mercredi 7 mars 2012

La Poste doit nous respecter : Vivre du travail, pas en mourir !

La Poste doit nous respecter : Vivre du travail, pas en mourir !

mercredi 7 mars 2012



La baisse régulière et drastique des effectifs, l’augmentation de la productivité, les nouvelles tâches, ont influé sur le mauvais état de santé des salariés et leur mal-être au travail. La dégradation physique des conditions de travail se traduit par un nombre croissant d’inaptes. Le travail à La Poste, tel qu’il est organisé aujourd’hui, casse les salaries. Les arrêts maladie sont en expansion et touchent toutes les catégories de personnel. Le décalage entre les missions demandées et les moyens mis en place pour y parvenir est un des facteurs les plus forts de ce mal-être. Il y a toujours un écart entre le travail tel qu’il est prescrit et la réalité de ce qu’il faut pour le réaliser. La différence, c’est la part de l’intelligence humaine et du pouvoir d’agir du salarié pour effectuer correctement la tâche qui lui incombe. Nier cela, et s’obstiner à ne pas le reconnaître, c’est renoncer à un travail bien fait et plonger le salarié dans la souffrance.

Vivre du travail, pas en mourir. C’est le titre d’un tract CGT FAPT sur le mal vivre au travail d’octobre dernier. Ce titre est toujours d’actualité. Les conditions de travail n’ont cessé de se dégrader depuis une décennie. Le bien être par et au travail devient illusoire pour les salariés. Au-delà des conséquences physiques des réorganisations, imposées aux personnels, ce sont aujourd’hui les conséquences psychiques, pouvant aller du malaise … au suicide, qui sont trop souvent sous-évaluées par une hiérarchie plus vigilante sur la gestion des chiffres que sur la gestion humaine. La définition de la Santé par l’Organisation Mondiale de la Santé est celle-ci : « un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité. » Nous savons que veiller à la santé du personnel est une obligation légale pour la hiérarchie, mais cette obligation n’est pas une priorité pour La Poste.

Pour la CGT FAPT, rien n’est irrémédiable. C’est l’organisation du travail qui est le pilier de l’état de santé du personnel. La solution passe par une reconnaissance des personnels et la place centrale de l’humain dans l’organisation du travail. Nous ne le répéterons jamais assez, il faut vivre du travail, pas en mourir. C’est par l’intervention massive des salariés dans l’organisation du travail que nous pourrons éviter de nouveaux drames.

Imposons d’autres choix

CGT FAPT

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