dimanche 23 décembre 2012

Bonne année 2013

Après avoir échappé à la fin du monde (ouf!), le syndicat FAPT du Var vous souhaite ainsi qu'à votre famille de joyeuses fêtes et une bonne année 2013.




mercredi 19 décembre 2012

Les négociations piétinent ! Tous en grève le 31 décembre 2012

Après le temps du « Grand dialogue », nous dirigeons nous vers une ère de désillusions et de désarroi ?
Certes, la seconde séance de négociations sur le volet Emploi, qui s’est déroulée le 18 décembre, s’est conclue par quelques avancées. Mais à l’issue de celle-ci un constat s’impose : Les attentes fortes exprimées par les personnels et les revendications formulées par les syndicats et notamment La CGT, n’ont pas trouvés d’échos significatifs de la part de la Direction Territoriale Courrier « Côte d’Azur » (DOTC).
Ainsi La DOTC annonce pour 2013 le recrutement de 160 agents (Déprécarisation de 100 CDD en CDI à temps plein dont environ 50 dans le Var et embauche de 60 contrats en alternance) et pour 2014 de 90 agents (Déprécarisation de 30 CDD en CDI à temps plein dont environ 15 dans le Var et embauche de 60 contrats en alternance), ce qui fait un total de 250 recrutements sur 2 ans au Courrier dans le Var et les Alpes Maritimes…Mais, dans un même temps elle maintient sa volonté de supprimer 120 emplois au fil des réorganisations en 2013 au titre de la productivité et l’on peut présager qu’il en sera de même en 2014.
Sans compter que La DOTC entend profiter de ces embauches pour combler les 70 postes vacants (Chiffres de la DOTC qui sont contestables car ne comprenant pas les postes non comblés en prévision des réorganisations à venir).
Ainsi on peut raisonnablement affirmer que la DOTC n’a nullement l’intention de tourner le dos à sa politique de suppression d’emplois menée depuis des années. Même si la DOTC se targue de remplacer pour 2013 chacun des 59 départs à la retraite et de combler 18 des 35 mobilités vers l’enseigne, elle le fera essentiellement par des mutations et cela demeure donc nettement insuffisant au regard des besoins et de la situation des services.
D’autant que les négociations nationales piétinent également.
La CGT ainsi que certaines organisations syndicales ont déclaré leur insatisfaction et demandé à la DOTC de revoir sa copie.
Une nouvelle séance de négociations doit se dérouler à Toulon le 4 janvier prochain. Par ailleurs, d’autres discussions doivent s’ouvrir au courant du premier trimestre 2013, notamment autour de l’organisation du travail, du management, la gestion des compétences, la santé au travail, et l’attribution d’une prime de vie chère pour tous.
Pour l’heure la Poste demeure fidèle à ses choix stratégiques privilégiant la rentabilité. Sans attendre la CGT FAPT du Var a décidé de déposer un préavis de grève pour permettre au personnel d’exprimer SES revendications.
L’intervention des postières et des postiers en masse est incontournable afin de débloquer ces négociations avec l’objectif qu’elles se traduisent par de véritables avancées sociales pour l’amélioration des conditions de travail.

  • Agissons ensemble pour remettre l’humain au cœur des organisations du travail à la Poste.
  • Donnons un signal fort à nos directions
  • Pour finir en beauté et en lutte l’année 2012

    TOUS EN GRÈVE LE 31 DÉCEMBRE 2012

La hotte est vide, la coupe est pleine!

Le 24 décembre, La Poste a décidé d'ouvrir les bureaux d'instance jusqu'à 17 heures (seul jour de l'année où elle s'occupe du Service Public).
C'est la première fois où les agents ne pourront avoir une demi-journée de libre pour préparer Noël, un recul quasi historique pour cet acquis de plus de 30 ans!
Dans le contexte actuel à la suite du rapport Kaspar qui pointe le mal être à La Poste et une souffrance au travail, on nous annonçait des négociations sur les conditions de travail : de qui se moque-t-on ?
Dans tous les bureaux, les besoins en effectifs se font sentir mais pas seulement le 24 décembre : l'augmentation du trafic est permanente, les délais d'attente au guichet augmentent, l'appel à des intérimaires montre bien le manque criant d'effectifs.
Dans de nombreux bureaux, les agents font des heures supplémentaires. Il faut savoir que dans 54 Terrains du Var, si un agent fait 1 heure supplémentaire par jour - 5 jours par semaine - cela équivaut à plus de 7 emplois.
Entre les forces de ventes, l'exécution et l'encadrement, cette heure est largement dépassée!! Quand elles sont prises en compte, elles sont camouflées en RC non déclarés pour ne pas officialiser le problème.
C'est dans ce contexte que la CGT a décidé de déposer unpréavis départemental pour le 24 décembre 2012 afin que les personnels expriment leur mécontentement et demandent la prise en compte de leurs revendications.

TOUS EN GRÈVE LE 24 DÉCEMBRE


dimanche 2 décembre 2012

Emploi : zéro pointé pour la DOTC


La première séance de négociations sur l’emploi s'est déroulée le 23 novembre dernier.
A l'issue de celle-ci, un constat s'impose : les attentes fortes exprimées par les personnels et les revendications formulées par les organisations syndicales et notamment la CGT n'ont pour l'heure pas trouvé d'échos favorables de la part de la Direction Territoriale Courrier (DOTC), qui demeure arcboutée sur sa stratégie et ses choix dévastateurs pour le service public postal et les conditions de vie et de travail des postières et postiers.
Ainsi, la DOTC a, certes, annoncé pour l'année 2013 la création de 120 emplois (composés de contrats d’alternance et de transformations de CDD en CDI à temps plein). Mais, dans un même temps, elle déclare qu'elle supprimera 120 emplois (85 dans les Centres Courrier et 35 dans les PIC), au titre des gains de productivité. En clair, la DOTC va réaliser, pour 2013, une opération zéro!
Même si la DOTC se targue de remplacer pour 2013 chacun des 59 départs à la retraite prévus (essentiellement par des mutations), et 4 des 12 mobilités vers l’Enseigne, cela demeure nettement insuffisant au regarde des besoins et de la situation des services.
Après le temps de l'espoir suscité par la phase du Grand Dialogue, cette décision,  si elle devait être maintenue, ne manquerait pas de sonner l'arrivée d'une ère de désillusions et de difficultés nouvelles pour les personnels.
Les syndicats CGT, SUD et CFDT, à l'unisson (FO a refusé de s'exprimer), ont déclaré leur insatisfaction et ont demandé expressément à la DOTC de revoir fondamentalement sa copie dans le cadre de ces négociations qui débutent.
La CGT a exprimé ses exigences en matière d'emplois et notamment concernant le comblement de tous les emplois vacants constatés dans les services. En effet, la DOTC n'a pas attendu la reprise des réorganisations pour supprimer des dizaines d'emplois (comblant çà et là par des CDD jetables).
La CGT a annoncé qu'elle ne signerait jamais aucun accord sur de telles bases!
Une nouvelle séance de négociations est programmée pour le 14 décembre prochain.
Par ailleurs, d'autres discussions doivent prochainement se tenir sur le management, la gestion des compétences, l'organisation du travail, l'attribution d'une prime de vie chère pour toute et tous.

Sans attendre, dans tous les services : agissons, chiffrons les besoins en emplois, recensons les CDD, et engageons la lutte.
Exigeons des créations d'emplois massives, un plan ambitieux de déprécarisation de tous  les CDD et l'amélioration des conditions de travail.

samedi 26 mai 2012

« Plus nombreux plus fort plus efficace ! »

Communiquer/Témoigner/S'aider...LUTTER!
Lors du congrès, dans le débat communication nous avons évoqué ce blog qui parmi les autres supports (papier, sms, mail) peut être un outil supplémentaire et rapide de communiquer.
N’hésitons pas à l’utiliser à le faire vivre pour échanger des infos, s’entraider, se motiver, se confier pourquoi pas, pour savoir également ce qui se passe dans d’autres départements parce qu’il n’y a pas de frontière pour lutter, nos combats sont les mêmes et dans tous les métiers de La Poste.
Cette entreprise, qui préfère rester sourde et aveugle en nous méprisant, respecte en revanche sa politique de rentabilité / profit sans remord en négligeant délibérément l’aspect humain, comment ne pas être révolté? 
A mes yeux aucun respect ni aucune indulgence ne peuvent être tolérées face à cela. On nous parle de dialogue social mais ça fait des années qu’on nous bassine avec ça et à part un monologue postalisé, mêlé d‘autosatisfaction, sur le terrain en revanche nous, on n'entend rien sinon des promesses jamais tenues et on ne voit pas grand-chose s'améliorer. 
Le fameux plan ambition 2015 de l’entreprise La Poste est en fait une galère pour les postiers, de quoi se poser des questions d’ailleurs sur le mot « ambition », serait-il de nous faire marcher ou nous faire crever?… Combien faut-il de suicides pour que la direction, pour que le capitaine de cette galère daigne enfin voir et entendre la souffrance des êtres humains qui rament et l’enrichissent?… 
Ce blog, dont je remercie le créateur, peut donc être un formidable moyen de nous motiver de nous encourager en témoignant de ce que nous vivons, un moyen aussi de nous unir dans les mêmes revendications, nous inciter à l’action et surtout ne pas ne plus rester isoler. 
Profitons des outils, des moyens qui sont à notre disposition pour lutter, améliorer nos conditions de travail, pour vivre décemment tout simplement. 
Alors à vous visiteurs qui passez par là tout d’abord vous êtes les bienvenus et n’hésitez pas à mettre un petit mot.
« Plus nombreux plus fort plus efficace ! »
(L’insoumise)
PS: Merci Jean Michel !

mercredi 23 mai 2012

Congrès CGT FAPT 83


Le 33 ème congrès du syndicat CGT FAPT du Var s’est tenu les 21 et 22 mai.
Il est, comme cela a été rappelé, un moment déterminant d’expression démocratique.
Ce fut le cas avec des moments de tension, d'autocritique, mais aussi avec des propositions, des échanges, des analyses, des débats toujours enrichissants dans le but d’améliorer notre façon de travailler.
De tout cela, collectivement les décisions et les choix retenus guideront l’action et l’activité à venir du syndicat départemental.
Ce congrès a également donné lieu par le biais d’élections à un changement de la structure dirigeante pour les 3 ans à venir alors salutation et sincères remerciements aux personnes qui se sont dévouées pour diriger le syndicat pendant ces 3 dernières années et bonne chance à la nouvelle équipe en place qui, au-delà de beaucoup de volonté, aura besoin de beaucoup de courage.
Ce sont les syndiqués qui, avant tout, font la force du syndicat
A nous tous de le montrer en saisissant l’opportunité d’un nouvel élan dans le présent et pour les années à venir. Je termine en rappelant que la CGT est un syndicat de lutte et sa vraie force est l’action collective des syndiqués pour améliorer la situation de tous. Alors camarades luttons !!! (L'insoumise ...Présente au congrès).

Ps: Bises affectueuses à Joëlle des Télécoms.

mardi 22 mai 2012

Bien vu ton clin d'oeil J.M ! Je compte donc sur ton aide pour la mise en page et heu j'ai aussi des fautes d'orthographe à corriger hum !... Merci camarade ! (L'insoumise)

dimanche 20 mai 2012

Mélenchon : "Faire cesser les poursuites contre les syndicalistes"

Mélenchon : "Faire cesser les poursuites contre les syndicalistes" Le leader du Front de gauche Jean-Luc Mélenchon a déclaré vendredi que la "première décision" du gouvernement devait être de "faire cesser les poursuites contre les syndicalistes". "Le gouvernement de gauche est installé, le Premier ministre a une première décision à prendre c'est de faire cesser les poursuites contre les syndicalistes qui ont été incriminés pendant toute la période Sarkozy", a déclaré M. Mélenchon aux journalistes à Arras, après son dépôt de candidature aux législatives. Ensuite, selon M. Mélenchon, il faut "exiger l'application des décisions de justice", notamment dans le cas des sociétés Sodimédical (dans l'Aube où 52 salariés ne sont plus payés depuis octobre à la suite d'une délocalisation) et Fralib (usine de 182 salariés dans les Bouches-du-Rhône, fermée par Unilever). "Ce sont des choses faciles à faire (..) qui ne coûtent pas un sou", a affirmé M. Mélenchon, qui se présente dans la 11e circonscription du Pas-de-Calais. Pour le reste, a-t-il souligné, cela dépend "si le gouvernement est décidé à affronter la finance et à prendre des mesures énergiques qui empiètent sur les droits de propriété privée du capital". "Si le gouvernement dit qu'il y a une limite au droit de propriété, c'est l'intérêt général, alors là commencera une ère nouvelle où on verra des entreprises réquisitionnées (..) car on ne peut accepter que la décision de rallumer ou non des hauts-fourneaux (d'ArcelorMittal de Florange, en Moselle) dépende du bon vouloir de Monsieur Mittal", a poursuivi M. Melenchon. "Il faut des discussions avec Mittal mais il faut aussi qu'il y ait le gros bâton de la loi et de la dissuasion, sinon ce qu'on fait ne sert à rien", a-t-il encore souligné. "Je suis sûr que (le ministre du Redressement productif Arnaud) Montebourg est plein de bonne volonté, mais c'est une affaire politique", a-t-il conclu. Le 18.05.2012 Source: AFP " Merci à Monsieur Mélenchon de penser aux syndicalistes alors j'ai envie de rajouter, n'oublions pas les syndicalistes travaillant dans l'entreprise La Poste qui sont également sanctionnés..." (L'insoumise)

samedi 5 mai 2012

Dehors les donneurs de leçons !

Après cette longue campagne présidentielle qui fait ressurgir les pensées profondes de certains, nous travailleurs, n'hésitons pas à licencier Sarkozy et ses compères sous peine de vivre dans une Nation dirigée par un système politique encore plus nauséabond qui on le sait maintenant cautionnera un extrémisme dangereux. Hollande président oui bien sûr mais qu’il n’oublie pas tous ceux qui l’auront aidés à être élu parce que les travailleurs eux n’oublient pas une certaine période … Pour nous travailleurs, simple citoyen, nos combats ne peuvent se permettre de pause et resteront les mêmes tant qu'il y aura de la souffrance et de la misère. Nos luttes pour plus de justice nos revendications non résolues pour des conditions de travail plus humaines, pour des salaire décents et non plus des salaires de misère tout cela sera toujours d'actualité en privilégiant avant tout la vie, nos vies avant le fric ! En résumé le choix est simple et proposé façon météo ça donnerait à peut prêt ça : maussade et grisaille ou variable avec peut être des éclaircies... y'a pas photo !!! Dehors les donneurs de leçons les travailleurs ont besoin de chaleur ! Dehors les donneurs de leçons les travailleurs en ont marre de faire des efforts ! Dehors les donneurs de leçons les travailleurs ont droit au bonheur! (L'insoumise) Ces propos n'engage que moi, simple citoyenne !

vendredi 4 mai 2012

Il y a un an, le suicide d’un inspecteur du travail.

- le 4 Mai 2012 Il y a un an, le suicide d’un inspecteur du travail. Le syndicat Snu-Tefe (FSU) du ministère du travail rend hommage aujourd’hui à Luc Béal-Rainaldy, son ancien secrétaire national qui s’est suicidé le 4 mai 2011, à 52 ans, en se jetant dans les escaliers de la direction de l’administration générale et de la modernisation des services (Dagemo), dans le XVème arrondissement de Paris, où il tenait sa permanence syndicale. Le syndicat salue le « défenseur de l’action des services de l’inspection du travail, l’homme de courage et de cœur, soucieux de la défense de tous les salariés ». "Partir pour ne plus souffrir" En avril, après plusieurs mois de mobilisation des agents, le suicide de Luc Béal-Rainaldy a été reconnu par le ministère du travail en « accident de service », lié à l’activité professionnelle et syndicale à la fois, tout comme celui de Romain Lecoustre, jeune collègue de Lille. « Luc Béal-Rainaldy a décidé de partir pour ne plus souffrir. Pour ne plus avoir à subir la dégradation de ses conditions de travail professionnelles et syndicales, le déni des ravages dus aux réformes, le mépris manifesté aux agents du ministère du travail et à leurs représentants, le blocage total du dialogue social dans son administration », avait réagi le syndicat SNU-TEFE, concluant que « tout doit être fait pour que s’arrêtent les atteintes aux missions des services publics et pour que la souffrance au travail des agents de la fonction publique soit reconnue et éliminée ». •A lire: Deuxième suicide au travail reconnu Au ministère du Travail, trois mois d'escalade de la tension Drame chez les inspecteurs du travail (mai 2011) Nos articles consacrés au suicides au travail et à l'inspection du travail (Source:Fanny Doumayrou L'humanité)

lundi 30 avril 2012

Manif 1 Mai

Face aux provocations de Mr Sarkosy à l’égard des travailleurs de son mépris pour les syndicats soyons nombreux demain dans les rues à lui montrer que notre revendication première est qu’il se casse, montrons aussi notre refus d’une droite extrémiste et dangereuse. Montrons enfin à ces gens avides de pouvoir que les travailleurs sont là, la lutte des classes est toujours là pour l'amélioration des conditions de vie et de travail. Plus nombreux plus fort plus efficace !!! (L'insoumise)

Rendez- vous manifs 1 mai

TOULON : Place de la Liberté à 10 H. 30. - DRAGUIGNAN : Sous-Préfecture à 10 H. 30. - ST RAPHAEL : Square de Provence (vieux port) à 10 H. 30. - UL du GOLFE : Rond Point du Leclerc (COGOLIN) à 10 H. 30. - BRIGNOLES : 10H.30 Gare des cars Soyons nombreux dans les rues demain, le 1 mai appartient aux travailleurs pas aux magouilleurs ! (L'insoumise)

samedi 7 avril 2012

Unanimes, les syndicats claquent La Poste

Conditions de travail

Unanimes, les syndicats claquent La Poste
vendredi 6 avril 2012, par F. Dayan

Conviées par le PDG de la Poste, Jean-Paul Bailly, à une une réunion plénière le 5 avril suite au calendrier fixé par dans le cadre du projet du « Grand dialogue », les fédérations CGT, SUD, FO, CFDT, CGC/UNSA et CFTC ont finalement quitté la salle de réunion et rédigé une réaction commune.


Les organisations syndicales CGT, SUD, FO, CFDT, CGC/UNSA et CFTC ont affirmé leur volonté d’aboutir sur de véritables négociations sur l’organisation, les conditions et le contenu du travail à la Poste par l’instauration d’un véritable dialogue social et notamment sur l’urgence de mesures concrètes pour les personnels.

Les organisations syndicales CGT, SUD, FO, CFDT, CGC/UNSA et CFTC considèrent qu’il est plus que temps que la direction de la Poste ouvre les yeux sur la situation réelle des postières et des postiers. La gravité de ce qui se passe aujourd’hui à la Poste exige bien plus qu’une simple écoute. La direction doit répondre à son obligation de résultats quant à la préservation de la santé de ses salariés.

L’amélioration des conditions de vie et de travail des postières et des postiers et du service public postal, passe avant tout par l’arrêt ou le gel des restructurations, des réorganisations, de la destruction de l’emploi qui ne visent que la rentabilité. Ceci afin d’aborder les négociations avec plus de sérénité.

Alors que les organisations syndicales étaient prêtes à s’engager dans un débat et une négociation constructive ; la Poste a refusé d’entendre et de répondre à la demande unanime des organisations syndicales de faire une pause dans les réorganisations, restructurations jusqu’à la date du rendu du rapport de la commission Kaspar. Cela n’a donc pas permis d’entamer la négociation sur les mesures immédiates et a conduit les fédérations syndicales à quitter la salle.

CGT

mardi 3 avril 2012

Grève des facteurs des Hauts-de-Seine...

Grève des facteurs des Hauts-de-Seine. Après 64 jours, une défaite pour la direction




L’occupation du siège national du 9 mars et l’intervention des élus aux côtés des grévistes avait permis d’obtenir des négociations. La direction de La Poste des Hauts-de-Seine s’était engagée dans ces négociations à faire intervenir à Nanterre un cabinet d’expertise choisi par le CHSCT qui aurait la possibilité de remettre en cause les suppressions d’emplois.

La direction est revenue sur ses promesses en fin de semaine dernière. La réaction ne s’est pas fait attendre : un débrayage massif à Malakoff/Vanves et surtout à Nanterre ont obligé la direction à revoir sa copie et à proposer un protocole qui a été signé lundi dernier. La Poste s’engage à respecter les préconisations du cabinet d’expertise, y compris en termes de créations d’emplois. L’intervention d’un tel cabinet crée un précédent qui va, espérons-le, peser au niveau national.




Les réorganisations des autres bureaux (Malakoff/Vanves, Montrouge, Fontenay) ne seront pas mises en place avant le 15 octobre.

Un collègue en CDD de Malakoff/Vanves est titularisé sur site et un collègue qui a enchaîné huit ans de CDD a quant à lui son CDI à Fontenay, sans aucune condition et avec reprise d’ancienneté.
En cumulant la neutralisation des jours de grève obtenue dans le protocole et la caisse de grève, entre 50 et 60 % des jours de grève, en fonction des bureaux, sont payés pour les grévistes ayant fait le conflit de bout en bout.


Toutes les revendications des grévistes n’ont pas été satisfaites, mais il s’agit clairement d’une défaite pour la direction qui a cherché quasiment jusqu’au dernier moment à rejeter en bloc leurs revendications.


La stratégie des grévistes a payé. Une fois que Nanterre a démarré le conflit le 16 janvier, et malgré l’envoi par la direction de treize fourgons de CRS, les postiers ont opté pour une politique d’extension de la grève. Ils ont ainsi pu regrouper un maximum de forces et étendre le conflit.

Au moment même où le nombre de grévistes atteignait son pic, la direction a réussi à semer la zizanie en convaincant une partie des grévistes qu’il fallait négocier de manière séparée, sans les syndicats.


Malgré tout, favorisés par le contexte de discussions sur la souffrance au travail à La Poste, les postiers ont réussi dans les deux dernières semaines du conflit à regrouper un maximum de soutiens autour d’eux (élus locaux et nationaux du PS, Front de Gauche...). Il a aussi fallu frapper fort en visant directement le siège national pour ébranler la direction. Le coup de grâce a été porté quand les grévistes ont surmonté leurs divergences et exigé ensemble que la direction respecte sa parole.



Au moment où le PDG de La Poste parle d’ « ajustements » concernant les réorganisations, l’issue de la grève dans le 92 est un encouragement à élargir la lutte. Les grévistes du 92 ont acquis une expérience de lutte commune entre bureaux. Ils ont adopté un appel à l’ensemble de leurs collègues postiers à une réunion nationale les 2 et 3 juin pour regrouper les équipes ayant mené ou comptant mener des bagarres contre les réorganisations et pour les salaires.


Vendredi 23 mars 2012
(Source: NPA92)

lundi 2 avril 2012

Assez de drames : il faut des actes

La CGT Fapt • Branche Postale


Assez de drames à La Poste : il faut des actes

lundi 2 avril 2012


Pétition nationale LP mars 2012



Assez de drames : il faut des actes

Suicides, souffrance au travail et mal vie, pour arrêter cette spirale infernale, il est urgent de remettre l’Humain au cœur de l’organisation.


L’arrêt ou le gel des restructurations, réorganisations dans tous les métiers qui ne visent que la rentabilité ;
L’ouverture sans délai de véritables négociations nationales sur l’organisation, les conditions, le contenu et la finalité du travail à la Poste ;
La reconstitution de véritables réseaux de ressources humaines de proximité et de santé – sécurité au travail
L’application d’une véritable politique de prévention, de santé et sécurité au travail
L’arrêt des pressions, répressions, à l’origine de la souffrance au travail
L’arrêt des suppressions de postes et d’emplois systématiques dans le cadre des restructurations, des fermetures de bureaux de poste ou services
Une politique managériale basée sur le respect des individus.

"Pétition en ligne sur le site CGT FAPT"

mercredi 28 mars 2012

Mondeville. Les agents de La Poste dénoncent leurs conditions de travail

Mondeville. Les agents de La Poste dénoncent leurs conditions de travail


Mardi midi, une soixantaine d’agents de la Pic (plateforme industrielle du courrier) de Mondeville s’étaient rassemblés devant leurs locaux, afin de protester contre les suppressions de postes et la dégradation des conditions de travail. « Les deux derniers suicides que nous avons eus à déplorer sont clairement liés à la pression au travail, précise Olivier Zuiani, représentant CGT. Nous avons demandé au CHSCT (Comité d’hygiène, de sécurité, et des conditions de travail) de commander une expertise à un cabinet extérieur. Ce dernier ne peut travailler car la direction refuse de lui fournir les documents et renseignements nécessaires. »
Henri Saillard, directement départemental du courrier dans le Calvados, précise que « l’ajustement de l’organisation fait suite à une baisse d’activité depuis deux ans sur la plateforme de Caen. Aucune décision n’est prise sans une concertation avec les syndicats ».

Hélène Mialon-Burgat, maire de Mondeville, était présente. « On a un centre à la pointe, mais avec des outils qui se dégradent et des gens qui souffrent. » D’autres élus, dont Philippe Duron, député-maire de Caen, étaient attendus en début d’après-midi, afin de soutenir les agents

mardi 27 mars 2012
(Source: Ouest France)

vendredi 23 mars 2012

PETITION NATIONALE

CGT, SUD, FO, CFDT, CGC/UNSA, CFTC de La Poste

23.03.2012
PETITION NATIONALE

Assez de drames: Il faut des actes !
Suicides, souffrance au travail et mal vie, pour arrêter cette spirale infernale, il est urgent de remettre l’Humain au coeur de l’organisation.

Le personnel du bureau de ………………………………………………………….exige :

 L’arrêt ou le gel des restructurations, réorganisations dans tous les métiers qui ne visent que la rentabilité;

 L'ouverture sans délai de véritables négociations nationales sur l'organisation, les conditions, le contenu et la finalité du travail à la Poste;

 La reconstitution de véritables réseaux de ressources humaines de proximité et de santé -sécurité au travail

 L’application d’une véritable politique de prévention, de santé et sécurité au travail ;

 L’arrêt des pressions, répressions, à l’origine de la souffrance au travail ;

 L’arrêt des suppressions de postes et d'emplois systématiques dans le cadre des restructurations, des fermetures de bureaux de poste ou services ;

 Une politique managériale basée sur le respect des individus.


NOM Prénom Grade SIGNATURE


"Cette pétition peut être téléchargée sur le site CGT FAPT Branche Postale. Il est vivement recommandé de la faire circuler dans tous les bureaux, tous les établissements de La Poste, auprès de tous les collègues postiers quelque soit le métier ou le grade, mais également de faire participer les usagers trop souvent mal informés ou pas du tout informés de nos problèmes internes "

(L'insoumise)

Pour bien vivre au travail, il faut le changer

La CGT Fapt • Branche Postale



Pour bien vivre au travail, il faut le changer

jeudi 22 mars 2012




Le malaise à la Poste a un nom : Privatisation, « compétitivité » et restructurations sans fin


Voilà des mois que la CGT alerte les directions sur les dégâts provoqués par la politique de l’entreprise : restructurations incessantes, suppressions de postes, pressions managériales insupportables, cadres en porte-à-faux obligés d’assumer des choix qui ne sont pas les leurs ... Les conséquences sont nombreuses : les accidents du travail se multiplient, les arrêts pour cause de maladie progressent en nombre et en durée, le personnel est à bout.

Malgré tous ces signes avant-coureurs et les nombreuses luttes du personnel, La Poste a continué de faire la sourde oreille, ce qui a conduit des salariés à mettre fin à leurs jours sur leur lieu de travail.

Assez de drames, la Direction doit négocier

Respectueuse du deuil des familles et des collègues, la CGT ne veut pas se résigner à une comptabilité macabre et s’engager dans la voie du fatalisme. Ces actes désespérés ne sont que la partie visible de l’iceberg. D’autres choix sont possibles. La direction de La Poste doit prendre la mesure de la gravité de la situation et reconnaître sa part de responsabilité dans le « mal vivre » au travail du personnel. Les premières annonces faites par le Président sont un premier pas mais sont encore très loin de ce qu’il faudrait pour répondre à l’urgence absolue : ré-humaniser La Poste alors qu’un emploi est supprimé chaque heure depuis 10 ans. L’ensemble des organisations syndicales ont donné une conférence de presse en ce sens mardi 20 mars.

La Poste aux postiers pas aux financiers

L’avenir de La Poste se construira avec les personnels, fonctionnaires et contractuels, cadres et employés en leur donnant le pouvoir d’agir sur leur travail, de donner leur avis et d’intervenir sur les choix. Les revendications en termes d’emplois, salaires, de service public, d’organisation, de contenu, de finalité du travail et ses conditions doivent être entendues. La Course incessante aux profits doit cesser, tout comme la gestion par l’individualisme.

C’est toutes et tous ensemble que nous ferons avancer les choses. Collectivement, exigeons de véritables négociations pour garantir le bien être au travail.

CGT FAPT Déclaration Préalable CT du 16 Mars 2012

POUR INFO


Déclaration Préalable CT du 16 Mars 2012



Au moment où vont s’ouvrir nos débats à l’occasion de ce CT, comment ne pas évoquer le contexte tragique dans lequel celui-ci va se dérouler. Ce dimanche, un cadre supérieur a mis fin à ses jours, sur son lieu de travail. Ce dernier élément n’est évidement pas anodin. . Avec ce nouveau drame, après celui de la semaine précédente à Rennes, La Direction de La Poste doit prendre toute la mesure des conséquences de ses choix. La CGT ne cesse de dénoncer depuis des mois, voir des années, la dégradation substantielle des conditions de travail, les pressions exercées sur les cadres et les autres personnels engendrées par des restructurations incessantes et brutales menées au seul nom d’une rentabilité financière maximum.
La Poste vient d’afficher d’excellents résultats pour l’année 2011. Mais ces bons chiffres masquent mal la véritable catastrophe humaine qui se dessine au sein de l’entreprise. Déjà au printemps 2010, le Syndicat professionnel des médecins de prévention de La Poste décrivait « une situation alarmante » et demandait «  d’engager des actions concrètes pour enrayer ce qui pourrait devenir un processus morbide ». Depuis , rien n’ a été entrepris pour faire mentir ce constat accompagné d’une sombre prédiction, sinon la poursuite et l’accélération d’une politique désastreuse pour les Postières, les Postiers et le Service Public Postal.
Aujourd’hui, il n’y a plus de doute sur la nature professionnelle du mal être. C’est bien le travail et ses conditions d’exercice qui sont responsables de la dégradation, que l’on constate partout des états de santé pouvant conduire jusqu’à la mort. L’inspection du travail ne s’y est pas trompée qui suite au suicide au Centre Financier de Paris, a conclu à une « faute caractérisée » des dirigeants de La Poste et mis directement en cause son président.
Dans notre DOTC également les restructurations incessantes menées sans véritables négociations, synonymes de gains de productivité massifs, d’intensification du travail, de suppressions importantes d’empois, de précarisation accrue, sèment leur lot de souffrance et de désespoir. Des Conflits sont en cours comme à la PIC de Nice, d’autres sont latents. Un dialogue social mise à mal avec la DOTC sourde des préoccupations des personnels. Une CDSP du 15 mars où la préoccupation de nos dirigeants de La Poste était de manipuler leur téléphone portable sans donner de réelle réponse aux organisations présentes. Un ordre du jour très chargé où sept points devaient être abordés à vitesse grand v et où
Les négociations avec les organisations syndicales n’ont jamais été possibles.
Dialogue sociale ou chambre d’enregistrement, pour la CGT le choix est fait
Nous ne tolérons plus de tels agissements…Les Postières et les Postiers ont besoin désormais d’actes concrets en matière de prise en compte des revendications, par l’instauration immédiate d’un véritable dialogue social. Cette situation n’est pas irrémédiable. Il est urgent de ré-humaniser La Poste. La solution passe par une reconnaissance des personnels, de leurs intérêts, des organisations syndicales et de la place centrale que doit avoir l’humain dans l’organisation du travail.

Il faut vivre du travail pas en mourir !

Pour la CGT, La Poste et la DOTC Côte d’Azur, doivent prendre la décision de stopper immédiatement toutes les réorganisations et ouvrir de véritables négociations pour revoir en profondeur la finalité, l’organisation et le contenu du travail pour que ça change concrètement et durablement dans tous les services.


CGT FAPT 83

jeudi 22 mars 2012

La FAPT CGT 83 dénonce un climat délétère.

Suicide à ta Poste. Dégradation des conditions de travail, restructurations,
souffrance des personnels... La FAPT CGT 83 dénonce un climat délétère.

Au bord de la rupture

Des mois, voire des années que le syndicat FAPT CGT tire la sonnette d'alarme et dénonce une situation qui ne cesse d'empirer.
Hier matin devant le centre courrier de Toulon La Rode, les responsables départementaux du syndicat faisaient le point sur le climat délétère au sein
de La Poste. La situation aujourd'hui au sein de I'entreprise transformée en société anonyme? "Un cadre supérieur dans le Finistère qui revient se suicider pour se donner la mort. Pour nous, le lien est évident. Il s'agissait d'un cadre qui vivait mal I'application d'une des directives de restucturation. C'est le troisième suicide en six mois, le 70ème en trois ans. C'est bien le tavail et ses conditions d'exercice qui sont responsables de ça, dénonce Olivier Collin (FAPT CGT). << On assiste à une dégradation de Ia santé des agents. Ce ne sont plus uniquement des troubles musculo-squelettiques (TMS, ndlr), mais des maladies liées du stress, des dépressions nerveuses qui sont le résultat des multiples vagues de restructurations
qui s'accumulent. En 2011, I'entreprise a perdu 10 000 emplois, 90 000 depuis 9 ans, et 300 pour La direction courrier du Var et des Alpes-Maritimes >>, ajoutent Hervé Gennarino et Jcelle Theron, du syndicat.
Traduction sur le terrain : fermetures de bureaux en zones rurales et urbaines, centralisation d autres, comme aux Arcs; accroissement de la pénibilité du travail; diminution des amplitudes horaires par manque de personnel ; précarisation de Ïemploi ; files d'attente qui s'allongent ; distribution de courrier qui s'allonge... Et le service public postal qui se dégrade. << Les agents en sont malades parce qu'ils essaient de faire leur boulot alors qu'ils n'en ont pas Ia capacitê en termes de moyens >, souligne Joelle Theron.

Pour des négociations

On a connu la même situation à France TéIécom. Situation qui avait été rendue médiatique avant de déboucher sur une expertise : << Le dispositif n'a pas abouti sur de réelles mesures. Et si certaines ont été prises, elles n'ont pas été à la hauteur parce que le problème de la souffrance au travail n'a pas diminué ", dénonce Joëlle Theron.

La réaction de la direction à La Poste ? << Le PDG a suspendu pour six mois le processus de mise en place de I'actionnariat salarié, mais il ne remet pas en cause les restructurations. Il propose aussi une médiation... jusqu'en avril.
Les postiers ont besoin d'actes concrets et que soient prises en compte leurs revendications par I'instauration immédiate d'un véritable dialogue social. Il est urgent de rê-humaniser La Poste.
Il faut vivre du travail, pas en mourir >>Une affaire à suivre.

G. DE SAINT VULFRAN
La Marseillaise
22.03.2012

mardi 20 mars 2012

Nos vies ne sont pas une offrande !

Monsieur Bailly se fout de nous il a pleins de projets alors peut importe le malaise et la souffrance des postiers, lui ce qu'il regarde ce sont ses bénéfices !
A la suite de ses propos on mesure encore plus l'irrespect et le mépris de la direction pour tous les personnels c'est de la provocation!


A nous postiers de montrer que nous existons que nos vies ne sont pas une offrande à monsieur Bailly, nos vies nous appartiennent battons nous pour les préserver.


Je termine avec ce slogan toujours d'actualité à ne pas oublier


Plus nombreux plus forts plus efficace !!!

(L'insoumise)

La Poste: déçus par les annonces du PDG, les syndicats lancent une pétition

La Poste: déçus par les annonces du PDG, les syndicats lancent une pétition

20/03/2012 16:24



Les syndicats de la Poste ont manifesté mardi unanimement leur déception après les propositions du PDG du groupe sur les conditions de travail, à la suite du suicide de deux cadres, et annoncé qu'ils allaient adresser une pétition aux employés.



Au cours d'une conférence de presse commune, un événement inédit depuis 2008, la CGT, SUD, FO, la CFDT, la CGC-Unsa et la CFTC, ont affirmé dans une déclaration unitaire que les annonces effectuées lundi par le PDG Jean-Paul Bailly étaient "encore très loin de ce qu'il faudrait pour répondre aux situations difficiles que vivent les postiers".

Les syndicats ont renouvelé leur demande d'un "arrêt ou gel des restructurations, des réorganisations et de la destruction de l'emploi", qu'ils jugent à l'origine d'un malaise social au sein de l'entreprise, marquée par deux suicides de cadres en Bretagne le 29 février et le 11 mars.

Le PDG de la Poste, M. Bailly, a annoncé lundi des "ajustements", mais pas de pause, dans les réorganisations en cours.

Il a fait part de "quatre décisions importantes": "un grand dialogue au niveau national et local jusqu'au 15 septembre, un cycle rapide de négociations pour aboutir à un train de mesures concrètes d'ici le 30 avril, le report de six mois du déploiement de l'actionnariat salarié et la nomination d'une médiatrice de la vie au travail".

Plusieurs représentants syndicaux ont pointé un "décalage" entre ces annonces et ce que vivent les postiers au quotidien, jugeant que le PDG "ne sait pas ce qui se passe" au sein de son entreprise qui emploie quelque 240.000 personnes.

"Le problème aujourd'hui, c'est que nous n'avons pas d'actes concrets, mais que des annonces", a résumé Colette Duynslaeger (CGT), tandis que Gaëlle Differ (SUD) estimait qu'on est "dans l'affichage et dans le saupoudrage".

"Dans un premier temps, nous allons proposer une mobilisation sur la base d'une pétition commune", celle-ci reprenant les éléments de la déclaration des syndicats, a expliqué Mme Duynslaeger, précisant que la pétition serait transmise aux salariés dès mardi soir, et qu'un appel à la grève ultérieur n'était pas exclu.

(Source: © 2012 AFP)

La Poste annonce des premières mesures : il faut aller beaucoup plus loin

La CGT Fapt • Branche Postale



La Poste annonce des premières mesures : il faut aller beaucoup plus loin

lundi 19 mars 2012


La Direction commencerait-elle enfin à mesurer la gravité de la situation sociale à la Poste ?


4 décisions ont été annoncées : « un grand dialogue au niveau national et local concernant la vie au travail , des négociations pour des mesures concrètes d’ici le 30 avril, le report de 6 mois de l’actionnariat salarié, la nomination d’une médiatrice nationale de la vie au travail .... .....Il pourrait y avoir des ajustements dans les réorganisations". C’est un premier pas. Cela étant, ces mesures sont encore très loin de ce qu’il faudrait pour répondre à une urgence absolue : ré humaniser la Poste alors qu’un emploi est supprimé chaque heure depuis dix ans. Il faut stopper cette stratégie financière qui prévoit d’un coté de passer d’un taux de rentabilité des dividendes versés aux actionnaires de 25 à 36 % dans l’immédiat, pour aller vers 40 voire 45, et de l’autre coté d’augmenter de 9 millions d’euros les provisions pour congés longue maladie et longue durée.

La CGT réaffirme la nécessité :
d’arrêter toutes les réorganisations sans attendre. Un bilan contradictoire est indispensable.


d’ouvrir des négociations nationales d’urgence sur l’organisation du travail, son contenu, sa finalité, ses conditions et sa reconnaissance. La création de milliers d’emplois est nécessaire pour développer le service public postal et répondre aux revendications des postières et des postiers.

L’avenir de La Poste se construira avec ses salariés, employés et cadres, en faisant appel à leur intelligence, en leur donnant le pouvoir d’agir sur leur travail, de donner leur avis et d’intervenir sur les choix. Incontestablement, la mobilisation des personnels va compter pour gagner des avancées sociales à la hauteur des besoins.

Une conférence de presse de l’ensemble des organisations syndicales de La Poste aura lieu demain 20 mars à 11h au siège de la Fédération CGT FAPT.

vendredi 16 mars 2012

Pour ré-humaniser La Poste, il faut des actes !

La CGT Fapt • Branche Postale




Pour ré-humaniser La Poste, il faut des actes !



La CGT FAPT a rencontré ce jour le Président de La Poste.

Elle a réaffirmé que la situation dramatique vécue par les postières et postiers, cadres et employés, était avant tout due aux restructurations et réorganisations incessantes et au manque de considération de la place des salariés dans l’entreprise, tout cela au nom de la seule rentabilité financière.


Depuis 10 ans, c’est un emploi toutes les heures qui disparaît à La Poste.

Elle a exigé de la part du Président de La Poste des actes forts pour sortir de cette situation. Cela nécessite l’arrêt immédiat des restructurations et l’ouverture de véritables négociations articulées autour de l’organisation du travail, du contenu à sa finalité.

Il y a cinq urgences sur les conditions de travail, l’organisation, la conciliation vie professionnelle- vie personnelle, la proximité et les droits pour les salariés et les organisations syndicales.

Aucune réponse n’a été apportée par le Président de La Poste.

Pour la CGT, au delà de l’écoute, des engagements concrets doivent être pris. Cela passe déjà par l’abandon de l’actionnariat salarié et l’utilisation des 100 millions d’euros prévus pour cela afin de commencer à ouvrir de nouvelles perspectives et en particulier en termes d’emplois, de salaires et de service public.

Déjà, toutes les organisations syndicales se sont exprimées ensemble en ce sens.

Incontestablement, la mobilisation des salariés doit permettre que ces négociations s’ouvrent dans les meilleurs délais et que les revendications soient enfin prises en compte.

vendredi 16 mars 2012
CGT FAPT

Sarthe : La Poste assigne en référé six grévistes ...

La Poste assigne en référé six grévistes : jugement partagé


Suite au blocage, deux jours de suite, de la direction du groupement du courrier par les grévistes de six centres de tri en Sarthe, la Poste a assigné sept syndicalistes de la CGT en référé pour "entrave". La direction réclamait ainsi la levée immédiate de toute action sur le site en question et 15000 euros de dédommagement.

(Précision 20h05): Le tribunal des référés a débouté La Poste sur cette seconde demande. Cependant, les salariés assignés, ainsi que "toutes autres personnes agissant de leur chef ou présentes sur les lieux" , se voient interdire toute action surle site de la Direction du groupement du courrier. Cela devrait donc mettre fin au blocage, comme demandé par la direction de La Poste. Par ailleurs, les assignés devront s'acquitter d'une partie des frais de procédure.

(Source: lemans.maville.com )

jeudi 15 mars 2012

Conditions de travail: les guichetiers de la Poste en grève

Grève dans les bureaux de Poste pour les conditions de travail

Un mouvement de grève national a touché jeudi certains bureaux de Poste, les syndicats ayant appelé les guichetiers à dénoncer leurs conditions de travail, de rémunération et les suppressions de postes au sein du groupe qui emploie au total quelque 240.000 personnes.



Selon la direction de la Poste, le mouvement initié par les quatre premiers syndicats du groupe, la CGT, SUD, FO et la CFDT, ainsi que la CGC-Unsa, a été suivi par 13,95% des personnels de l'Enseigne (bureaux de postes) appelés à travailler jeudi, soit quelque 7.000 personnes. Au total, l'Enseigne emploie quelque 60.000 personnes.

Le groupe a souligné que "ses autres métiers (courrier, colis, services financiers) n'étaient pas concernés" par le mouvement.

En marge de la grève, des rassemblements de faible ampleur se sont tenus localement.

En Bretagne, où deux cadres du groupe se sont suicidés, le 29 février et le 11 mars, des rassemblements ont réuni une quarantaine de postiers à Rennes et à Quimper (Finistère).

A Lille, un rassemblement devant la direction départementale de La Poste a également réuni environ soixante postiers selon la CGT, tandis qu'à Paris, une soixantaine d'agents se sont rassemblés devant le siège du groupe.



Conditions de travail: les guichetiers de la Poste en grève


"La situation ne peut plus durer. Il est grand temps de dire stop aux réorganisations", a déclaré Régis Blanchot (SUD), lors de ce rassemblement. "Cette journée était prévue depuis plusieurs mois. Elle tombe dans un contexte qui hélas nous donne raison", a-t-il ajouté, allusion aux drames récents.

"Nos conditions de travail se sont fortement aggravées. On est censés envoyer les gens vers les automates. Quelquefois, on est simplement des changeurs de monnaie. Je ne suis pas rentrée à la Poste pour faire ça", a expliqué à l'AFP Sylvie, guichetière depuis 22 ans.

Les syndicats réclament une revalorisation salariale ainsi que l'arrêt des réorganisations et suppressions de poste au sein du groupe, qui compte environ une moitié de fonctionnaires et est devenu il y a deux ans une société anonyme à capitaux publics.

Dans un communiqué commun, ils ont réaffirmé jeudi que "l'amélioration des conditions de vie et de travail des postiers et du service public postal passe avant tout par l'arrêt des restructurations, des réorganisations, de la destruction de l'emploi qui ne visent que la rentabilité".

Appelant la Poste à "ouvrir les yeux sur la situation réelle des postiers", ils ont également réaffirmé leur rejet d'un projet d'actionnariat salarié, cher au PDG Jean-Paul Bailly, jugeant que cela ne "va pas répondre aux situations difficiles que vivent les postiers".

En matière d'emploi, la CGT et SUD affirment que 10.091 postes ont été supprimés en 2011 par le biais de départs non remplacés dans l'ensemble du groupe. L'année précédente, 11.700 postes avaient été supprimés.

La direction de la Poste a fait savoir mi-février qu'elle s'engageait à recruter au moins 10.000 personnes en CDI sur la période 2012-2014, dans le cadre d'un accord soumis à la signature des syndicats.

Après les drames récents qu'a connus le groupe, elle a également entamé un "cycle d'écoute et de dialogue sur la santé et le bien-être au travail".

L'ensemble des syndicats doivent être reçus par le PDG avant la fin de la semaine, la Poste prévoyant de faire ensuite "une première série de propositions".

Dans un communiqué, le Parti socialiste a repris à son compte jeudi certaines revendications des syndicats, notamment sur l'arrêt des réorganisations, réclamant "des mesures urgentes et immédiates" pour remédier "à des conditions de travail dramatiques qui ne cessent de se dégrader".

15/03/2012
(Source:AFP)


" Tous les métiers de l'entreprise La Poste sont concernés par la dégradation des conditions de travail, pourquoi ne pas s'unir dans une revendicaton commune, faire un mouvement de grande ampleur ?...
Ne perdons pas de vue que c'est sur notre dos que cette entreprise fait des bénéfices mais à quel prix pour nous postiers !"


( L'insoumise )

mercredi 14 mars 2012

À La Poste, « nous avons changé de métier »

À La Poste, « nous avons changé de métier »


Inauguré hier, le nouveau « PPDC » de La Poste entend répondre au confort de ses employés, au respect de l'environnement, ainsi qu'aux exigences de tous ses clients, particuliers et pros.



L’entreprise a inauguré lundi sa plateforme à Nicopolis, qui rayonne sur toute la Provence verte, et au-delà. Ergonomie, compétitivité et maîtrise d’énergie sont au cœur des préoccupations

Premier bâtiment de la troisième tranche de Nicopolis. Premier bâtiment basse consommation de La Poste en Paca. Premier bail « vert » de l'entreprise dans la région… C'était l'heure des premières, hier en fin de matinée, dans la zone de Nicopolis, à l'occasion de l'inauguration de la plateforme de préparation et de distribution du courrier (PPDC) de La Poste.

« La zone d'influence est de soixante communes, de Saint-Maximin au Luc et du Gapeau au Verdon », explique son directeur, Albin Rey. « Nous traitons ici plus de cent mille lettres et de quatre mille colis par jour ». Et plus encore selon les périodes (plis électoraux bientôt, colis en fin d'année, etc.). Chaque matin et chaque soir, une fourmilière d'une soixantaine de personnes y entre en action pour réceptionner, trier et renvoyer le courrier. Assisté en cela de deux trieuses automatiques très performantes, « qui lisent et trient environ dix mille cinq cents plis à l'heure, en trois passages ».

De meilleures conditions de travail

Les efforts d'adressage, menés actuellement dans de nombreuses communes, dont Brignoles, devraient eux aussi permettre d'optimiser ces machines et le service final aux usagers. Outre l'espace courrier, le bâtiment de 2 100 m2, sur un terrain de 8 000 m2, reçoit un espace réservé à l'accueil des entreprises, ainsi que des bureaux. « Par rapport à nos anciens locaux, situés en plein cœur de ville, c'est le jour et la nuit », estime encore Albin Rey. « Tout ici est pensé pour optimiser la qualité du travail et améliorer le confort des employés. »

Car si la mécanisation progresse, une part importante du travail demeurera toujours manuelle. Aussi, La Poste a cherché, partout où elle le pouvait, à améliorer les conditions de travail de ses employés. Depuis les casiers modulaires multicolores verticaux plutôt qu'horizontaux, jusqu'aux chariots dont le fond remonte lorsque son poids baisse de manière à rendre son contenu plus accessible, en passant par la praticité d'un bâtiment intégralement de plain-pied.

Cette construction s'intègre par ailleurs pleinement dans « l'un des axes stratégiques majeurs de La Poste à l'heure actuelle, à savoir la réduction des émissions de CO2 ». Une foule d'aménagements (lire ci-dessous)vient ainsi répondre à l'objectif visé : réduire de 50 % les consommations d'énergie, par rapport à un bâtiment conventionnel.

Pour les employés, tout cela représente une grande évolution - si ce n'est une révolution. « Nous avons changé de métier », assure d'ailleurs Albin Rey. « Nous sommes réellement devenus des logisticiens. » Une logistique qui se veut de plus en plus performante, au bénéfice de vos envois postaux.

Publié le mardi 13 mars 2012
(Source: Var Matin - Philippe Zamari)


"On pourrait se croire dans l'entreprise " Bisounours ", c'est limite émouvant !
Ensuite l'évolution et la révolution on en reparlera sans doute très bientôt car je doute que nous ayons les mêmes notions de ces mots ...Par contre lorsque le D.E dit:
« Nous avons changé de métier », sur ce point nous sommes d'accord et malheureusement le mal être de beaucoup de postiers ne vient il pas de là?...

Concernant le coté "écologie", quelque chose doit nous échapper car avant la construction de cette "rayonnante" PPDC, un seul camion venait nous livrer le courrier le matin et maintenant ce sont 2 camions qui viennent ! ...Mais il parait que la maîtrise d’énergie est au cœur des préoccupations avec les performances alors !

Mais d'ici peu des perturbation dans ce monde idyllique risque d'apparaître lorsqu'il faudra aborder un sujet urgent mais qui dérange " la souffrance au travail !


(L'insoumise)

lundi 12 mars 2012

Après un nouveau suicide, les syndicats de la Poste montent au créneau

Après un nouveau suicide, les syndicats de la Poste montent au créneau
Les syndicats de la Poste ont vivement réagi lundi à l'annonce d'un nouveau suicide au sein du groupe, dénonçant à l'unisson un mal-être des salariés, alors que doivent s'ouvrir dans la semaine des discussions avec la direction sur leurs conditions de travail.



Dimanche, un cadre en arrêt maladie a été retrouvé pendu dans un centre de courrier du Finistère. Dix jours plus tôt, un autre cadre s'était défenestré à Rennes après avoir évoqué dans une lettre son "anxiété professionnelle". Et quelque six mois avant, une employée s'était défenestrée à Paris, l'inspection du travail concluant à "une faute caractérisée" de l'entreprise.

"Mal vivre au travail", "malaise énorme, "syndrome dépressif", "mal-être", "souffrance"... Après le drame de dimanche, les syndicats ont tiré la sonnette d'alarme et appelé la direction à agir d'urgence. Celle-ci a annoncé qu'elle ferait "une première série de propositions" après des discussions cette semaine dans le cadre d'"un cycle d'écoute sur la santé au travail", annoncé par le PDG Jean-Paul Bailly après le drame de Rennes.

Pour la CGT, premier syndicat du groupe, "il faut ré-humaniser la Poste" et "stopper immédiatement les réorganisations".

Le syndicat dénonce une course au profit qui engendre une "véritable catastrophe humaine" au sein du groupe, devenu le 1er mars 2010 une société anonyme à capitaux publics. La CGT souligne notamment que la Poste, qui emploie environ 240.000 personnes, a enregistré "plus de 90.000 suppressions d'emploi depuis 2002", dont 11.700 en 2010 et un peu plus de 10.000 en 2011, par le biais de départs non remplacés.

La CGT souligne en outre que dès le printemps 2010, les médecins de prévention décrivaient "une situation alarmante" et appelaient la direction à "engager des actions concrètes pour enrayer ce qui pourrait devenir un processus morbide".

Or, juge la CGT, "rien n'a été fait" et "aujourd'hui, il n'y a de doute pour personne sur la nature professionnelle du mal-être" des postiers.

SUD, deuxième syndicat du groupe, estime également qu'avec le drame de dimanche, "une fois de plus, les conditions de travail, les réorganisations à La Poste, les méthodes managériales sont en cause".

Evoquant un "malaise énorme", le syndicat réclame "l'arrêt pur et simple des réorganisations et des pressions managériales" et prévient que "ne rien faire maintenant, tout de suite, serait criminel".

FO va dans le même sens, réclamant "l'arrêt immédiat des restructurations et réorganisations", "des suppressions d'emplois et des mobilités contraintes".

Pour la CFDT, "la Poste a rompu le contrat social en donnant à sa stratégie de réduction des coûts la primauté sur l'intérêt général des postier(e)s, sacrifiant ainsi son identité sur l'autel de la rentabilité".

"Le syndrome dépressif qui frappe à La Poste est d'une ampleur alarmante", juge le syndicat.

La CGC appelle de son côté la direction à agir de "toute urgence" pour empêcher de nouveaux drames, tandis que la CFTC propose une semaine de deuil et réclame un moratoire sur les réorganisations.

"Il faut que l'entreprise prenne enfin en considération autre chose que la seule rentabilité financière de court terme dans ses choix de gestion", estime la CFTC, qui avait récemment évoqué une "rentabilité attendue par les (actionnaires) de 10%" et dit redouter que cela conduise à "presser encore un peu plus le citron".

M. Bailly avait assuré la semaine dernière qu'il serait "à l'écoute" des propositions syndicales.

"Simplement, comme on l'a déjà dit depuis longtemps, il y a une condition qui nous paraît vraiment essentielle, c'est que ces propositions permettent effectivement de continuer la dynamique d'adaptation de l'entreprise", avait-il ajouté.

(Source:AFP, Mise à jour : lundi 12 mars 2012)

vendredi 9 mars 2012

Angers. Les postiers manifestent devant leur direction

Angers. Les postiers manifestent devant leur direction



Une centaine de postiers venus des centres de Seiches-sur-le-Loir, Saint-Sylvain-d'Anjou, Baugé, Noyant, Châteauneuf-sur-Sarthe et Avrillé ont manifesté vendredi matin devant le siège de la direction de La Poste à Angers.

Ils protestent contre des conditions dégradées, pointent des suppressions de tournées et demandent des effectifs supplémentaires.

Ceux de Seiches avaient l'intention de continuer leur mouvement de grève entamée jeudi 1er mas.


vendredi 09 mars 2012
(Source: Courrier de L-ouest)

Les postiers du 92 occupent la direction nationale de la poste !!!

Les postiers du 92 occupent la direction nationale de la poste !!!



A l'heure où nous écrivons ces quelques lignes ,les postiers du 92 sont à la direction nationale du courrier (111 Bd Brune Paris 14).

En grève depuis plus de 50 jours , ils demandent la mise en place de réelles négociations au niveau départemental , ce que refuse la direction des Hauts-de-Seine depuis le début, préférant faire intervenir des CRS et des huissiers .

Devant l'ampleur du mouvement dans tout le département ,la direction vient à l'instant de reculer et d'accepter l'ouverture de négociation en tripartie : Direction,Postiers,élus du 92.

C'est donc le moment d'augmenter la pression sur la direction de la poste des Hauts de Seine en rejoignant nos collègues au siège de la direction du courrier .



Dès maintenant ,postiers,élus,citoyens allons soutenir les postiers du 92 .



RDV à la direction courrier de la poste au 111 Bd Brune Paris 14


Vendredi 9 mars 2012
(Source: NPA)

PIC de Nice : en lutte pour les emplois !!

Objet: Infos lutte PIC de Nice


PIC de Nice : en lutte pour les emplois !!

Les salariés de la PIC de Nice (350 agents) s’ oppose aux mutations d’office et sont en lutte depuis plusieurs semaines contre les suppressions d’emplois. Suite aux préavis de grèves le trafic est envoyé sur d’autres PIC.

Motifs de la lutte : 27 mutations vers la distri au titre de 2011+ 20 au titre de 2012 en juin + 20 en novembre prochain + 90 départs en retraite non remplacé.

Dans un tract publié le 2 mars la CGT 06 écrivait :

« Près de 30 collègues ont reçu une lettre, ils vont être mutés d’office à la distribution. Après avoir passé plusieurs années au Centre de Tri, La Poste a décidé de les envoyer ailleurs, de leur mettre une pression pour qu’ils partent d’eux même… Déjà près de 150 emplois en moins depuis 2010 Pourtant du travail il y en a ! D’ailleurs la Direction de la PIC est sans cesse obligée de faire appel à des heures supplémentaires, des intérims, pour assurer le trafic. Aujourd’hui face à un mouvement des agents, La Poste a envoyer la totalité du trafic dans d’autres centres, laissant ainsi les agents sans travail. C’est aussi du harcèlement, C’est aussi des méthodes que nous dénonçons !!! ».

Là bas comme ici, on invente le surnombre et le travail précaire se développe : Agir dans l’unité sur toutes les PIC est à l’ordre du jour !

NB : Il pourrait y avoir à la PIC un recours aux califs pour le trafic détourné de Nice, et ce n’est pas forcément le moment de travailler plus……

(Source: CGT POSTE 13)

mercredi 7 mars 2012

La Grèce a pesé sur les résultats de La Poste

La Grèce a pesé sur les résultats de La Poste




Le groupe doit publier ses résultats jeudi. AFP/ERIC PIERMONT


La Poste française a souffert de la crise grecque et a vu son bénéfice net reculer de 13 % en 2011, à 478 millions d'euros contre 550 millions l'année précédente, affirme le quotidien Le Figaro, mercredi 7 mars. Le bénéfice d'exploitation est tombé à 670 millions d'euros contre 784 millions en 2010 (moins 15 %), pour un chiffre d'affaires en hausse de 1,9 %, à 21,3 milliards d'euros, indique le journal.


"Le conseil d'administration sera réuni mercredi et arrêtera les comptes", a uniquement commenté Marie-Aude Dubanchet, directrice de l'information de La Poste. Le groupe doit publier ses résultats jeudi. Le Figaro souligne que la crise grecque a pesé sur les résultats du groupe : La Banque postale a dû provisionner à hauteur de 72 % son portefeuille d'obligations souveraines grecques, soit une charge brute de 240 millions d'euros.



La Poste avait déjà vu son bénéfice net plonger de 21,2 % au premier semestre, en raison déjà d'une provision de 158 millions d'euros prise pour prendre en compte la perte de valeur des titres grecs que détient sa filiale bancaire.

OUVRIR LE CAPITAL AUX SALARIÉS

Par ailleurs, selon le quotidien Les Echos, le conseil d'administration de La Poste doit débattre mercredi d'un projet d'ouverture du capital de l'entreprise publique à ses salariés à hauteur de 2,99 %. La Poste, contactée par l'AFP, n'a pas confirmé ce chiffre, se contentant d'indiquer qu'un "point d'information sera fait sur ce dossier au conseil d'administration" tenu dans la journée. Le projet est porté depuis plusieurs années par son président-directeur général, Jean-Paul Bailly, qui espérait à la fin de l'année dernière convaincre cent cinquante mille des deux cent quatre-vingt mille salariés de souscrire à l'opération, ajoute le journal.

Les Echos précisent que la participation des salariés a été fixée en dessous du seuil de 3 %, car au-delà il aurait fallu créer un poste d'administrateur salarié... et donc réécrire la loi de février 2010 qui fixe précisément la composition du conseil d'administration de La Poste.

(Source: LEMONDE.FR avec Reuters | 07.03.12 | 11h30 • Mis à jour le 07.03.12)

Un rapport critique l'organisation du travail à La Poste

Un rapport critique l'organisation du travail à La Poste



La Poste reste sous le choc du suicide d'un jeune cadre supérieur de 28 ans à Rennes, le 29 février 2012 : un rapport d'expertiste "des liens entre travail et santé" vient d'être remis à la direction de l'entreprise par le cabinet Isast.AFP



Le PDG de La Poste, Jean-Paul Bailly, devait annoncer, mardi 6 mars, "l'ouverture d'un cycle d'écoute et de dialogue sur le bien-être et la santé au travail". La veille, alors que l'entreprise restait sous le choc du suicide, le 29 février, d'un jeune cadre supérieur de 28 ans à Rennes, M. Bailly avait reçu un rapport d'expertise sur les "liens entre travail et santé", rédigé par le cabinet Isast, spécialisé sur la santé au travail.

Ce rapport de 28 pages, daté du 29 février, avait été commandé par le CHSCT (Comité d'hygiène, de sécurité, et des conditions de travail) du centre financier postal de Paris (1 237 employés), sur les conseils de l'Inspection du travail, après le suicide, le 15 septembre 2011, d'une femme de 52 ans, de retour d'un congé pour longue maladie.





Il se montre très critique envers la politique de ressources humaines de l'entreprise publique, en mutation permanente depuis quinze ans : "Les conséquences des changements organisationnels ne sont pas suffisamment prises en compte (...), les questions de travail ne sont pas analysées, les agents et les cadres ne sont pas écoutés alors qu'ils font remonter les problèmes de travail au quotidien. Ceci n'est pas conforme à l'accord sur la santé au travail (signé en 2010) qui affirme favoriser l'expression de tous", peut-on lire en conclusion.

ANALYSE "PSYCHOLOGISANTE" DU TRAVAIL

Le principal grief adressé par l'Isast à La Poste porte sur la médicalisation des problèmes : "l'action reste centrée sur l'individu et non le collectif de travail (...). Les formations sur le stress et sa gestion accréditent l'idée que faire face à une telle organisation de travail est avant tout une histoire d'adaptation personnelle (...), laissant entendre que certaines personnes, de par leur structure de personnalité, seront toujours inadaptées au travail". Le cabinet invite La Poste à une réflexion approfondie sur le lien entre santé et organisation du travail.

Pour les auteurs du rapport, les causes d'un mal-être au travail ne sont pas uniquement à rechercher du côté de la vie personnelle. Or, estiment-ils, La Poste refuse de mettre en cause l'organisation du travail, en "interrogeant le contexte professionnel". "Cette analyse psychologisante du travail est à l'opposé de notre analyse", poursuivent-ils.

Les témoignages de postiers, anonymes, convergeraient : "Les agents ont dit trouver surprenant qu'on les envoie à la médecine du travail comme s'ils étaient malades ou en passe de l'être (...). Les agents seraient (...) la cible de remarques désobligeantes : 'ce n'est pas une annexe de l'asile psychiatrique'".

Par ailleurs, l'expertise évoque des conditions de travail détériorées, dans un contexte de réorganisations, et une perte de sens face à des tâches segmentées et minutées selon leur rentabilité. Un "pilotage de flux" a été mis en place - avec "x minutes pour une ouverture de compte, x minutes pour l'envoi d'un courrier, etc." – qui déconcerterait les agents.

Ainsi, des pochettes sont distribuées le matin aux agents chargés des ouvertures de comptes, des demandes de cartes bancaires, etc. A l'issue de sa vacation, l'agent rend à son supérieur sa pochette avec les tâches non effectuées.

"SURVEILLER LE RENDEMENT DE CHAQUE AGENT"

Cette évaluation par le travail non fait, négative, affecterait le moral des agents. Le découpage des activités, qui ôte du sens à leur travail et ne permet plus de piloter un dossier de A à Z, achèverait de les déstabiliser. La "pesée" des tâches reposerait sur des données datant des années 1990, lorsque les dossiers étaient "moins complexes à traiter".

Ce bilan défavorable trouverait, selon l'Isast, de l'écho chez les chefs d'équipes et les cadres dirigeants. Certains d'entre eux verraient cette organisation du travail comme "une injonction de surveiller le rendement de chaque agent".

S'agissant du suicide de la postière de 52 ans, le rapport se veut prudent. Il évoque des pistes d'explications, dont une prise en charge insuffisante de cette personne lors d'un retour au travail dans lequel elle avait beaucoup investi.

La Poste déclare prendre acte du rapport, qui "nourrira son analyse" face à ces situations difficiles à appréhender. Cependant, l'entreprise publique tient à relativiser la portée d'un document qui, précise-t-elle, a été réalisé avec un tiers des effectifs du centre financier concerné. "Le rapport sera complété avant sa sortie définitive, il y a des choses à corriger", indique un porte-parole.

Surtout, La Poste, dont le souci est de ne pas être comparée à France Télécom, où une vague de suicides avait eu lieu en 2009 et 2010, conduisant au départ du PDG, Didier Lombard, fait valoir son implication en matière de santé au travail. "Nous restons vigilants, mais 2011 montre une diminution de la fréquence et de la gravité des accidents de travail et du nombre de jour d'absences pour maladie", souligne Pascale Duchet-Suchaux, directrice prévention, sécurité et santé au travail.

| 06.03.12 | 13h40 • Mis à jour le 06.03.12 | 16h33
( Source: Anne Michel - Le Monde)

La Poste doit nous respecter : Vivre du travail, pas en mourir !

La Poste doit nous respecter : Vivre du travail, pas en mourir !

mercredi 7 mars 2012



La baisse régulière et drastique des effectifs, l’augmentation de la productivité, les nouvelles tâches, ont influé sur le mauvais état de santé des salariés et leur mal-être au travail. La dégradation physique des conditions de travail se traduit par un nombre croissant d’inaptes. Le travail à La Poste, tel qu’il est organisé aujourd’hui, casse les salaries. Les arrêts maladie sont en expansion et touchent toutes les catégories de personnel. Le décalage entre les missions demandées et les moyens mis en place pour y parvenir est un des facteurs les plus forts de ce mal-être. Il y a toujours un écart entre le travail tel qu’il est prescrit et la réalité de ce qu’il faut pour le réaliser. La différence, c’est la part de l’intelligence humaine et du pouvoir d’agir du salarié pour effectuer correctement la tâche qui lui incombe. Nier cela, et s’obstiner à ne pas le reconnaître, c’est renoncer à un travail bien fait et plonger le salarié dans la souffrance.

Vivre du travail, pas en mourir. C’est le titre d’un tract CGT FAPT sur le mal vivre au travail d’octobre dernier. Ce titre est toujours d’actualité. Les conditions de travail n’ont cessé de se dégrader depuis une décennie. Le bien être par et au travail devient illusoire pour les salariés. Au-delà des conséquences physiques des réorganisations, imposées aux personnels, ce sont aujourd’hui les conséquences psychiques, pouvant aller du malaise … au suicide, qui sont trop souvent sous-évaluées par une hiérarchie plus vigilante sur la gestion des chiffres que sur la gestion humaine. La définition de la Santé par l’Organisation Mondiale de la Santé est celle-ci : « un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité. » Nous savons que veiller à la santé du personnel est une obligation légale pour la hiérarchie, mais cette obligation n’est pas une priorité pour La Poste.

Pour la CGT FAPT, rien n’est irrémédiable. C’est l’organisation du travail qui est le pilier de l’état de santé du personnel. La solution passe par une reconnaissance des personnels et la place centrale de l’humain dans l’organisation du travail. Nous ne le répéterons jamais assez, il faut vivre du travail, pas en mourir. C’est par l’intervention massive des salariés dans l’organisation du travail que nous pourrons éviter de nouveaux drames.

Imposons d’autres choix

CGT FAPT

vendredi 2 mars 2012

Suicide à La Poste: une ultime lettre confie l''"anxiété professionnelle"

Suicide à La Poste: une ultime lettre confie l''"anxiété professionnelle"


Un cadre de La Poste de 28 ans s'est tué mercredi midi en sautant du dernier étage de La Poste République à Rennes, en plein centre-ville et devant des dizaines de personnes, a appris sur place un correspondant de l'AFP.


Jérémy Buan, le jeune cadre supérieur de la Poste qui s'est jeté mercredi du haut de la poste centrale de Rennes a laissé une lettre de désespoir où il dit son "anxiété professionnelle" et son incapacité à vivre dans un "tel contexte opprimant", a déclaré sa compagne vendredi.

"Mon travail ne semble pas apprécié, je suis mis en cause dans mes activités (...) cela a engendré un manque de confiance terrible avec une anxiété permanente. Je préfère ne pas vivre dans un tel contexte opprimant", écrit-il dans cette lettre datée du jour de son suicide.

"J'ai tout pour être heureux, une femme aimante, une fille adorable... mais toute cette anxiété professionnelle a pris le pas sur ma vie privée", poursuit le message que le jeune père de famille a laissé chez lui.

Parfois au bord des larmes, Elodie Briand, sa compagne, a tenu à rencontrer la presse pour lire des extraits de cette lettre et contredire les responsables de la Poste qui parlent de "geste incompréhensible".

"Je fais cette démarche pour que ça ne reproduise plus, parce que d'autres ont été mis au placard comme lui", a dit la jeune femme, dans les locaux de la CFDT à Rennes.

"La Poste ce n'est pas le goulag, c'est clair, mais il y a des situations de souffrance", a souligné Yohann Ménard, un délégué CFDT La Poste, en appelant l'entreprise, en pleine mutation, à "ne pas se voiler la face" après ce "drame du travail".

"On respecte le geste qu'il a fait, il y a de vraies raisons, il faut y travailler et crier qu'il y a des choses qui ne vont pas bien", a ajouté le secrétaire général de l'UD-CFDT 35, Patrice Forgeau qui voit en ce suicide "un acte militant".

Elodie Briand préfère parler d'un "acte de désespoir". A 28 ans, son compagnon avait connu une ascension professionnelle fulgurante: "il avait beaucoup d'ambition, il voulait réussir" mais "sa hiérarchie l'enfonçait et le rabaissait en permanence" et "il se sentait bon à rien", a-t-elle affirmé.

Trois enquêtes ont été ouvertes, par la police judiciaire, l'inspection du travail et le comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT).

La direction du courrier Haute-Bretagne "mettra tout en oeuvre pour que ces enquêtes puissent aboutir au plus tôt et dans les meilleures conditions", affirme un communiqué qui dit "comprendre l'émotion et la douleur de la famille" et exprime "son soutien à l'ensemble des postiers touchés".

Recruté comme simple facteur en 2003 à Rennes, Jérémy Buan avait été promu cadre supérieur après un concours interne en 2009, puis envoyé dans les Côtes d'Armor pour deux postes d'encadrement, selon la Poste.

Il avait demandé un rapprochement familial après la naissance de fille, en octobre, et de retour à Rennes, avait été affecté à un poste "d'un grade inférieur au sien", selon la CFDT.

A la direction du courrier Haute-Bretagne, on confirme qu'il "occupait un poste de niveau inférieur au sien mais avait conservé son grade et sa rémunération". "Ce poste lui avait été donné de manière à répondre favorablement à sa demande de rapprochement géographique car il n'y en avait pas d'autre disponible", selon la même source.

En hommage à leur collègue, les syndicats appellent à un rassemblement lundi à 12h00 sur les lieux du drame. Sur le plan de la procédure, la CFDT et la CGT demandent que l'accident de travail soit retenu.

( Source : Le nouvel observateur - Créé le 02-03-2012 à 17h53 -)

jeudi 1 mars 2012

PETITION : SUICIDE A LA POSTE" BRISONS LE TABOU "

Désolée je ne sais pas mettre les liens sur le blog mais voici à nouveau les coordonnées pour accèder à la pétition déjà diffusé dans un précédent message.

Je précise que cette pétition est l'initiative de postiers dévoués qui n'hésitent pas à aider et soutenir leurs collègues postiers.

Je les salue avec un grand merci.

http://www.petitionenligne.fr/petition/suicides-a-la-poste-brisons-le-tabou/2143


(L'insoumise)

Tristesse et colère ...

Est-ce que les suicides à La Poste vont rester encore longtemps sans réaction ?

Combien de vies détruites et supprimées faudra-t-il avant que des mesures soient enfin prisent pour que ça s’arrête ?

Pouvez vous encore dormir tranquille vous qui au nom de la rentabilité, vous qui pour du fric ou par peur fermés les yeux ?

Vous n’êtes pourtant pas à l’abri demain ça peut être vous, ça peut être moi et je ne suis plus fière de travailler dans l’entreprise La Poste !

Je présente mes sincères condoléances à la famille et aux proches de notre collègue de Rennes qui à 28 ans avait la vie devant lui, quel gachis!

Une minute de silence sera faite dans mon bureau,( malheureusement ces derniers temps pour les mêmes raisons un peu trop souvent )
Par respect, par compassion que tous les postiers respectent cette minute de silence
(je sais que certains dans d'autres régions du pays ont déjà pris cette initiative )
Merci pour lui pour sa famille.

Rassurez vous La Poste ne sera pas ruinée pour ça !

(L'insoumise )

mercredi 29 février 2012

Un cadre de La Poste se tue en se défenestrant au centre-ville de Rennes

29/02/2012 à 19:44

Un cadre de La Poste se tue en se défenestrant au centre-ville de Rennes

Un jeune cadre de La Poste de 28 ans s'est tué mercredi midi en sautant du dernier étage de La Poste République à Rennes, en plein centre-ville et devant des dizaines de personnes, a appris sur place un correspondant de l'AFP.




Ancien facteur et jeune père, Jérémy, 28 ans, avait rapidement évolué pour devenir cadre, selon des sources concordantes.

"Il avait bénéficié d'une promotion pour être encadrant à Lannion (Côtes-d'Armor)", mais "pour des raisons personnelles il avait souhaité revenir en Ille-et-Vilaine", a expliqué à l'AFP Lionel Herrouin, directeur des ressources humaines de la direction courrier de Haute-Bretagne.

Le 1er janvier 2012, il était donc affecté à la direction opérationnelle territoriale du courrier, située au dernier étage de La Poste République à Rennes, avant d'être affecté le 1er février "sur un centre courrier de notre plateforme de distribution du courrier de Rennes Nord", selon le responsable.

"C'est pour ça que pour nous ce geste est incompréhensible", a expliqué le DRH, qui précise que le salarié était suivi dans le cadre de sa mobilité mais, selon lui, "il n'y a pas eu de signe de nature à nous alerter" avant le drame de mercredi.



Avant de se suicider, il a laissé une lettre expliquant son geste dans la salle de réunion du 4e étage d'où il a sauté vers midi, selon des sources concordantes.

Mais le contenu de cette lettre n'a pas été divulgué.

Selon un communiqué de la CGC, le jeune cadre était "directeur du centre courrier de Lannion", avant de revenir à Rennes.

Le syndicat de cadres a prévenu qu'il "ne restera pas sans réagir face à ce nouveau suicide survenu dans l'entreprise", et "se demande notamment si ce postier, jeune cadre plein d'avenir, a bénéficié de toute l'aide, de toute l'écoute et de toute l'attention indispensable à la suite de son changement de fonction".

Même si "les raisons d'un suicide sont toujours complexes", "les conditions globales de travail faites aujourd'hui de restructurations incessantes et de mobilités permanentes sont déstabilisantes pour l'ensemble du personne de La Poste", a souligné de son côté SUD PTT, dans un communiqué.

Les syndicats ont demandé d'urgence une réunion du CHSCT de La Poste mercredi et cette réunion se tiendra jeudi, a confirmé à l'AFP le DRH.

Sur place, les salariés de La Poste de Rennes sont tous "très choqués", ont affirmé les syndicats, et une cellule d'aide psychologique a été mise en place, a précisé la direction.

"Venant après le suicide d'une collègue du centre financier de Paris, ce suicide est pour nous le suicide de trop", a considéré SUD-PTT.

Une enquête de police est en cours pour tenter d'expliquer les causes du drame.

Le 15 septembre 2011, une salariée de 52 ans s'était défenestrée du 4e étage du bâtiment situé à Paris (XVe) après un congé longue maladie pour dépression.

L'inspection du travail avait conclu à "une faute caractérisée" de l'entreprise et mis en cause pour "homicide involontaire" le PDG de La Poste, Jean-Paul Bailly, et le chef d'établissement du Centre financier.

(Source: AFP)

dimanche 26 février 2012

Elne : La Poste annonce des mesures d'urgence

Elne

La Poste annonce des mesures d'urgence


A la question, "Rencontrez-vous des difficultés avec la réception du courrier ?", les habitants sont unanimes. Unanimes dans l'exaspération. Le petit test mené hier à travers la commune donne une idée des problèmes que pose la distribution du courrier depuis des mois. Retards et erreurs sont devenus le train train habituel des habitants. "J'ai la preuve que trois lettres qui m'ont été adressées ne sont jamais arrivées chez moi. Et je ne parle pas des retards", signale Roger, du côté de la rue Dagobert. Pas loin de là, c'est la famille Tubert qui fulmine. "On n'en peut plus des erreurs de destinataires. Je reçois très fréquemment le courrier de mon cousin qui habite à Latour-bas-Elne. Sans parler de courriers de personnes que je ne connais pas et qui sont déposés dans ma boîte aux lettres. C'est incroyable". La confusion sur le destinataire reste sans conteste le maillon faible du système.

Erreurs à répétition

Georgette ne compte plus ces erreurs à répétition. Mais ce qu'elle déplore également, c'est l'heure à laquelle les facteurs distribuent le courrier. "C'est parfois 14 h ou 15 h et on l'attend encore. Il m'est arrivé de voir passer le facteur à 16 h", raconte-t-elle. Et Henri Tubert d'enfoncer le clou. "C'est simple, j'ai l'impression de jouer au facteur dans mon quartier tellement il y a d'erreurs. C'est un signe que le service public est en train de disparaître". L'opinion est largement partagée dans le village. La dernière mobilisation en date (NDLR : le 11 février dernier) en témoigne.



Cinq facteurs bientôt recrutés

Mais entre-temps, La Poste a décidé de bouger. Tardivement, certes, mais avec l'intention de régler le problème. Ou d'améliorer en tout cas la situation. "Considérant les huit titulaires en arrêt longue maladie, nous allons procéder au recrutement de cinq nouveaux facteurs sur le secteur", annonce Martial Dominguez, directeur du groupement courrier dans les P.-O. "Ces cinq facteurs seront titularisés. Deux d'entre eux viendront renforcer les équipes très rapidement. Les trois autres, au cours de l'été. D'ici là, on comblera les absences avec les CDD", assure-t-il. Et d'ajouter : "Nous sommes conscients des difficultés. Notamment en raison des CDD qui n'ont pas la même maîtrise du métier. Mais je tiens à souligner que nous mettons tout en oeuvre pour un retour à une situation normale au centre courrier d'Elne", conclut-il

(Source: Lindependant - Le 23/02/2012 par Martial Mehr)

Préavis de grève pour la journée du mercredi 29 février 2012

La CGT Fapt • Branche Postale



Préavis de grève pour la journée du mercredi 29 février 2012



Monsieur le Président Directeur Général,

Dans le cadre de la journée européenne de mobilisation et de manifestations, notre Fédération dépose un préavis de grève de 24 heures pour la journée du Mercredi 29 février 2012 couvrant l’ensemble des personnels, fonctionnaires, contractuels de droit public ou privé, cadres ou non cadres, de tous les services de la Poste, et pour tous les régimes de travail, y compris cycliques ou assimilés, à partir du mardi 28 février à la prise de service jusqu’au samedi 3 mars fin de service des brigades de nuit. Elle appelle les salariés à décider de la grève dans les services.


Les choix patronaux et gouvernementaux instaurant rigueur et austérité ne font que renforcer la dégradation de la situation économique et sociale, partout en Europe. La signature d’un nouveau traité, élaboré sans consultation démocratique, généraliserait l’austérité et enfoncerait les pays dans la crise et appauvrirait plus encore les peuples.

En France, comme en Europe, d’autres solutions sont nécessaires. La CGT porte 10 exigences pour sortir de la crise, en finir avec la dictature des marchés financiers, relancer durablement l’économie et oeuvrer au progrès social.  revaloriser les salaires, les pensions et les minima sociaux,  contrôler les aides publiques aux entreprises,  contraindre les entreprises à des alternatives aux licenciements,  suppression des exonérations fiscales et sociales sur les heures supplémentaires,  stopper les suppressions d’emplois,  développer les politiques publiques et les moyens des services publics,  réformer la fiscalité en profondeur,  créer un pôle financier public et établir un mécanisme de crédits à taux réduits pour financer l’investissement productif (l’emploi, la formation, la recherche, les équipements),  taxer les mouvements spéculatifs de capitaux et éradiquer les paradis fiscaux et mettre en place un fond européen de solidarité sociale et de développement économique.

La Poste, par ses choix stratégiques et financiers et son refus de répondre aux revendications du personnel, contribue à alimenter la crise économique et sociale comme la crise sociale interne au sein de la Poste et de l’ensemble du groupe.

La direction a la responsabilité, et les moyens, de répondre aux besoins de son personnel, dont les revendications portent notamment sur :

L’emploi :
le remplacement de chaque départ, la création des emplois nécessaires, l’embauche à temps plein en CDI de tous les salariés en contrat précaire (intérimaire, CDD) et en contrat de formation (apprentis, contrat en alternance, contrat pro, …), la titularisation des contractuels, l’ouverture de concours de fonctionnaires,

Le pouvoir d’achat :
Revalorisation de toutes les grilles indiciaires et de salaires sur la base d’un SMIC à 1700€ brut et, pour les cadres, sur la base du plafond de la Sécu (3031€ brut),
le versement d’une prime exceptionnelle de 400 €uros à tous les personnels du groupe au titre des résultats de 2011,
la reconnaissance des qualifications par une revalorisation des grilles indiciaires et salariales,
la déclinaison des mesures Fonction Publique pour les fonctionnaires rattachés à un niveau équivalent aux catégories B et C,
une véritable promotion pour tous, classifiés et reclassés et une reconstitution de carrière pour les agents reclassés actifs et retraités,
le 13ème mois pour tous, la revalorisation des Compléments Poste,
50 points d’indice coup de chapeau 6 mois avant le départ à la retraite pour les AFO et une mesure similaire pour les ACO,
la prise en charge par l’employeur des jours de carences,

Les conditions de travail :
le retour au droit à la retraite à 60 ans à taux plein et aux départs anticipés dès 55 ans avec bonification d’un trimestre par année pour les métiers pénibles,
la reconnaissance, la prévention et la réparation de la pénibilité pour l’ensemble des métiers,
des mesures spécifiques permettant aux salariés éligibles au service actif de prendre leur retraite dès l’ouverture de leurs droits,
le respect des rythmes biologiques et de la vie professionnelle, vie privée,
l’arrêt de toute forme de pressions,

le service public :
l’amélioration des conditions de travail et l’arrêt des réorganisations, restructurations qui suppriment des emplois, qui dégradent le service rendu et remettent en cause la santé du personnel,
le développement du service public postal en s’appuyant sur le savoir-faire des postiers à partir de l’unicité de La Poste et de la complémentarité de ses activités, la distribution 6 jours sur 7, le respect du J + 1, une véritable présence postale sur tout le territoire, la sécurité de l’épargne, l’accessibilité et le droit au compte pour tous,

Il est urgent et nécessaire d’ouvrir de véritables chantiers de négociations sur l’organisation, le contenu du travail, les conditions de travail, la reconnaissance, la finalité et la valorisation du travail. De véritables relations sociales nécessitent le respect de la démocratie, l’arrêt de la répression et de la criminalisation de l’action syndicale, l’arrêt des sanctions, menaces et pressions de toutes sortes, l’amélioration des moyens et des droits pour les personnels et leurs organisations syndicales, et pour le Groupe avec la mise en place d’une véritable instance dont les prérogatives et fonctionnement s’apparentent à ceux d’un comité de Groupe

La CGT Fapt • Branche Postale

Une ancienne cadre supérieure de France Télécom fait reconnaître son «harcèlement moral» par la justice

Une ancienne cadre supérieure de France Télécom fait reconnaître son «harcèlement moral» par la justice


Médiapart - 26 février 2012 | Par Mathieu Magnaudeix


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Renée L. a enfin obtenu gain de cause. Cette ancienne cadre de France Télécom avait entamé sa première procédure aux prud'hommes en 2000, afin de faire reconnaître qu'elle avait été victime de “harcèlement moral” de la part de deux anciens supérieurs hiérarchiques. Déboutée en 2006, Renée L., 62 ans, a vu sa persévérance récompensée. Le 20 octobre 2011, après douze ans de procédures, la chambre sociale de la cour d'appel de Paris a condamné non pas les deux dirigeants mais l'entreprise à verser près de 170 000 euros d'indemnités à son ancienne salariée, selon le jugement dont Mediapart a eu connaissance.


Les juges ont estimé que Renée L. a bien été victime de «harcèlement moral» au cours des années quatre-vingt-dix et que la rupture de son contrat de travail en 2000, dénué de «cause réelle et sérieuse», est «imputable à la société France Télécom». L'entreprise ne s'étant pas pourvue en cassation, le jugement est considéré comme définitif. «Nous ne ferons pas de pourvoi en cassation sur cette triste affaire qui date de plus de quinze ans», confirme un porte-parole d'Orange.


A la suite d'une plainte au pénal des syndicats contre France Télécom pour “harcèlement moral” et “mise en danger de la vie d'autrui”, deux juges d'instruction enquêtent depuis plusieurs mois sur une cinquantaine de suicides récents, dont certains très médiatisés, qui ont endeuillé l'entreprise depuis 2008, révélant l'ampleur de la souffrance au travail et de la crise sociale dans l'entreprise.



Mais en attendant un éventuel procès pénal, impliquant peut-être d'anciens dirigeants, les jugements qui reconnaissent le “harcèlement moral” à France Télécom ne sont pas si fréquents. Depuis le début des années 2000, de nombreux cadres ont certes témoigné face caméra sur la souffrance au travail à France Télécom, mais peu ont obtenu gain de cause devant les tribunaux. En 2010, France Télécom avait toutefois été condamné par la cour d'appel de Paris à verser 400 000 euros à un ex-haut cadre de l'entreprise pour “harcèlement moral”.



Concernant Renée L., les faits remontent à plus de douze ans. Une affaire qui rappelle qu'avant les graves dérives managériales observées sous le règne de l'ancien PDG, Didier Lombard, France Télécom a eu recours dès les années quatre-vingt-dix à des méthodes de management brutales pour réduire ses sureffectifs de fonctionnaires. «Il s'agit d'une affaire assez emblématique de l'effet des restructurations qui ont eu cours à France Télécom dès cette époque», analyse le journaliste Dominique Decèze, auteur en 2004 de La Machine à broyer, un des premiers ouvrages à avoir souligné le mal-être au travail grandissant chez France Télécom, bien avant la série médiatisée de suicides. «A l'époque, les transformations technologiques s'accompagnent d'une évolution radicale des méthodes de management, extrêmement délétère pour les personnels. Elle concerne aussi bien le réparateur de ligne PTT qui se retrouve soudain dans un call-center à répondre aux sollicitations des clients que des cadres supérieurs qui ont fait toute leur carrière avec une certaine idée du service public dans l'administration des télécoms et se retrouvent très malmenés dans la nouvelle organisation.»




Dès la fin des années quatre-vingt-dix, des ergonomes et des médecins du travail avaient alerté sur la souffrance au travail grandissante dans l'entreprise. «Dès cette époque, il était possible d'apprécier quantitativement et qualitativement la souffrance des personnels. Les arrêts maladie explosaient, les personnels n'allaient pas bien», poursuit Dominique Decèze.



Raser les murs

Assise dans son salon d'un appartement de la proche banlieue ouest de Paris, Renée L. (qui n'a pas souhaité que son nom de famille soit publié) raconte son histoire. Le récit est précis, les faits étayés par des documents et des photos. Mais dès qu'elle fouille dans ses dossiers à la recherche d'un papier, elle est saisie par la panique. «J'ai encore du mal à rester sereine quand je parle de tout ça.»



Pour Renée, les ennuis ont commencé au milieu des années quatre-vingt-dix. En 1990, l'ancienne administration des télécoms est devenue une entreprise publique. Elle sera transformée en société anonyme en 1996, avant d'être cotée en bourse l'année suivante, sous le gouvernement de gauche de Lionel Jospin. Au cours des années suivantes, l'Etat se désengage progressivement. Aujourd'hui, il ne détient plus que 27 % du capital.



Renée, fonctionnaire entrée aux PTT comme traductrice en 1979, avait jusque-là gravi tous les échelons de l'administration des télécoms. Au début des années quatre-vingt-dix, elle intègre la Direction du développement international comme responsable presse, relations publiques et mécénat. Elle vit comme bien des salariés la privatisation progressive de l'entreprise. En 1993, on lui propose de devenir un agent du privé, avec une rémunération variable en fonction de ses performances et des résultats de France Télécom. Le choix étant optionnel, Renée décide de rester dans le giron de la fonction publique. Cette décision, dit-elle, coïncide avec le début de ses problèmes au travail.



Les brimades se succèdent. Dès mars 1994, Renée consulte un psychiatre qui relie ses troubles à un «contexte de travail décrit comme particulièrement éprouvant». En 1995, elle passe au bureau en rentrant de vacances : sa clé ne marche plus, son bureau a été déménagé dans une pièce attenante, les dossiers sont jetés dans des caisses en plastique. «Ça m'a rendu malade, j'ai craqué.» S'ensuit un congé longue maladie d'un an.



La fin de sa carrière à France Télécom sera chaotique. En 1997, elle est officiellement en congé thérapeutique mais reste en réalité à son domicile : France Télécom ne lui a donné aucune affectation. Début 1998, elle réintègre la direction du développement international, accepte même d'adopter le statut de droit privé. Elle déchante vite : dans le nouvel organigramme, elle est rétrogradée à l'échelon le plus bas, «au même niveau que les chauffeurs de service», mentionnent les juges, qui y voient la preuve d'une «mise à l'écart et d'un dénigrement des compétences». «J'étais habituée à parler avec les dirigeants et voilà que je me retrouvais au fin fond de l'organigramme», dit-elle.



Quelques semaines plus tard, la direction quitte les locaux de Montrouge pour rejoindre le quartier parisien de Montparnasse. Renée L., au contraire de ses collègues, n'est pas du déménagement. Ni badge ni bureau pour elle dans les nouveaux locaux. Toute la direction de l'international a déménagé, sauf Renée, qui reste une semaine dans le bâtiment vidé de ses occupants, sans électricité ni climatisation. Devant les juges, l'employé chargé du déménagement a affirmé qu'il avait reçu l'ordre du secrétaire général de la direction, Alain M., de ne pas la déménager.



Finalement, Renée est installée dans un bâtiment France Télécom à Arcueil (Val-de-Marne). Les locaux sont presque vides. «J'étais isolée, toute seule au 6e étage, du matin au soir. Dans les couloirs, il n'y avait pas de lumière, je rasais les murs.» En juin 2000, Renée, qui n'a plus aucune mission, prend acte de la rupture de son contrat de travail. Elle lance une procédure aux prud'hommes à l'encontre de deux supérieurs hiérarchiques, dont le directeur de la division, pour faire reconnaître le harcèlement moral.



En 2006, un premier jugement la déboute. Six ans et une grave crise sociale chez Orange France Télécom plus tard, qui a mis en lumière les graves dérives managériales de l'opérateur télécom, le harcèlement moral est enfin reconnu. «Les faits (...) établissent tant isolément que pris ensemble des actes constitutifs de harcèlement, estiment les juges. (...) Le harcèlement moral à l'encontre de la salariée étant établi, la rupture du contrat de travail est imputable à la société France Télécom.»



Ses supérieurs hiérarchiques ne sont pas poursuivis. Renée aurait souhaité qu'ils rendent des comptes, mais elle ne se pourvoira pas en cassation. «J'en ai marre», dit-elle. Aujourd'hui, elle se sent à la fois «soulagée» et amère : «Cette histoire, c'est tout de même un énorme gâchis, dit-elle. Cet argent ne compensera jamais une carrière ruinée, les problèmes de santé, la précarité dans laquelle j'ai vécu pendant des années et les conséquences sur ma vie privée.»




Du côté de France Télécom, un porte-parole affirme que ce genre d'affaire appartient au passé. «Notre groupe a vécu une mutation profonde qui s'est traduit par la crise sociale de 2009. Depuis, nous avons fait évoluer le modèle de l'entreprise : son organisation, sa culture managériale, ses relations sociales.»




Sollicité par Mediapart, Jean-Paul Teissonnière, l'avocat des syndicats de France Télécom dans la plainte au pénal contre l'entreprise et ses anciens dirigeants, salue lui une «décision sans doute importante», qui «reconnaît le cadre organisationnel du harcèlement» à France Télécom et «rappelle que ce que nous avons décrit dans notre plainte existait depuis longtemps».