lundi 30 avril 2012

Manif 1 Mai

Face aux provocations de Mr Sarkosy à l’égard des travailleurs de son mépris pour les syndicats soyons nombreux demain dans les rues à lui montrer que notre revendication première est qu’il se casse, montrons aussi notre refus d’une droite extrémiste et dangereuse. Montrons enfin à ces gens avides de pouvoir que les travailleurs sont là, la lutte des classes est toujours là pour l'amélioration des conditions de vie et de travail. Plus nombreux plus fort plus efficace !!! (L'insoumise)

Rendez- vous manifs 1 mai

TOULON : Place de la Liberté à 10 H. 30. - DRAGUIGNAN : Sous-Préfecture à 10 H. 30. - ST RAPHAEL : Square de Provence (vieux port) à 10 H. 30. - UL du GOLFE : Rond Point du Leclerc (COGOLIN) à 10 H. 30. - BRIGNOLES : 10H.30 Gare des cars Soyons nombreux dans les rues demain, le 1 mai appartient aux travailleurs pas aux magouilleurs ! (L'insoumise)

samedi 7 avril 2012

Unanimes, les syndicats claquent La Poste

Conditions de travail

Unanimes, les syndicats claquent La Poste
vendredi 6 avril 2012, par F. Dayan

Conviées par le PDG de la Poste, Jean-Paul Bailly, à une une réunion plénière le 5 avril suite au calendrier fixé par dans le cadre du projet du « Grand dialogue », les fédérations CGT, SUD, FO, CFDT, CGC/UNSA et CFTC ont finalement quitté la salle de réunion et rédigé une réaction commune.


Les organisations syndicales CGT, SUD, FO, CFDT, CGC/UNSA et CFTC ont affirmé leur volonté d’aboutir sur de véritables négociations sur l’organisation, les conditions et le contenu du travail à la Poste par l’instauration d’un véritable dialogue social et notamment sur l’urgence de mesures concrètes pour les personnels.

Les organisations syndicales CGT, SUD, FO, CFDT, CGC/UNSA et CFTC considèrent qu’il est plus que temps que la direction de la Poste ouvre les yeux sur la situation réelle des postières et des postiers. La gravité de ce qui se passe aujourd’hui à la Poste exige bien plus qu’une simple écoute. La direction doit répondre à son obligation de résultats quant à la préservation de la santé de ses salariés.

L’amélioration des conditions de vie et de travail des postières et des postiers et du service public postal, passe avant tout par l’arrêt ou le gel des restructurations, des réorganisations, de la destruction de l’emploi qui ne visent que la rentabilité. Ceci afin d’aborder les négociations avec plus de sérénité.

Alors que les organisations syndicales étaient prêtes à s’engager dans un débat et une négociation constructive ; la Poste a refusé d’entendre et de répondre à la demande unanime des organisations syndicales de faire une pause dans les réorganisations, restructurations jusqu’à la date du rendu du rapport de la commission Kaspar. Cela n’a donc pas permis d’entamer la négociation sur les mesures immédiates et a conduit les fédérations syndicales à quitter la salle.

CGT

mardi 3 avril 2012

Grève des facteurs des Hauts-de-Seine...

Grève des facteurs des Hauts-de-Seine. Après 64 jours, une défaite pour la direction




L’occupation du siège national du 9 mars et l’intervention des élus aux côtés des grévistes avait permis d’obtenir des négociations. La direction de La Poste des Hauts-de-Seine s’était engagée dans ces négociations à faire intervenir à Nanterre un cabinet d’expertise choisi par le CHSCT qui aurait la possibilité de remettre en cause les suppressions d’emplois.

La direction est revenue sur ses promesses en fin de semaine dernière. La réaction ne s’est pas fait attendre : un débrayage massif à Malakoff/Vanves et surtout à Nanterre ont obligé la direction à revoir sa copie et à proposer un protocole qui a été signé lundi dernier. La Poste s’engage à respecter les préconisations du cabinet d’expertise, y compris en termes de créations d’emplois. L’intervention d’un tel cabinet crée un précédent qui va, espérons-le, peser au niveau national.




Les réorganisations des autres bureaux (Malakoff/Vanves, Montrouge, Fontenay) ne seront pas mises en place avant le 15 octobre.

Un collègue en CDD de Malakoff/Vanves est titularisé sur site et un collègue qui a enchaîné huit ans de CDD a quant à lui son CDI à Fontenay, sans aucune condition et avec reprise d’ancienneté.
En cumulant la neutralisation des jours de grève obtenue dans le protocole et la caisse de grève, entre 50 et 60 % des jours de grève, en fonction des bureaux, sont payés pour les grévistes ayant fait le conflit de bout en bout.


Toutes les revendications des grévistes n’ont pas été satisfaites, mais il s’agit clairement d’une défaite pour la direction qui a cherché quasiment jusqu’au dernier moment à rejeter en bloc leurs revendications.


La stratégie des grévistes a payé. Une fois que Nanterre a démarré le conflit le 16 janvier, et malgré l’envoi par la direction de treize fourgons de CRS, les postiers ont opté pour une politique d’extension de la grève. Ils ont ainsi pu regrouper un maximum de forces et étendre le conflit.

Au moment même où le nombre de grévistes atteignait son pic, la direction a réussi à semer la zizanie en convaincant une partie des grévistes qu’il fallait négocier de manière séparée, sans les syndicats.


Malgré tout, favorisés par le contexte de discussions sur la souffrance au travail à La Poste, les postiers ont réussi dans les deux dernières semaines du conflit à regrouper un maximum de soutiens autour d’eux (élus locaux et nationaux du PS, Front de Gauche...). Il a aussi fallu frapper fort en visant directement le siège national pour ébranler la direction. Le coup de grâce a été porté quand les grévistes ont surmonté leurs divergences et exigé ensemble que la direction respecte sa parole.



Au moment où le PDG de La Poste parle d’ « ajustements » concernant les réorganisations, l’issue de la grève dans le 92 est un encouragement à élargir la lutte. Les grévistes du 92 ont acquis une expérience de lutte commune entre bureaux. Ils ont adopté un appel à l’ensemble de leurs collègues postiers à une réunion nationale les 2 et 3 juin pour regrouper les équipes ayant mené ou comptant mener des bagarres contre les réorganisations et pour les salaires.


Vendredi 23 mars 2012
(Source: NPA92)

lundi 2 avril 2012

Assez de drames : il faut des actes

La CGT Fapt • Branche Postale


Assez de drames à La Poste : il faut des actes

lundi 2 avril 2012


Pétition nationale LP mars 2012



Assez de drames : il faut des actes

Suicides, souffrance au travail et mal vie, pour arrêter cette spirale infernale, il est urgent de remettre l’Humain au cœur de l’organisation.


L’arrêt ou le gel des restructurations, réorganisations dans tous les métiers qui ne visent que la rentabilité ;
L’ouverture sans délai de véritables négociations nationales sur l’organisation, les conditions, le contenu et la finalité du travail à la Poste ;
La reconstitution de véritables réseaux de ressources humaines de proximité et de santé – sécurité au travail
L’application d’une véritable politique de prévention, de santé et sécurité au travail
L’arrêt des pressions, répressions, à l’origine de la souffrance au travail
L’arrêt des suppressions de postes et d’emplois systématiques dans le cadre des restructurations, des fermetures de bureaux de poste ou services
Une politique managériale basée sur le respect des individus.

"Pétition en ligne sur le site CGT FAPT"