vendredi 16 septembre 2011

Paris : une salariée de La Poste se suicide au travail

Paris : une salariée de La Poste se suicide au travail


La Poste constate que son activité courrier décline un peu moins rapidement que prévu et estime que la chute de 30% des volumes ne se concrétisera pas avant 2016, au lieu de 2015 annoncé auparavant, selon Les Echos vendredi, des chiffres confirmés par La Poste.

Loic Venance Une salariée du Centre financier de La Poste s'est suicidée jeudi sur son lieu de travail à Paris en se défenestrant du 4ème étage. Ce sont les syndicats du groupe qui ont annoncé la nouvelle, la direction soulignant que le décès survenu dans la matinée faisait l'objet d'une enquête de police.

«Une collègue du Centre Financier de Paris s'est défenestrée du 4ème étage de la Banque Postale dans le 15ème arrondissement», a indiqué la CGT dans un communiqué.

Tout en disant ne pas connaître les raisons de cet acte, le syndicat a souligné que «le fait de choisir de se suicider sur son lieu de travail, pendant ses heures de service, en présence de ses collègues ne peut être considéré comme anodin».

«C'est avec une grande tristesse que La Poste a appris ce jour, en fin de matinée, le décès d'une collaboratrice du Centre financier de Paris», a indiqué la direction du groupe à l'AFP.

Selon la direction, «une cellule psychologique a été mise en place pour soutenir l'entourage professionnel» et un Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) a été réuni.

Celui-ci a décidé d'ouvrir une enquête, a indiqué dans la soirée Alain Amblard (CGT) à l'AFP.

Il a précisé que la salariée avait été en congé longue maladie et avait repris ses fonctions il y a trois semaines, avant d'être de nouveau arrêtée au bout d'une semaine suite à un accident de travail. Elle était revenue travailler normalement jeudi matin, a-t-il ajouté.

Dans son communiqué, la CGT a souligné qu'elle "ne cesse de dénoncer les pressions engendrées par les restructurations permanentes décidées à la Poste au nom de la rentabilité".

Source: LeParisien.fr
Publié le 15.09.2011