C'est un plus ».

Concrètement, il s'agit d'un véritable partenariat entre La Poste et le commerçant. Celui-ci reçoit une indemnité forfaitaire mensuelle et un commissionnement sur les ventes.

Sept jours sur sept

Mais c'est surtout un plus pour la commune : « Les clients ont un accès à tous les services du courrier et du colis, sans se rendre à Barjols, à cinq kilomètres. Les plages horaires sont également intéressantes puisque le RPC est ouvert tous les jours de 9 heures à 11 h 30 et de 17 h à 18 h 30. Et ce, y compris le dimanche matin. » Et plus si affinités... Élise l'avoue, s'il n'y a pas de monde dans le magasin, les clients du service postal sont accueillis à toute heure.

Ce que confirme Émilie, venue poster une lettre en milieu d'après-midi. « C'est très bien pour les personnes qui ne peuvent pas facilement se déplacer. Et c'est surtout mieux que si l'on n'avait plus de poste du tout ».

Une proximité « différente » en milieu rural affichée pour La Poste qui permet, également, de contribuer au dynamisme économique et à l'animation de la commune.

Cent quatre-vingt-quatorze points de contact sont recensés dans le département.C. G.-B.
Paru le 30 janvier 2010
(source:Var Matin)

"Doit on vraiment se réjouir ?...Et demain à qui le tour ?..."