lundi 31 mai 2010

Guadeloupe: Fin de la grève à la Poste de Sainte-Rose

Guadeloupe | Social

Fin de la grève à la Poste de Sainte-Rose

Après 68 jours de grève, un accord a été trouvé entre les salariés affiliés à la CGTG et la direction de la Poste de Sainte-Rose. Les bureaux ont rouvert leurs portes samedi matin.

Entamé le 23 mars dernier, le mouvement de protestation d’une partie du personnel s’est donc achevé en fin de semaine dernière.

Tous les points de revendications ont été satisfaits, dont la transformation de contrats CDD en contrats CDI.

Autre point acté : la mise en place d’un CHSCT, un Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail.

Le travail a donc repris normalement samedi. Le courrier sera de nouveau distribué et les opérations postales de nouveau possibles.

Paru le 31.05.2010
(Source: DOMactu.com)

"L'insoumise"

Rouen : grève des salariés de Coliposte

Grève des salariés de Coliposte, le 28 mai, à Saint-Etienne-du-Rouvray

France 3 Normandie

Les livreurs de la filiale de La Poste sont en grève. La livraison des colis est perturbée dans l'agglo rouennaise


Depuis le 28 mai au matin les salariés de Coliposte, situés à Saint-Etienne-du-Rouvray, sont en grève. Une grève particulièrement suivie. D'après les syndicats, 90%des employés de cette filiale du groupe La Poste sont mobilisés.

Certains colis sont livrés mais la distribution reste très perturbée au moins jusqu'au 29 mai, voire en début de semaine prochaine. Les salariés remettent en cause la réorganisation du travail. La direction souhaite augmenter le nombre de colis livrés durant la journée. Les syndicats sont opposés à cette réforme et refusent que les tournées soient plus chargées.

Paru le 28/05/2010
(Source: Info Haute-Normandie)

"L'insoumise"

Coulommiers Distribution : ils ont voté la grève.

Coulommiers Distribution : ils ont voté la grève.
Secteur postal

Ce matin, 31 mai 2010, l'ensemble des agents de Coulommiers CDIS (courrier, colis, cabine) a voté massivement la grève illimitée à compter du 7 juin. Il faut dire que dans la "première vague" de réorganisation, 4 tournées avaient été supprimées. Cette fois-ci, ce sont trois nouveaux emplois que la Poste veut supprimer (2 à la distri, 1 au service arrière)

Alors trop c'est trop. Après échange local avec les syndicats CGT FAPT 77 et SUD PTT 77, elles et ils ont voté contre la restructuration, contre les suppressions d'emploi.
(Préavis sur le site)

La Poste, et tout particulièrement au Courrier, veut supprimer massivement des emplois (150 à la distri prévus en 2010 sur notre département). Soit on subit, soit on se bat! C'est la deuxième solution qu'ont adoptée les collègues de Coulommiers. Pour la CGT, elles et ils ont fait le bon choix. Choix que la CGT est d'ores et déjà prête à soutenir dans chaque service où le personnel refusera toute suppression d'emploi synonyme d'aggravation des conditions de travail et de vie privée.

Paru le 31.05 2010
(Source:CGTFAPT 77)

La mobilisation syndicale ne se met pas en congé

La mobilisation syndicale ne se met pas en congé

En décrétant au soir de la journée nationale d'actions du jeudi 27 mai, que la mobilisation avait été "faible", le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel, a lancé un véritable défi à l'intersyndicale – CGT, CFDT, UNSA, FSU, Solidaires – qu'elle s'est obligée à relever. Au terme d'une réunion commune, lundi 31 mai, au siège de la CGT, le "club des cinq" a décidé d'une nouvelle journée nationale de mobilisation, le jeudi 24 juin, qui sera cette fois, à la différence du 27 mai, uniquement centrée sur les retraites


La CFTC qui participait à la réunion pourrait s'y joindre alors que FO a décidé de faire cavalier seul en organisant sa propre "grève interprofessionnelle" le mardi 15 juin. Les syndicats ne nourrissent pas d'illusions exagérées sur leur capacité à faire reculer le gouvernement. Ils savent que la date choisie, le 24 juin, en pleine Coupe du monde de football et à la veille des premiers départs en vacances, n'est pas vraiment propice à une mobilisation de grande ampleur.

PAS QUESTION DE JETER LE GANT


Mais s'ils avaient mis la mobilisation en congé jusqu'à la rentrée de septembre, au moment où le Parlement débattra de la réforme des retraites, leur message aurait été clairement interprété comme la reconnaissance d'une défaite en rase campagne. Pas question donc de jeter le gant.

L'intersyndicale, a-t-elle prévenu, "se retrouvera régulièrement tout au long du processus qui court jusqu'à l'automne". "La difficulté pour nous, reconnaît une dirigeante de la CGT, c'est que le gouvernement joue habilement avec le calendrier et que beaucoup de salariés pensent que les dés sont jetés." Pour combattre ce sentiment de résignation, le "club des cinq" a durci le ton.

REGAIN DE MOBILISATION

Dans sa déclaration commune, il affirme que "la remise en cause de l'âge légal à 60 ans est inacceptable et injuste". Et il accuse le gouvernement de "mépris" envers les syndicats. L'Intersyndicale estime que le calendrier jouera en sa faveur et pourra favoriser un regain de mobilisation. La CFDT, insensible aux signaux que lui a adressés le gouvernement, aura arrêté sa position sur la réforme à la faveur de son congrès, à Tours, du 7 au 11 juin.

Et le gouvernement aura achevé la concertation et présentera l'ensemble de sa réforme entre le 18 et le 20 juin. Toutes les cartes seront alors sur la table. Il n'en demeure pas moins que le pari de l'intersyndicale, obligée de faire mieux que le million de manifestants du 27 mai, ne manque pas d'audace


Paru le 31.05.2010
(Source: Le Monde)

"L'insoumise"

Retraites : la borne des 65 ans sera aussi relevée

Retraites : la borne des 65 ans sera aussi relevée


Eric Woerth a confirmé que l'âge du taux plein, fixé à 65 ans aujourd'hui, serait relevé en même temps que l'âge légal du départ à 60 ans. Et que le décalage se ferait au rythme d'un trimestre par an.

C'est désormais officiel. La réforme des retraites que le gouvernement prépare entraînera un recul de l'âge légal, fixé à 60 ans depuis 1983, mais aussi un recul de l'âge du taux plein, qui est à 65 ans depuis 1945. 60 ans, c'est l'âge minimum à partir duquel on peut prendre sa retraite, à condition d'avoir suffisamment cotisé (40,5 annuités en 2010). 65 ans, c'est l'âge auquel on peut liquider ses droits sans décote quel que soit le nombre d'années cotisées. Le ministre du Travail a confirmé vendredi sur RTL que les deux bornes d'âge évolueraient en parallèle. « L'âge, c'est en fait une fourchette. Aujourd'hui, c'est 60 et 65, a expliqué Eric Woerth. Ces fourchettes bougeront évidemment. » Concrètement, si l'âge légal est décalé de trois ans, à 63 ans, il en sera de même pour la deuxième borne, qui passera de 65 à 68 ans. Dans « Libération », le ministre a aussi précisé que le relèvement se ferait à raison d'un trimestre par an : 60 ans et un trimestre en 2011, 60 ans et six mois en 2012, etc.

Si le gouvernement a pris la décision de bouger les deux bornes, c'est que cela génère beaucoup plus d'économies. A l'horizon de 2020-2030, un tiers des économies avancées par le Conseil d'orientation des retraites en cas de relèvement de l'âge légal serait lié à la modification de la borne de 65 ans, deux tiers pour la borne de 60 ans. Et la part de la deuxième borne croîtrait encore ensuite.

Déjà hostiles au relèvement de l'âge légal, les syndicats sont vent debout face à cette annonce. « Ce sont les femmes et tous les salariés qui ont eu des carrières morcelées qui seront les plus pénalisés », s'est exclamé François Chérèque, le secrétaire général de la CFDT la semaine dernière dans « Les Echos ». Sur les départs de 2008, un peu plus de 15 % des salariés du privé ont dû attendre d'avoir 65 ans pour liquider leurs droits. Ils étaient inactifs la plupart du temps et n'avaient pas les annuités requises. « Il s'agit en grande partie de personnes ayant une durée validée insuffisante pour obtenir une pension à taux plein et qui attendent d'avoir 65 ans pour y accéder du fait de cette condition d'âge », souligne une étude de la Drees.

Les femmes sont surreprésentées : 24,1 % des assurées du régime général sont parties à 65 ans ou plus tard en 2009 contre 16,5 % des hommes. Repousser la deuxième borne les obligerait à attendre encore plus longtemps. Sur la génération née en 1943, 76 % des femmes parties à 65 ans avaient cotisé moins de 35 ans, malgré l'apport des majorations de durée d'assurance pour enfants. A long terme, argumente le gouvernement, ce sera de moins en moins vrai, car les carrières des femmes se sont rapprochées de celles des hommes. A l'horizon de 2050, l'écart entre les sexes serait totalement comblé et même inversé, sous l'effet des majorations.

Paru le 31.05.2010
(Source: Les Echos)

"L'insoumise"

Grève spontanée au centre de tri postal des Estroublans (Bouches du Rhone)

Grève spontanée au centre de tri postal des Estroublans
Une partie des salariés a cessé le travail depuis mardi soir, sans préavis

Une trentaine de salariés se sont regroupés hier matin devant le centre de tri de Vitrolles. Une partie de leurs collègues du centre des Arnavants, à Marseille (14e), ont fait de même.


Depuis mardi soir, 80% des salariés du centre de tri postal de Vitrolles, aux Estroublans, sont en grève. Un chiffre avancé par les syndicats CGT, SUD-PTT, FO et CFDT, alors que la direction en annonce 30%.


Selon les grévistes, ce sont deux gouttes d'eau qui ont fait déborder le vase des salariés. "Nous n'avons plus le droit d'aller aux toilettes sans se faire accompagner, la direction a peur qu'une envie pressante se transforme en pause cigarette. De plus, nous ne pouvons plus écouter notre mp3 au travail, ne serait-ce qu'avec une oreillette. C'est anodin, mais ça a suffi à mettre le feu aux poudres", estime Yann Quay-Bizet, secrétaire de SUD-PTT, c'est un mouvement spontané de ras-le-bol. La preuve, nous n'avons pas déposé de préavis".

Les deux critères énoncés par les syndicalistes ne sont évidemment pas les raisons majeures de cet arrêt. Pour eux, la direction ne respecterait pas les clauses des accords collectifs signés par l'ensemble des organisations syndicales. "Nous sommes clairement dans une situation de sous-effectif. Pour fonctionner normalement, il faudrait au moins quarante personnes en plus. Ce déficit vient du nouveau programme Cap Qualité Courrier, qui nous oblige à une réorganisation totale du centre de tri. Nous arrivons à saturation", indique Jacky Dainotti, secrétaire de la CGT. Son collègue Yann Quay-Bizet va même plus loin.

"Nous ne sommes pas aux Baumettes"

"Nos cadres sont de véritables matons. Ils ne doivent pas oublier qu'ils sont à la poste, et pas aux Baumettes", lance t-il. Hier matin, les représentants syndicaux et une trentaine de salariés étaient réunis devant le centre des Estroublans, afin de rencontrer la direction. La direction ne l'entend pas de cette oreille. "On ne peut même pas parler de grève, puisqu'il n'y a pas eu de préavis. Ces salariés sont donc dans une totale illégalité", affirme Dominique Bellec, directeur des plateformes industrielles des Hautes-Alpes et des Bouches-du-Rhône. Ce dernier réfute en bloc les accusations de pressions managériales des syndicats.

"C'est totalement faux, je démens catégoriquement ces affirmations. Faire suivre un salarié lorsqu'il va aux toilettes, c'est un acte digne du Moyen Âge! Par contre, concernant les mp3, ils sont effectivement interdits dans certaines zones ducentre de tri, là ou il y a des machines, par exemple. C'est largement compréhensible, car il y a risque d'accident".

Selon la direction, seulement 30% des salariés auraient cessé hier le travail, et pas moins de 30 séances de négociations se sont tenues ses six derniers mois. "C'est la preuve que nous sommes ouverts au dialogue. Depuis le 4mai, il y a effectivement une nouvelle réorganisation. C'est un véritable apprentissage, qui demande un peu de temps. Sur le site de Vitrolles, il y a 450 salariés, et nous comptons bien garder le même nombre. Si il y a besoin, des recrutements seront effectués", poursuit Dominique Bellec, qui a rencontré les différents syndicats hier après-midi. Sans grand succès, selon ces derniers.

"La porte est ouverte"

"C'est le statu quo, la direction ne veut rien entendre, on ne peut même pas appeler ça des négociations. La grève devrait se poursuivre demain" déclarait hier soir le secrétaire SUD-PTT. La direction se voulait plus optimiste affirmant qu'"il y a bien eu des avancées dans la discussion, notamment sur le droit syndical. Nous laissons la porte ouverte. Il faut préciser que la distribution du courrier n'a pas été beaucoup perturbé par cet arrêt du travail".

Paru le 27.05.2010
(source: www.laprovence.com)

"L'insoumise"

jeudi 27 mai 2010

Vues de la manif de Toulon














Ils sont venus, ils étaient là, de la réforme des retraites, ils n'en veulent pas.
Mieux qu'un reportage par la première chaine, voici quelques vues de la manifestation du 27 mai 2010 à Toulon comme si vous y étiez (nous on y était!!!).
La mobilisation fut réussie avec plus de 12 000 manifestants.

Manifestation du 27 mai 2010 : une journée réussie. Quels résultats en attendre?

Manifestation du 27 mai 2010 : une journée réussie. Quels résultats en attendre?

Manif : plus que le 1er mai, moins que fin 2009

Les syndicats estiment que le nombre de manifestants a approché la barre du million en France jeudi
Selon la CGT, la manifestation parisienne sur l'emploi et les retraites organisée dans le cadre de la journée nationale d'action à l'appel de six syndicats a rassemblé jeudi après-midi 90.000 manifestants, selon la police, 22.000.

Le PS a soutenu cette manifestation. A Lille, Martine Aubry a défilé et dénoncé la montée des inégalités.


Les organisateurs (CGT, CFDT, CFTC, FSU, Unsa et Solidaires) ont atteint l'objectif de "faire mieux" que lors de la dernière mobilisation du 23 mars (800.000 manifestants selon la CGT, 380.000 selon la police). Mais ils n'ont pas franchi de palier, et on reste loin des cortèges imposants de l'hiver 2009 (2,5 à 3 millions de manifestants selon la CGT).

Rendez-vous en septembre ?
Les dirigeants syndicaux savent qu'il faudra un mouvement beaucoup plus fort pour espérer voir le gouvernement faire des concessions. "Il y aura certainement une autre étape. On décidera avec l'intersyndicale si elle doit avoir lieu fin juin ou début septembre ou les deux", a déclaré François Chérèque (CFDT), tout en saluant une "journée réussie". Selon Alain Olive (Unsa), "c'est un parcours de longue haleine, et pas une course de vitesse comme le veut la stratégie gouvernementale. Tout ça va monter par paliers".

Le véritable rendez-vous aura lieu en septembre, lorsque la réforme des retraites viendra devant le Parlement, une fois les vacances passées, après la présentation de son contenu autour du 20 juin suivie du passage au Conseil des ministres le 13 juillet.

Présent dans le carré de tête de la manifestation parisienne, Bernard Thibault (CGT) s'est dit satisfait que "sur la moitié des manifestations recensées, on est déjà à +20% par rapport aux manifestations du 23 mars". "Je crois que le chef de l'Etat lui-même va être contraint de réfléchir", a-t-il affirmé.

De fait, les cortèges ont été bien plus garnis qu'au 1er mai (350.000 manifestants selon la CGT). Mais les salariés du privé n'ont pas été légion, pas plus que les cheminots, dont le régime spécial de retraite est pour l'instant préservé. Selon les journalistes de l'AFP sur place, les fonctionnaires formaient le gros des troupes.

Aubry : "M.Woerth devrait sortir du 7e arrondissement pour voir comment vivent les ouvriers qui ont travaillé avant 19 ans"

A Lille, la première secrétaire du PS, Martine Aubry, qui a défilé avec les manifestants (7.200 manifestants, selon la police, 12.000 selon les syndicats), a déclaré: "Ce n'est plus possible autant d'inégalités, autant de difficultés", a-t-elle dit. "On peut sauver les retraites. On peut le faire de manière juste, et pas évidemment en supprimant la possibilité de partir à 60 ans, qui existe notamment pour ceux qui ont commencé à travailler très tôt et qui sont au chômage malheureusement pour beaucoup depuis (l'âge de) 50 ou 55 ans", a-t-elle assuré.

"M. Woerth devrait sortir du 7ème arrondissement de Paris pour voir comment vivent ici les ouvriers et les ouvrières qui ont travaillé avant 19 ans", a-t-elle lancé.


Mme Aubry a également détaillé les propositions du PS, notamment "faire contribuer les bonus, les stocks options (...) la participation et l'intéressement", prélever "un pourcentage de la valeur ajoutée" des grandes entreprises, mettre en place "une augmentation de 15% de l'impôt sur les sociétés des banques, celles qui nous ont mené à la crise, qui refont aujourd'hui des bénéfices alors que les Français leur ont par leurs impôts prêté 20 milliards d'euros"

"La retraite avant Alzheimer" !

Organisateurs et police ont aussi fourni des estimations diamétralement divergentes à Marseille (80.000 et 12.000 manifestants respectivement) et à Bordeaux (40.000, 6.500) où l'humour était décliné sous toutes ses formes sur les pancartes : "travailler jusqu'à 67 ans, d'accord mais je commence quand?", "La retraite avant Alzheimer".

Les cortèges ont été bien fournis à Lyon (de 8.000 à 15.000), Nantes (de 9.000 à 25.000), Rouen (entre 12.000 et 23.000), Grenoble (de 6 à 25.000), ainsi que dans de nombreuses villes secondaires, comme Foix (Arège, 3 à 4.000), Perpignan (4 à 8.000), Pau (7 à 8.000).

Dans d'autres villes, la mobilisation a été en net retrait par rapport au 23 mars, comme à Rennes (de 2 à 4.000).

La défense des retraites semblait le premier motif d'inquiétude. "Ni un, ni deux, ni trois ans de plus ! Retraite à 60 ans !", scandaient les manifestants havrais, dont beaucoup de dockers et des salariés de Renault ou Total.Pour cette journée d'action, les syndicats avaient appelé à des arrêts de travail à déterminer localement, qui n'ont pas eu d'impact significatif.

Peu de répercussions dans les transports

En tout cas, l'appel intersyndical a eu peu de répercussions dans les transports. Des perturbations ont eu lieu dans les transports de quelques villes, comme Nice, Clermont-Ferrand, Reims, ainsi qu'à l'aéroport d'Orly. A la SNCF ont été affectés principalement les TER et Transiliens (75% et 80% respectivement du trafic normal).

Dans l'Education nationale, les grévistes étaient 15,99% dans les écoles et 12,27% dans les collèges et lycées (chiffre officiel), 30% dans les collèges et lycées (chiffre syndical).

CGT, CFDT, CFTC, FSU, Unsa et Solidaires entendent peser sur la réforme du gouvernement, qui a annoncé officiellement mardi qu'il entendait reporter l'âge légal de départ à la retraite au-delà de 60 ans.

FO ne s'est pas jointe à l'appel, la centrale de Jean-Claude Mailly restant sur sa propre journée d'action le 15 juin, une date jugée trop tardive par les autres syndicats.

Le calendrier du projet de loi

Le projet de loi sur les retraites sera présenté en Conseil des ministres au mois de juillet et débattu au Parlement en septembre, a dit jeudi le ministre du Budget, François Baroin. Le ministre confirme ainsi le calendrier évoqué par plusieurs médias mais ne dit pas si la procédure accélérée sera réclamée par le Premier ministre François Fillon. Le projet de loi du gouvernement devrait donc être dévoilé à la mi-juin.

Source info.france2.fr
(blog C.Lazaro)

"L'insoumise"

La mobilisation du 27 mai est un succès !



Avec environ 12 000 manifestants à Toulon et + de 800 à Draguignan, la mobilisation se situe d'une manière générale au-dessus de celle du 23 mars.


(source :UL)

Ci-dessous la déclaration confédérale

Mobilisation du 27 mai

Défi relevé par les salariés


La mobilisation du 27 mai à l’appel de la CGT, CFDT, CFTC, FSU, Solidaires, UNSA, pour l’emploi, les salaires, les retraites, le service public, a rassemblé 1 million de personnes dans 176 manifestations. Aujourd’hui, ce n’est pas la résignation qui a dominé mais une forte combativité qui s’est manifestée dans les entreprises et les administrations, notamment par des milliers d’arrêt de travail.

Cette journée démontre une forte hausse sur tout le territoire de la mobilisation des salariés par rapport aux initiatives unitaires des 23 mars et 1er mai. Cela prouve la détermination des salariés à s’opposer à la réforme gouvernementale des régimes de retraites dont l’objectif central est de satisfaire les marchés financiers, et à exiger au contraire une véritable revalorisation du travail.

Cette mobilisation est la meilleure réponse qu’il fallait apporter au défi lancé par le gouvernement avec la réforme des retraites qui va être officialisée dans les prochains jours. Si le gouvernement ignore ou minore la signification de cette journée de mobilisation il prend le risque d’un conflit de plus grande ampleur.

Le gouvernement doit moins écouter le MEDEF et les actionnaires pour enfin entendre les salariés. Le patronat doit accepter l’ouverture des négociations sur les revendications des salariés, notamment en matière de salaires, d’emplois et de conditions de travail.

Forte du succès de cette journée, la CGT estime que l’intersyndicale dispose d’un mandat pour préparer d’autres initiatives de mobilisation avant les congés d’été. Elle fera des propositions en ce sens lors de la réunion du 31 mai.

Sans attendre, la CGT appelle l’ensemble de ses organisations à poursuivre la diffusion de la pétition nationale pour l’avenir des retraites. Elle reçoit déjà un très large écho. Elle sera remise au gouvernement dans la première quinzaine de juin.

Montreuil le 27 mai 2010

"L'insoumise"

vendredi 21 mai 2010

Mouvement de grogne à La Poste contre les fermetures estivales

Mouvement de grogne à La Poste contre les fermetures estivales


À LUCÉ. Le bureau de poste des Arcades devrait fermer une semaine en juillet et tous les matins d'une autre semaine, en août.

La CGT s'offusque des fermetures ou réductions d'horaires qui doivent frapper une partie des bureaux de poste cet été. Deux assemblées générales étaient organisées mardi soir pour décider d'actions à mener.

Deux mois après la grève des facteurs, un nouveau mouvement de grogne s'annonce à La Poste où, à l'initiative de la CGT-PTT, des assemblées générales étaient organisées à Chartres et à Dreux.

À l'origine de ce nouvel accès de colère, appuyé également par FO-Com, figurent les projets de service dans les bureaux de poste du département cet été. Le syndicat fait état d'une liste, non encore exhaustive, de bureaux devant faire l'objet de fermetures d'une ou plusieurs semaines ou, en ville, d'une révision à la baisse de leurs horaires. « Dans plusieurs bureaux concernés, explique la CGT, il a été expliqué aux agents que les bureaux seraient fermés pour pouvoir donner au personnel leurs congés d'été. »

Dès qu'elle a eu connaissance « par un courant d'air... » de cette liste, la CGT-PTT a envoyé un courrier, en début de semaine dernière, à la direction régionale de La Poste à Orléans. Elle n'avait toujours pas obtenu de réponse lundi.
« Nous n'avons pas été consultés, s'indigne une responsable syndicale. Ce qui est particulièrement choquant, c'est que les maires vont également être mis devant le fait accompli. » Confirmation de Nicolas André (PS) à Lèves et de Christian Gigon (PRG) à Champhol.
« Malheureusement, d'habitude, ils ne nous préviennent pas », témoigne le premier. « Cela devient monnaie courante avec La Poste », renchérit le second.
Tous deux se sont illustrés récemment en s'opposant aux projets de l'entreprise publique de réduire fortement les horaires d'ouverture des bureaux de poste de leurs communes.

« On a obtenu en partie gain de cause, la poire a été coupée en deux », rappelle Nicolas André. « Je sais très bien qu'ils vont revenir à la charge, affirme Christian Gigon. La dernière fois, il avait fallu taper très fort du poing sur la table. Mais ils font tout pour que les clients potentiels s'éloignent. »

Réduction des effectifs

Comme pour les facteurs en mars, la CGT pointe les réorganisations qui, se traduisent par l'écrémage des effectifs induit par la fameuse règle du non remplacement d'un départ sur deux. « Depuis quelques années, explique-t-on à la CGT, on n'embauche plus de saisonniers pour effectuer les remplacements d'été. Jusque-là, on arrivait tout de même à maintenir les bureaux à peu près ouverts. Mais les réorganisations qui se succèdent sur les terrains (les secteurs) depuis plusieurs mois se traduisent par la suppression d'un tiers des effectifs. Pour l'été, ça ne passe plus. »

Tous les bureaux ne sont pourtant pas touchés de la même façon. « Certains conservent encore ce que la direction considère comme des surnombres qui vont disparaître avec les départs à la retraite. » Parce qu'elle considère la situation comme « catastrophique » la CGT se sent encline à « aller sur un mouvement assez dur ». Les salariés se prononceront lors des assemblées générales de ce jour.

40% des bureaux concernés, selon La Poste

À la direction régionale de La Poste, jointe lundi, on explique le phénomène n'est pas nouveau et que pour l'entreprise, « conserver son modèle social passe nécessairement par une adaptation à la baisse de fréquentation de ses bureaux et à leur saisonnalité. C'est pourquoi, du 15 juillet au 15 août de chaque année, La Poste adapte les horaires de ses bureaux au rythme de vie et de consommation des Français. Jusqu'à présent, La Poste n'a reçu aucune remarque de clients à ce sujet. »

Pour l'heure, aucune liste exhaustive n'est disponible. Mais La Poste annonce que pour l'été 2010, 40 % des 60 bureaux de poste d'Eure-et-Loir seront concernés par ces mesures temporaires. « 19 % seront concernés par un aménagement d'horaires avec une ouverture plus tardive le matin ou la mise en place d'une pause méridienne (entre 12 heures et 14 heures) dans le cas d'un bureau qui reste habituellement ouvert toute la journée. 20 % des bureaux feront quant à eux l'objet d'une fermeture temporaire. »

« Chaque situation est étudiée au cas par cas », précise la direction régionale de La Poste, qui affirme par ailleurs que « les élus des communes concernées sont chaque année informés de ces mesures par les directeurs d'établissement de La Poste à l'occasion de rendez-vous ou par courrier. Cette démarche d'information est actuellement en cours. »

19 mai - 8h55 : Les guichetiers de La Poste d'Eure-et-Loir, qui étaient appelés mardi en fin d'après-midi par la CGT-PTT à deux assemblées générales, à Chartres et à Dreux, ont décidé de déposer un préavis de grève reconductible à partir du mercredi 26 mai. Ce mouvement sera soutenu à la fois par la CGT-PTT et par FO-Com.

Paru le 18.05.2010
(Source: La Republique du Centre)

" L'insoumise "

jeudi 20 mai 2010

Quatre syndicats de la Poste appellent à la grève le 27 mai

Quatre syndicats de la Poste appellent à la grève le 27 mai


Quatre syndicats de la Poste (CFDT, CFTC, CGT et Sud), appellent les postiers à se joindre le 27 mai à la journée de grèves et de manifestations interprofessionnelles pour l'emploi, les salaires et les retraites, a-t-on appris jeudi de sources syndicales.

Quatre syndicats de la Poste (CFDT, CFTC, CGT et Sud), appellent les postiers à se joindre le 27 mai à la journée de grèves et de manifestations interprofessionnelles pour l'emploi, les salaires et les retraites, a-t-on appris jeudi de sources syndicales.

Ces syndicats avaient envisagé dans un premier temps, avec FO, d'organiser une journée nationale de grèves et d'actions propre à la Poste début juin, pour dénoncer les réorganisations, les suppressions d'emplois et les charges de travail.

Finalement FO-Poste participera de son côté à la journée d'action organisée séparément par FO le 15 juin.

Les syndicats de postiers dénoncent notamment "la recherche de productivité et de baisse des coûts", ainsi que "les réorganisations et restructurations incessantes, déstabilisantes qui suppriment des emplois, dégradent la qualité des emplois et des conditions de travail".

"De plus en plus nombreux à être en reclassement, les postiers sont gagnés par une inquiétude légitime quant à leur avenir", écrivent les syndicats dans un communiqué commun, exigeant notamment "l'arrêt des réorganisations".

Ils demandent aussi "les emplois nécessaires à l'accomplissement des tâches" et "l'arrêt de l?externalisation" de certaines activités, ainsi que "l'ouverture d'une réelle négociation sur la santé et le bien-être au travail" pour "la reconnaissance de la pénibilité des activités, les risques psychosociaux et la prise en compte de la vie personnelle dans les nouvelles organisations ou dans les nouvelles activités".

Les syndicats exigent enfin "l'amélioration du pouvoir d'achat et des salaires, une meilleure redistribution des richesses", et "le respect des droits et expressions des personnels, et ceux en matière de congés".

Des mouvements de grève de postiers ont eu lieu dernièrement à Paris, à Marseille et dans les Hauts-de-Seine.

Paru le 20.05.2010
(Source: AFP)

"L'insoumise"

Le gouvernement confirme ses orientations néfastes

Réunion bilatérale avec Eric Woerth sur les retraites

Le gouvernement confirme ses orientations néfastes : il y a urgence à se mobiliser le 27 mai !


La CGT (*) était reçue, ce mercredi 19 mai, par le Ministre Eric Woerth, dans le cadre de la « concertation » sur la réforme des retraites. Cette rencontre faisait suite à la publication du document d’orientation sur les retraites.

D’emblée, Bernard Thibault a indiqué que la CGT demandait la tenue d’une réunion plénière, avec le Gouvernement, le Patronat et les syndicats autour d’une même table. Seule cette configuration permettrait une réelle confrontation des points de vue. Le Ministre persiste dans son refus.

Il a ensuite interrogé le Ministre sur le calendrier.
Celui-ci a indiqué que le projet de loi serait rédigé dans les 2 à 3 semaines, l’objectif étant de le soumettre au conseil des ministres le 13 juillet. C’est la raison pour laquelle le texte serait communiqué aux organisations syndicales autour du 15 juin. Il a ensuite indiqué que la Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale disposerait du texte à partir du 21 juillet, le but étant que le débat parlementaire puisse débuter dès le 6 ou 7 septembre.

S’agissant de l’appréciation de la CGT sur le document d’orientation, Bernard Thibault a regretté que la CGT n’ait manifestement pas été entendue.
Il a fait observer que tel n’était pas le cas pour le MEDEF, qui avait largement inspiré ce texte.
Il a fermement réfuté l’approche selon laquelle le problème des retraites serait essentiellement démographique. C’est cette thèse, centrale dans ce document d’orientation, qui conduit le Gouvernement à privilégier des mesures dites d’ordre démographique : l’allongement de la durée d’assurance et le report de l’âge légal. Cette porte d’entrée n’est pas la bonne.
La CGT ne conteste pas la démographie comme un élément important du dossier Retraites, mais il n’est pas question pour elle d’écarter les problématiques d’emploi et de financement.

Bernard Thibault a ainsi réaffirmé que le plein emploi permettait d’assurer une bonne moitié des besoins de financements supplémentaires, l’autre moitié pouvant être trouvée au travers de mesures faisant appel à une répartition des richesses plus « équitable ».

Il a observé que le Gouvernement ne pouvait pas totalement s’affranchir de la dimension emploi, puisqu’il était obligé d’y revenir au travers de l’emploi des seniors. Cependant, il a indiqué que c’était bien l’emploi dans toutes ses dimensions, et particulièrement l’emploi des jeunes, dont le taux d’activité est le plus faible d’Europe, qui devait être au centre des préoccupations. Pourquoi un engagement sur l’emploi des seniors et aucun engagement sur le taux d’emploi des jeunes ?

Il a ensuite interpellé le Ministre sur le caractère particulièrement mal venu de la partie du texte justifiant le refus d’une augmentation des cotisations employeurs. Il a indiqué qu’à cet endroit du texte, qui reprend fidèlement l’esprit des textes patronaux, il n’était pas acceptable de lire qu’une augmentation des cotisations de 1 % générerait 50 000 suppressions d’emplois. Il a mentionné les 680 000 emplois détruits ces 18 derniers mois, qui n’avaient rien à voir avec une quelconque augmentation des prélèvements.

A contrario, les entreprises n’avaient jamais reçu autant d’aides publiques. Il a mis en évidence que dans le même moment, la part des profits captée par les actionnaires était passée de 42 à 56 %. Revenant aux propositions phares du document d’orientation, il a souligné qu’elles étaient bien en phase avec les attentes du MEDEF qui défend avec force le fait que parce que l’on vit plus longtemps, on doit travailler plus longtemps.

Mais, a-t-il relevé, les salariés ne décident pas de leur maintien au travail. Il a informé, à titre d’exemple, de la situation de l’entreprise SCA, dans le Nord. Cette entreprise, appartenant à un groupe suédois, va bientôt fermer sur décision des actionnaires. La moitié des 283 salariés a plus de 50 ans. Ce qu’attendent ces salariés, ce ne sont pas les mesures préconisées par le Gouvernement, les obligeant à travailler au-delà de 60 ans, mais bel et bien une intervention de ce gouvernement pour qu’ils puissent conserver leur emploi maintenant.

Il a solennellement signifié l’opposition de la CGT à cette approche qui ne consiste finalement qu’à réaliser des « économies » sur les pensions de retraites qui seront versées à l’avenir. Ceci en combinant le fait de différer les départs et la baisse des pensions.

Il a, à ce propos, rappelé que les réformes passées avaient déjà généré une baisse des pensions de l’ordre de 20 %. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, la réforme annoncée ne pourrait qu’aggraver cette situation.

Bernard Thibault a insisté sur l’opposition de la CGT à un tel projet, orienté principalement vers la baisse du taux de remplacement de la retraite.

Il a ensuite indiqué que le Gouvernement voulait donner le change avec des mesures concernant les hauts revenus et les revenus du capital. Encore faudrait-il préciser à quel niveau. Bernard Thibault a montré que ces mesures étaient plus d’ordre symbolique et politique qu’une véritable réponse au problème de financement.

Concernant la pénibilité, il a observé que le document se gardait bien de mentionner les 3 critères qui avaient pourtant été retenus lors des négociations ouvertes après 2003, à savoir les efforts physiques et psychiques, l’environnement de travail agressif, les rythmes de travail. Il a ensuite indiqué que le caractère ambigu du texte pouvait laisser à penser que le Gouvernement reprendrait à son compte les propositions du MEDEF, à savoir la mise en place d’une visite médicale, au même titre que le contrôle technique effectué sur les véhicules particuliers. Si cela venait à se confirmer, le Gouvernement devrait s’attendre à une opposition très ferme de la CGT.

Bernard Thibault a enfin demandé des précisions sur ce qu’entendait le Gouvernement par équité, en s’interrogeant sur le fait qu’à aucun moment n’était évoquée la situation des femmes, pourtant marquée du sceau de l’inégalité.

(*)Composition de la délégation CGT : Bernard Thibault, Eric Aubin, Mijo Isabey, Gérard Rodriguez.

Pour la CGT, tant le calendrier annoncé que le contenu du document d’orientation, confortent l’urgence et la nécessité d’assurer le succès de la journée d’action du 27 mai prochain.

Paru le 20.05.2010
(Source:Le syndicat CGT des postiers et services postaux de Paris)

"L'insoumise"

Non à la censure !

"Liberté Egalité Fraternité ?
Nous sommes en France pays des droits de l'homme "...


COMMUNIQUE

de la Fédération Cgt des Services Publics,
de l’Union Départementale Cgt Var,
de la Coordination Syndicale Départementale Cgt des Services Publics Territoriaux du Var
de l’Union Locale Cgt de Brignoles

Précarité dans la Fonction Publique Territoriale : Non à la censure !

Le 17 mai 2010 devait être diffusé sur TF1 dans le cadre de l’émission Haute Définition à 20 h 50, heure de grande écoute, un reportage sur la précarité dans la Fonction Publique auquel ont participé durant deux journées des agents employés par la ville de Saint-Maximin.

Nous avons appris le jour même de la diffusion, que le reportage sur la situation à la ville de Saint-Maximin était retiré de l’antenne, alors que la situation est particulièrement dramatique et inacceptable : nombreux contrats horaires sur postes permanents de titulaires, cumul massif de contrats aidés, agents sans contrat, …

La CGT dénonce et condamne le retrait de ce reportage.

La CGT demande que la direction de TF1 s’explique sur ce fait, alors que le sujet, lors du tournage, a été qualifié par les journalistes présents de particulièrement intéressant et que, dans la bande annonce précédant la diffusion de l’émission, apparaissaient visiblement les agents de St Maximin.

La CGT met en garde sur les conséquences d’une telle décision alors qu’il a fallu s’engager auprès des agents et faire des efforts d’accompagnement et de soutien pour que les salariés en précarité osent s’exprimer et surmontent la souffrance psychologique et sociale qu’entraîne l’angoisse du lendemain.

Nous rappelons que les conditions de tournage ont été plus que difficiles, les journalistes étant témoins de la réaction violente à l’encontre des responsables syndicaux Cgt de la collectivité. Depuis le tournage, ces camarades ont subi pressions et menaces téléphoniques y compris à leur domicile.

Cette attitude de TF1 est fortement préjudiciable à la dignité et aux intérêts des personnels que la chaîne disait pourtant vouloir mettre en avant. TF1 ne pourra se dédouaner d’éventuelles suites qu’entraînerait sa volte-face.

Cette affaire aurait-elle un lien avec le contexte politique varois ? Rappelons que ce département compte 7 députés sur 7 estampillés UMP, que le Président du Conseil Général est l’ancien maire de St Maximin et qu’il demeure très lié à son agglomération, et enfin, qu’un élu local d’une grande ville du département fait partie du gouvernement du Président Sarkozy. Est-il aberrant de s’interroger ?

Après le déni de dialogue social qui prend de l'ampleur tant dans la Fonction Publique, tous versants confondus que dans le privé, toutes tailles d’entreprises considérées, nous ne saurions concevoir que la puissance médiatique vole au secours du gouvernement et du patronat pour museler le droit le plus élémentaire à la parole, les libertés et les droits syndicaux et notamment le droit pour les salariés de s’exprimer, de revendiquer et de s’organiser.

Le 19 mai

"Le syndicalisme est né de la double volonté des salariés de défendre leurs intérêts immédiats et de participer à la transformation de la société.Depuis sa création il a joué un rôle déterminant dans la conquête de garanties sociales qui ont contribué à changer la condition humaine."

"L'insoumise"

mercredi 19 mai 2010

80 % de grévistes à Paris 8...

80 % de grévistes à Paris 8

Hier lundi, on comptabilisait 75 à 80% de grévistes au centre de distribution de Paris 8, soit 180 grévistes sur le bureau dont 140 présents au piquet de grève dès 6 heures. Ce matin, au deuxième jour du conflit, le personnel était encore plus nombreux rue de La Boétie puisqu’on comptait 150 agents au piquet de grève.

Le personnel, après s’être rassemblé, a décidé de partir en manifestation jusqu’au siège de La Poste de Paris Nord, rue des Renaudes dans le 17ème. Les organisations syndicales ont été reçues à 9 heures. Mais une fois encore la direction locale et la direction de Paris Nord se sont renvoyé la balle et ont refusé d’ouvrir toutes négociations affichant ainsi tout le mépris qu’ils ont pour le personnel et ses revendications. Le syndicat CGT des Postaux de Paris dénonce cette attitude et réaffirme les revendications du personnel :

non aux 50 suppressions d’emplois
non à la sécabilité
non au stress, à la dégradation des conditions de travail
non à toute mutation d’office
Maintien des jours RTT
Transformation en CDI des CDD

La CGT dénonce l’irresponsabilité de la direction de Paris 8 relayée par la direction de Paris Nord et de La Poste. Pour seule réponse aux revendications répétées du personnel, ces deux directions n’ont répondu que par des provocations et par le mépris.

La poursuite du mouvement a été décidé pour demain par l’ensemble des collègues grévistes qui se réuniront une nouvelle fois mercredi 19 mai à 6h30 devant le bureau de Paris 8 (49 rue de la Boétie).

La Poste persiste et signe dans sa volonté de briser un service public auquel est attaché la plus grande partie de la population (plus de 2 millions de personnes s’étaient exprimées contre la privatisation de La Poste). Elle se sert de l’image des facteurs pour vendre ses produits et dégager des bénéfices en vue de satisfaire l’appétit vorace de futurs actionnaires. Dans la réalité, elle ne fait qu’aggraver des conditions de travail déjà déplorables et sacrifie sur l’autel de la rentabilité à la fois la vie de ses agents et la qualité de service rendue aux usagers.

Nous ne laisserons pas La Poste devenir un autre France Telecom.

Le le 18 mai 2010
(Source: CGT des postiers et services postaux de Paris)


"Bravo pour votre détermination, votre combat est aussi le notre que tous les postiers se réveillent et se bougent avant qu'il ne soit trop tard !"

"Une collègue insoumise"

mardi 18 mai 2010

La Poste - Courrier - PLAN FLUIDITE

La Poste - Courrier

PLAN FLUIDITE


Les agents ne sont pas une variable d’ajustementLes mobilités forcées n’ont pas à être mises en œuvre ! Le projet fluidité de La Poste arrive à son terme, que l’on soit cadres supérieurs, cadres ou à l’exécution, nous sommes tous concernés. La Poste veut créer la mobilité permanente pour tous. La Poste veut transformer le légitime droit à la mutation ou la mobilité volontaire auquel chaque postier peut prétendre en une variable d’ajustement pour soutenir et amplifier sa politique de productivité. La stratégie de La Poste au courrier est simple :

Interprétation des baisses du trafic courrier par les directions — réorganisations successives des sites courrier — sous estimation de la charge de travail — suppression de positions de travail - sureffectifs créés — Et pour finir si le projet d’accord fluidité est signé : Des mobilités forcées qui ne sont que des plans sociaux déguisés.

18.05.2010
CGT FAPT
(Suite à lire sur le site CGT FAPT)

"L'insoumise"

La Poste : un préavis de grève très peu suivi à Niort et Prahecq

La Poste : un préavis de grève très peu suivi à Niort et Prahecq

La distribution du courrier n’a pas été perturbée, aujourd’hui, à Niort et Prahecq, en dépit d’un préavis de grève illimitée déposé par les syndicats FO et CGT, dans le cadre de la réorganisation des bureaux. Un seul agent a fait grève. Cette faible mobilisation fait suite aux négociations menées la semaine dernière, qui ont partiellement porté leurs fruits du point de vue syndical. La suppression de six postes de travail demeure toutefois une pierre d’achoppement. Une nouvelle rencontre est programmée la semaine prochaine.

Paru le lundi 17 mai 2010
(Source:Maville.com)

"Le choix appartient à chacun"
"L'insoumise"

Guadeloupe: La Poste en grève illimitée

La Poste en grève illimitée

Les salariés affiliés à FO-COM et à la CGTG-PTT ont déposé un préavis de grève illimitée à compter d’aujourd’hui. Ils réclament, entre autres, le comblement des postes vacants et la transformation des contrats CDD en contrats CDI.

Après la grève entamée à la Poste de Sainte-Rose depuis le 23 mars dernier, ce sont aujourd’hui l’ensemble des bureaux qui ne distribueront pas de courrier.

Ce mouvement est mené par l’intersyndicale FO-COM / CGTG-PTT et porte sur une plateforme de revendications unitaire.

Les syndicats demandent le comblement des postes vacants et la transformation des contrats CDD en contrats CDI.

Ils rejettent aussi les projets nationaux, comme la fusion des centres courriers et des bureaux de poste, qui, selon eux, entraineront une diminution du personnel.

« Les conditions de travail actuelles ne permettent pas d’assurer correctement le service public. Nos revendications sont également dans l’intérêt des usagers ».

L’intersyndicale FO-COM / CGTG-PTT a donc déposé un préavis de grève illimitée à compter d’aujourd’hui.

La distribution de courriers et autres opérations postales dans les bureaux du département, seront donc fortement perturbées.

Paru le 18.05.2010
(Source:DOMactu.com)

"L'insoumise"

vendredi 14 mai 2010

Marseille: fin de la grève des postiers...

Marseille: fin de la grève des postiers, entre 200.000 et 1 million de lettres à écouler

Les postiers du huitième arrondissement de Marseille, en grève depuis le 13 avril, ont repris le travail, a-t-on appris jeudi auprès de la direction et des syndicats qui évaluent le nombre de lettres en souffrance à respectivement 200.000 et un million.

Les postiers protestaient contre une réorganisation interne qui consistait à réduire leur temps de travail de 39 heures à 37 heures par semaine et se traduire par une diminution du nombre de leurs tournées et congés.

"Pour trouver un accord, on a proposé une répartition différente du travail, ce qui a permis à La Poste d'augmenter la durée hebdomadaire de travail et d'accorder en échange une demi-journée de repos supplémentaire par mois", a expliqué à l'AFP un porte-parole de l'entreprise.

"Le projet de La Poste était de mettre 84 tournées avec 14 jours de repos au lieu de 88 et 36. Là, on a obtenu 84 tournées avec 23 jours de repos", a confirmé Jean-Luc Botella, secrétaire général de la CGT, se disant "globalement satisfait".

Pour la direction de La Poste, "il y a du courrier en retard", de l'ordre de 200.000 lettres, mais le recours à des intérimaires devrait, assure-t-elle, permettre un retour à la normale d'ici mercredi.

Le syndicaliste évalue de son côté à "un million" le nombre de lettres concernées. Il faudra, selon lui, "plusieurs semaines" pour les écouler.

Paru le 13.05.2010
(Source:AFP)

"L'insoumise"

mercredi 12 mai 2010

Marseille : fin du conflit des postiers

Marseille : fin du conflit des postiers

Le bureau de poste du 8 eme arrondissement à Marseille
Après un mois de grève, les postiers du 8 eme arrondissement ont voté ce matin la reprise du travail
A l'initiative de la CGT, le conflit a démarré le 13 avril dernier. Le personnel gréviste, craignant la dégradation des conditions de travail, dénonçait la nouvelle organisation imposée par la direction. Aujoud'hui un accord a été trouvé.

Paru le 12.05.2010
(Source:FR3)

"L'insoumise"

Cantal : Suicide d'un postier

SYNDICAT DEPARTEMENTAL DU CANTAL


Depuis des mois, la CGT Fapt du Cantal dénonce et se bat contre les réorganisations permanentes qui font des agents des Centres Courrier les premières victimes.

Ces transformations exigent des postiers une inacceptable soumission et une flexibilité permanente.
Depuis des mois la CGT Fapt du Cantal met en garde la DOTC sur les dégâts co-latéraux que ces réorganisations inhumaines entraînent et entraîneront !

Depuis des mois, cette Direction ignore nos mises en garde et poursuit ces transformations sur le modèle employé par France Télécom.

Depuis la médiatisation des suicides à France Télécom, cette entreprise a mis en place un peu plus d’humanité.

Cette humanité n’est pas inscrite dans la logique de La Poste.

Hier en fin d’après midi, un facteur du Centre courrier d’Aurillac a mis fin à ses jours. Notre collègue, qui en octobre 2009 s’est vu enlevé sa tournée, était en dépression depuis de longs mois et avait repris le travail lundi.

Il n’a pas supporté d’être déchu de sa tournée !!!

La CGT Fapt a exigé la tenue d’un CHSCT extraordinaire.


Mais c’est ensemble, tous ensembles, que nous arrêterons la machine infernale que nos dirigeants actuels veulent imposer.


Ensemble exigeons la fin des réorganisations inhumaines à La Poste.




A Aurillac le 5 mai 2010
SYNDICAT DEPARTEMENTAL DU CANTAL
e mail : cgtptt.cantal@wanadoo.fr

"L'insoumise"

mardi 11 mai 2010

Marseille: Toujours pas d'issue au conflit à la Poste du 8e

Toujours pas d'issue au conflit à la Poste du 8e

Interrompues en raison de la journée fériée du 8 mai, les négociations entre la direction de La Poste du 8e arrondissement de Marseille et les représentants des postiers en grève ont repris hier matin au siège de l'établissement. Mais rien ne permet encore d'entrevoir une issue prochaine du conflit.

Selon la direction de La Poste, le courrier expédié depuis cet arrondissement part normalement car toutes les boîtes publiques sont relevées comme à l'accoutumée. De même, la distribution des colis ne subirait aucune perturbation.
Quant au 48000 boîtes recensées dans l'arrondissement, elles sont alimentées en courrier à raison de 2 à 3 tournées par semaine.
Du côté des entreprises, la situation de toutes celles qui ne disposent pas d'un code Fedex ni de boîte postale devient de plus en plus préoccupante; certaines risquant l'interdiction bancaire à cause de chèques non réceptionnés. D'autres suscitent un mécontentement croissant parmi leurs clients auxquels elles demandent de se déplacer dans les agences bancaires afin d'y effectuer leurs paiements par virement.

Paru le 11.05.2010
(Source:La Provence)

"L'insoumise"

lundi 10 mai 2010

Des grévistes occupent une Poste (92)

Des grévistes occupent une Poste (92)

Des salariés en grève de La Poste occupent depuis aujourd'hui en fin de matinée les locaux de la direction départementale du groupe postal à Nanterre (Hauts-de-Seine) pour protester contre la restructuration des tournées de distribution dans le département, a-t-on appris de sources concordantes.

Les manifestants, au nombre d'une quarantaine, se sont rassemblés devant les grilles du centre de tri du courrier de Nanterre, où se trouvent les bureaux de la direction départementale de La Poste. Parmi eux, "une dizaine sont entrés dans les locaux de la direction, où ils se trouvent actuellement", a indiqué à l'AFP Aliénor Rouffet, attachée de presse de La Poste.

"Nous sommes en grève depuis deux semaines mais la direction refuse de nous recevoir. Nous resterons ici jusqu'à obtenir gain de cause", a précisé à l'AFP un responsable Sud-PTT des Hauts-de-Seine, Gaël Quirante.
Une partie des facteurs des bureaux de Poste de Châtillon, Clamart et Asnières (Hauts-de-Seine) ont cessé le travail, certains depuis le 26 avril, pour protester contre le projet "Facteurs d'avenir", qui prévoit une restructuration de la distribution du courrier dans le département.

Selon les grévistes, qui demandent la suspension de cette restructuration, ce projet va se traduire par des suppressions de tournées (3 en moins à Châtillon, 7 à Clamart, 4 à Asnières) et par la disparition du "facteur de quartier", les facteurs étant amenés à interchanger leurs tournées.

Paru le 10.05.2010
(Le Figaro.Source: AFP)

"L'insoumise"

Marseille : la grève à La Poste s'étend...

Marseille : la grève à La Poste s'étend


Les postiers du Ier arrondissement ont cessé le travail lundi. Leur collègues du VIIIe entament quant à eux leur 3e semaine de grève.

Les raisons divergent d'un arrondissement à l'autre, mais la grogne des facteurs est partout la même. Pour les postiers du Ier arrondissement, qui ont cessé le travail lundi, le mécontentement porte sur l'obtention d'une prime de délocalisation afin de compenser la délocalisation du bureau de poste de Colbert vers de nouveaux locaux situés à Arenc (vers le Dock des suds).

Pour l'heure, l'arrêt de travail des postiers n'est pas ressenti par les usagers du Ier arrondissement, mais il devrait l'être à partir de lundi si aucune solution n'est trouvée d'ici là. La direction de La Poste explique en effet que les salariés ont cessé le travail sans préavis, ce qui autorise La Poste à les remplacer par des intérimaires.

Ce ne sera plus le cas la semaine prochaine, puisqu'un préavis a cette fois été déposé par la CGT pour le 10 mai... Les usagers du centre-ville devront dans ce cas s'habituer à une distribution du courrier deux fois par semaine, dans le cadre du "dispositif de continuité de service".

Un dispositif mis en place depuis plusieurs semaines dans le VIIIe arrondissement où les facteurs sont en grève depuis le 13 avril. "Cela occasionne forcément des retards et c'est contraignant pour les usagers habitués à recevoir leur courrier tous les jours", reconnait une porte-parole de La Poste, "mais cela permet d'assurer une continuité de la distribution".

"48 000
C'est le nombre de boîtes aux lettres dans le VIIIe arrondissement."

Quant à la distribution des colis et le ramassage des boîtes aux lettres, "ils ne sont pas impactés par le mouvement social en cours", explique la direction de La Poste. Malgré des rencontres entre grévistes et direction, le conflit piétine. La dernière réunion de négociations, débutée ce mercredi matin, s'est terminée en fin de journée et n'aura pas permis de débloquer la situation.


En détail
La Poste annonce un taux de grévistes de 40 % dans le VIIIe ("un chiffre stable" selon la direction).

A Colbert (Ier), 34 % des facteurs auraient quant à eux cessé le travail. Un chiffre que la CGT revoit à la hausse : le syndicat avance pour sa part le chiffre de 90 % des postiers.

Mis à jour 05-05-2010
Paru le 10.05.2010
(Source: Metro)

"L'insoumise"

vendredi 7 mai 2010

France Télécom doté d'un accord sur le stress...

France Télécom doté d'un accord sur le stress, signé par quatre syndicats.


Quatre syndicats de France Télécom, Sud, CFDT, Unsa/CFE-CGC et CFTC, ont signé jeudi un accord sur le stress au travail, issu des négociations entamées fin 2009 après une série de suicides de salariés du groupe, a-t-on appris de sources concordantes.

En revanche, la CGT, premier syndicat de l'entreprise, et FO ne l'ont pas signé.

Les syndicats signataires ont aussi paraphé un accord sur le fonctionnement des instances représentatives du personnel, qui réaffirme leur rôle d'"interlocuteurs essentiels de l'employeur". A eux quatre, ils rassemblent plus de 60% des voix des salariés, ce qui rend ces accords valides.

CFDT, FO, CFTC et Sud ont par ailleurs signé jeudi un accord sur le versement d'un intéressement supplémentaire de 600 euros par salarié au titre des résultats 2009.

"Nous en sommes à sept accords signés depuis novembre et les six syndicats ont tous apposé leur signature à au moins l'un d'entre eux", s'est félicité le directeur des ressources humaines du groupe, Olivier Barberot.

Dans le cadre des négociations en lien avec le stress, deux accords sont encore en négociation, l'un sur les conditions de travail, l'autre sur l'organisation du travail, que le DRH espère conclure "au début de l'été".

"Nous sommes la première entreprise à négocier sur l'organisation du travail", prérogative traditionnelle des directions, a souligné M. Barberot.

Le texte sur le stress de jeudi est inspiré d'un accord interprofessionnel signé au plan national en novembre 2008 entre le patronat et les syndicats, et que le gouvernement a souhaité voir décliné dans chaque entreprise de plus de 1.000 salariés.

"L'accord sur l'évaluation et la prévention des risques liés aux risques psycho-sociaux au travail" de France Télécom, dont l'AFP a eu copie, reconnaît que "les facteurs de stress peuvent être liés notamment à l'organisation du travail", aux "méthodes de management", à "l'environnement de travail et aux conditions de travail" (open-space, respect des pauses, temps de travail, etc.), et au "contenu du travail et à ses exigences (délais, qualité normes objectifs, relations clients, etc..)".

Il désigne comme facteurs de stress "l'incertitude quant à ce qui est attendu au travail, les perspectives d'emploi, etc.", mais aussi "l'incertitude liée à la politique de mobilité" ou "l'isolement des salariés".

Est créé un Comité national de prévention du stress, où siègeront syndicats, direction et conseillers en prévention chargés de faire des propositions à la direction pour un "plan d'actions pluriannuel".

C'est en particulier cette instance qui suscite l'opposition de la CGT et de FO, du fait qu'elle pourrait déposséder les comités d'hygiène et de sécurité de leurs prérogatives. De façon générale, "l'accord n'apporte pas d'amélioration" selon FO et "certains points vont aller à l'encontre des objectifs de transformation de France Télécom", pour la CGT.

Pour la CFDT au contraire, l'accord "marque une rupture", pour la CFTC "il oblige les dirigeants à s'impliquer", pour Sud et l'Unsa ses mesures "ont le mérite d'exister".

France Télécom emploie quelque 100.000 salariés en France, dont 65% de fonctionnaires.

35 salariés se sont suicidés en 2008 et 2009 et les syndicats ont recensé encore 13 suicides depuis janvier, en incluant un dernier cas dont le lien avec le travail n'est pas encore établi.

Paru le 6.5.2010
(Source: AFP)

"L'insoumise"

jeudi 6 mai 2010

Préavis de grève à la Poste de Rouen

Préavis de grève à la Poste de Rouen

Les syndicats SUD-PTT et CGT-FAPT ont déposé un préavis de grève illimitée à partir de jeudi soir au service de nuit

Le préavis concerne la brigade de nuit de la plate-forme de distribution du courrier située rive gauche à Rouen. Ce mardi 27 avril, à 22h30 les syndicats et la direction doivent débuter une négociation préalable, avant la prise de service.
Le préavis est déposé pour jeudi 29 avril à 23 heures.Les syndicats contestent la réorganisation prochaine de la brigade de nuit, chargée de préparer le courrier. Ses horaires vont être changés. Elle prendra son service à 4 heures du matin au lieu de 23h30 actuellement. 8 des 19 salariés doivent être reclassés .

Pour les syndicats, cette prise de service au milieu de la nuit "aura des conséquences sur la santé des salariés" et les conditions de reclassement sont pour l'instant "inacceptables".

Si les négociations échouent, la grève perturbera principalement le courrier des entreprises possédant une boite postale. La direction déclare qu'elle mettra en place un plan de continuité du service postal.

Il y a une semaine, une grève touchait le centre de tri du Madrillet à St Etienne du Rouvray au sujet du versement d'une prime qualité-service.

La grève chez les postiers de la brigade de nuit de Rouen se
poursuit depuis jeudi dernier avec un taux de participation oscillant entre 50 et 100% selon les soirées. La premiere réunion de négociation a eu lieu lundi soir, sans aboutir à un accord, et une nouvelle était prévue mardi soir. Au coeur du conflit, la suppression de cette brigade de nuit, qui gère essentiellement les boîtes postales des grandes entreprises et des collectivités courant juin.

Paru le 5.5.2010
(Source: sudptt manche)

"Collègue insoumise"

Brest Rive-droite: Situation bloquée

Poste Rive-droite. La situation bloquée


«Il n'y a pas eu de négociation ce mercredi, la direction de La Poste ayant fait savoir qu'elle campait sur sa position», déplore la CGT...

(Article à lire dans le Telegramme du 6 mai 2010)

"L'insoumise"

Marseille: Conflit à la poste du 8e arrondissement ...

Conflit à la poste du 8e arrondissement : Dominique Tian en appelle au préfet


Après plus de 3 semaines de conflit entre les postiers du 8e et la Poste, on n'a jamais été aussi près de déboucher. Alors, pourquoi la grève continue-t-elle ? Ce soir, après une longue journée de négociations, parfois tendues, les agents indiquaient être d'accord sur 82 tournées et 26 jours de congés (la Poste en propose 82 et 23). "Il manque des garanties sur les promotions et la flexibilité du travail", ajoutait Jean-Luc Botella, délégué départemental CGT.
Grévistes et direction se revoient demain matin mais le mouvement continue. "On ne peut pas avancer tant qu'on ne tombe pas d'accord sur le point principal, répond la Poste, les tournées et les jours de congés. Le reste découlera de cette organisation".

Et devant l'agacement grandissant des habitants, Dominique Tian, le maire UMP du secteur, monte au créneau. Il a déjà reçu une délégation des grévistes et la Poste de Bonneveine, en vain. Alors il en appelle à l'arbitrage du préfet : "Devant la gravité de cette grève et s'agissant d'un service public, il serait peut être utile que vous preniez l'initiative de recevoir les grévistes et la Poste afin de régler ce conflit, ou de prévoir la nomination d'un médiateur", écrit-il.

Même statu quo dans le 1er arr. où les postiers de Colbert sont en grève depuis mardi pour obtenir une prime de mobilité. La direction doit rencontrer demain matin les 24 postiers (sur 90) qui ont cessé le travail.

Paru le 6.5.2010
(Source:La Provence)

"Collègue insoumise"

Marseille: Grève des facteurs du 8e : Progression de la discussion mais tensions

Grève des facteurs du 8e : progression de la discussion mais tensions


Réunis ce matin, grévistes CGT de La Poste et direction ont chacun fait des propositions concrètes pour sorti du conflit, amorcé il y a 22e jour dans le 8e arrondissement de Marseille. Si le mouvement est maintenu pour l'instant, une assemblée générale est prévue demain à 9h, avant une nouvelle réunion avec la direction à 11h.

Selon la CGT, la rencontre de ce matin a cela dit tourné court, la direction de La Poste ayant claqué la porte après l'annonce de la grève des facteurs dans le 1er arrondissement. Pour la direction, cela traduit un durcissement du conlit, alors que pour le syndicat, les deux mouvements sont distincts. Les facteurs du 8e estiment que les négociations progressaient de façon favorable.

La distribution du courrier reste donc suspendue dans les 48 000 boîtes aux lettres du quartier.

Paru le 4.5.2010
(Source: La Provence)

"Collègue insoumise"

mardi 4 mai 2010

Création de la Direction de l’Environnement du Travail Chez France Télécom, Attention Danger !

Communiqué Fédéral

Création de la Direction de l’Environnement du Travail Chez France Télécom, Attention Danger !

En créant la direction de l’environnement du travail depuis le 1er Février 2010, la direction ne répond pas aux attentes, besoins et revendications du personnel.
C’est l’arbre qui cache la forêt.

En effet, à la lecture de la décision DG 01/2010, cette nouvelle direction a pour seul but, dans ce contexte de crise sociale qui perdure, de gérer les risques psychosociaux.
Il s’agit de soigner le mal-être du personnel, essentiellement axé sur l’individu comme par exemple, la valorisation des cellules d’écoute, N° vert à travers la prévention tertiaire.

Aujourd’hui il est urgent de s’attaquer véritablement aux causes de ce problème à sa source, dans le cadre de la prévention primaire.

Pour la Cgt, à contrario cette direction sera une direction interventionniste et donneur d’ordre avec, comme but de contourner la prise en compte de la prévention primaire :
 Par le pilotage de la médecine du travail, des MT et infirmiers.
 Par le pilotage des Assistants sociaux.
 Par le pilotage des préventeurs.

Elle sera chargée de donner une ligne directrice aux UO sur la prévention, orientée uniquement sur l’individu au lieu du collectif de travail tel définis dans la prévention des risques professionnels.
Son rôle sera aussi de donner des directives aux UO sur le recours aux intervenants externes comme les psychologues du travail.

Pourquoi vouloir « tester un modèle de réflexion sur les organisations du travail » (présentation prévue au CNSHSCT) alors que les négociations sur l’organisation du travail ne sont pas terminées.
Aujourd’hui il faut dépasser le constat et redonner du pouvoir aux instances existantes et notamment les CHSCT et le CNHSCT.

La direction doit mettre en place un environnement du travail avec des organisations du travail et de véritables moyens, en particulier par la création d’emplois suffisants.

Les négociations en cours sur les conditions de travail et l’organisation du travail doivent se poursuivre en prenant en compte les revendications des personnels, cela passe notamment dans le cadre de l’environnement du travail par :
- L’adaptation des postes de travail aux salariés, l’aménagement des locaux respectant les normes INRS
- L’arrêt d’Optim et des Open Space….

La Direction de FT doit réorienter ses choix stratégiques y compris financiers par une autre répartition des richesses en allouant 3 milliards d’euros dès 2010 pour la véritable ré-humanisation de France Télécom pour le projet industriel, la création d’emplois et l’augmentation des salaires.

Montreuil le, 3 mai 2010
CGT FAPT

dimanche 2 mai 2010

Toulon: 1er-Mai : Les retraités en tête

1er-Mai : Les retraites en tête.

Sous les arcs-en-ciel, les drapeaux, bannières et banderoles, la lutte des salariés et des retraités sont à la base de l'unité. Ils défilent, sur le boulevard de Strasbourg à Toulon, encouragés par la « sono ». Sur les poitrines, des autocollants au message aguicheur : « La retraite se vit, la réforme sévit », ou cette reproduction de la carte vitale « La sécu, c'est vital ».


Travailleurs, militants, sympathisants alignent avec indolence les motifs les plus puissants. « Chers camarades, plus de 600 000 manifestants sont déjà descendus dans la rue depuis 16 mois en France », clame la porte-parole de l'union des organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA. Ils revendiquent.

2 200 manifestants à Toulon

En rassemblant seulement quelque 2 200 personnes hier, (selon la police), ils scellent encore une fois leur destin : celui de rechercher ensemble des collaborations, afin d'équilibrer le système, d'imaginer et de tenter de combler l'injustice.

Ce sont des vétérans. Sauf un (ou une). « Je n'ai pas envie de travailler plus longtemps que mon père », témoigne timidement Angélique du haut de ses 18 ans. Pour lui offrir le change à ses côtés, et symboliser l'engagement au service de la collectivité, Gérard, Pierrette et Maguy, allongent le pas. Contre la réforme des retraites et contre « la grande braderie » de l'Éducation nationale. Trois briscards, tous trois professeurs de lettres retraités, incontournables fidèles de la cohorte du 1er mai. « J'aimerais pouvoir changer mes chaussures, je les use trop », se moque Gérard. Autre vétéran, Marcel, ancien secrétaire général CGT « de l'arsenal », qui promène son vélo et son muguet : « J'ai la conviction, il faut se battre », explique-t-il. Sur le côté de la file, étirée toute en longueur, Jean-Paul, chauffeur routier de 51 ans au RSA (Revenu de solidarité active) profère : « Il faut voir pour comprendre, le film " Let's make money ". C'est sur les dérives du capitalisme ».

« Ouais, y en a marre », psalmodient Doumé et José autour de Cécile, 9 ans. Haut les drapeaux et les banderoles, les slogans : Cécile aime ça, les manifs.

Paru le 2 mai 2010
(Source:Var Matin)

"L'insoumise"

samedi 1 mai 2010

Manifestations du 1er mai à Paris

1er mai: une mobilisation moyenne en France

Manifestations du 1er mai à Paris


Les syndicats ne sont pas parvenus à rééditer samedi la performance du 1er mai unitaire de 2009, tout en rassemblant dans les rues quelques centaines de milliers de manifestants, davantage que la moyenne des dernières années.

Alors que le numéro un de la CGT Bernard Thibault espérait encore il y a dix jours des manifestations "de grande ampleur", les craintes concernant la réforme en préparation des retraites n'ont pas suffit à faire descendre les salariés massivement dans la rue.

Le 1er mai version 2010 n'était il est vrai que partiellement unitaire. FO avait organisé ses propres défilés, qui ont toutefois rassemblé peu de monde (de 650 à 2.000 à Paris, 150 à Aix-en-Provence pour un meeting de Jean-Claude Mailly).

Cinq syndicats, dont les deux plus importants, la CGT et la CFDT, rejoints par la FSU, l'Unsa (implantés surtout chez les fonctionnaires) et Solidaires (Sud et autres) avaient uni leurs forces pour la circonstance.

Ils voulaient aussi faire de ce rendez-vous un moyen de pression sur Nicolas Sarkozy avant le sommet social du 10 mai sur l'emploi et le pouvoir d'achat, à l'Elysée.

Partout, la participation a été en recul par rapport à l'an dernier, où le 1er mai le plus suivi depuis 2002 avait réuni entre 465.000 et 1,2 million de manifestants, selon les sources.

"Ce n'est pas la peine de faire l'autruche, il y a des questions à se poser (...) Le 1er mai reste un truc à part", a commenté à Marseille la responsable CGT Mireille Chessa, à propos de cette moindre participation.

Selon Bernard Thibault, qui défilait en tête du cortège parisien, le nombre de manifestants dépassait les 300.000 en province et était globalement "supérieur aux rendez-vous traditionnels du 1er mai". Cela "montre que l'on a une base de mobilisation importante", a ajouté le leader de la CFDT François Chérèque.

Il a reproché à Jean-Claude Mailly, sans le nommer, d'"affaiblir le mouvement social".

Dans la cité phocéenne, 3.500 personnes selon la police, 15.000 selon les organisateurs ont défilé par temps pluvieux à partir du Vieux-Port. Même en comptant six autres manifestations dans les Bouches-du-Rhône, c'était moins qu'en 2009.

Alors que la CGT donnait l'an dernier plusieurs dizaines de milliers de manifestants à Bordeaux, Marseille, Toulouse, Grenoble, Nancy, seules les deux premières villes ont réuni plus de 10.000 personnes selon le syndicat.

Pratiquement partout, une même banderole: "Tous ensemble: public privé. Pour les salaires, l'emploi, les retraites".

Les cortèges ont rassemblé, selon les sources, entre 5 et 6.000 personnes à Toulouse, de 4.500 à 8.500 à Lyon, de 4200 à 7.000 à Grenoble, de 3.200 à 4.000 à Caen, de 3.500 à 7.000 à Rennes, de 2.500 à 5.000 à Nantes, de 3.400 à 7.000 à Rouen, pour les manifestations les plus importantes.

Dans beaucoup de villes moyennes, la participation s'est échelonnée dans la plupart des cas entre un millier et 3.000 personnes, avec des pointes à 4.000 (Lorient) voire 5.000 (Cherbourg), selon les organisateurs.

Outre le pouvoir d'achat ou l'emploi, dans un pays qui compte plus de quatre millions d'inscrits à Pôle Emploi, le plan d'austérité imposé à la Grèce et la perspective de sacrifices sur les retraites occupaient l'esprit des manifestants.

"Avec cette énième réforme sur les retraites, on verra que c'est encore les mêmes qui vont payer (...) On le voit aujourd'hui avec la Grèce, on sait très bien qui va payer la note", récriminait Véronique Manseguerra, professeur d'histoire-géographie, dans le cortège lillois.

"Si on fait partir plus tard les gens à la retraite, les jeunes n'auront jamais de travail. C'est complètement idiot", soupirait une manifestante lyonnaise, Chantal, 50 ans et sans emploi.


Paru le 1 MAI 2010
(Source: Nice Matin)

"L'insoumise"

1 Mai 2010 : Bouches-du-Rhône.

Les chiffres des manifestations du 1er-Mai


Les organisations syndicales ont communiqué les chiffres des participations aux manifestations des Bouches-du-Rhône. Il y aurait donc 15000 manifestants à marseille (3500 selon la Préfecture), 300 à La Ciotat, 300 à Port-de-Bouc, 400 à Port-Saint-Louis-du-Rhône, 400 à Arles, 500 à Aix (300 selon la Préfecture) et 800 à Martigues.

A Marseille, le début du cortège vient d'arriver à la Porte d'Aix où la manifestation doit prendre fin.

Paru le 1 Mai 2010
(Source: La Provence)