jeudi 29 avril 2010

La Seyne-sur-Mer/St Mandrier: Facteurs en crise

Huit tournées postales en moins à La Seyne-sur-Mer/St Mandrier: les élus se moblisent pour le service public.

Dans le cadre d’un projet
national curieusement
baptisé “Facteur d’avenir”,
La Poste s’apprête à supprimer huit
tournées à La Seyne / St-Mandrier.

Et pourtant, pour les seniors isolés,
les personnes à mobilité réduite ou
encore les mamans au foyer, le facteur
demeure souvent le seul lien
social.

Les élus seynois, représentés
par Christine Sampéré, Christian
Bianchi, Jean-Jacques Taurines, se
mobilisent contre ce projet qui porte
atteinte aux services des usagers.

Autour de Jean-Marie Jégou conseiller
municipal d'opposition (PCF) à
Saint-Mandrier,Ruth Poggi et Denis
Lainé,représentants du syndicat CGT
de la Poste, les élus s'inquiètent de
l'échéance du 18 mai,date prévue de
la suppression de ces huit tournées.

Une décision d'autant plus difficile à
comprendre qu’au vu des nombreux
programmes immobiliers, la population
va augmenter. Un comité de
défense des usagers s'est mis en place,
avec pétitions à signer sur les marchés
de La Seyne et de Saint-Mandrier.

Le 30 mars dernier, lors du
Conseil municipal, Christian
Bianchi, représentant la ville au sein
de la présence postale départementale,
a dénoncé ce projet qui se traduit
« par des milliers de suppressions
d'emplois. Cette décision est
consécutive d'une étude faisant
apparaître une baisse de la quantité
du courrier à acheminer. Or, les
services techniques ont effectué une
étude récente laissant entrevoir une
augmentation substantielle des
habitants.
Et même si le courriel
semble se substituer quelque peu au
courrier papier, la population seynoise
est loin d'atteindre la moyenne
nationale du nombre d'abonnés
Internet.Nous assistons même à une
véritable fracture numérique aggravant
les inégalités sociales sur notre
territoire ».

L'élu a alerté le viceprésident
du Conseil régional et
fait parvenir une lettre au délégué
départemental du groupe La Poste
où il s'inquiète « de la détérioration
du service public postal rendu
aux usagers, sans diminution du
coût de la distribution pour ces derniers,
ainsi que de la surcharge de
travail pour les employés de la
Poste. » Cette décision n'est pas
compréhensible pour l'équipe
municipale, au vu du nombre
impressionnant de programmes
immobiliers en cours sur la commune.

« Le bon sens voudrait qu'il
n'y eut pas de régression dans le
nombre des tournées postales,
conclut Christian Bianchi, mais au
contraire, une anticipation de
l'augmentation du volume du
courrier à distribuer ».

La municipalité
assure qu'elle soutient les
revendications des personnels et
en appelle à ses administrés pour
défendre « un service public de
qualité et de proximité. Un service
identique et au même prix pour
tous, sur tout le territoire.

Avril 2010
(Source:La Seyne.Infos)

"Les luttes ne sont pas vaines, le combat continue, bon courage"

(Collègue insoumise)

CHER: Les facteurs en grève illimitée à compter du 3 mai 2010

communiqué des syndicats CGT - FO - SUD du Cher :

LES FACTEURS EN GREVE ILLIMITEE à compter du 3 mai 2010

Saint Martin d’Auxigny

La Chapelle d’Angillon

Les Aix d’Angillon

Nérondes

Sancergues



L’année 2009 a été catastrophique pour les conditions de travail des factrices et des facteurs dans le Cher : à Sancerre (août 2009), Bourges (octobre 2009) et Vierzon (janvier 2010), les facteurs en grève avaient permis de limiter les effets de restructurations destructrices d’emplois et des conditions de travail.

Les restructurations à La Poste se poursuivent pourtant en 2010 avec encore plus de vigueur.

Alors qu’il faudrait créer de l’emploi au vu des heures supplémentaires effectuées chaque jour par la grande majorité des facteurs du Cher, les suppressions de postes, non remplacement de la plupart des congés annuels ou des arrêts maladie, font que désormais, les facteurs qui restent à se partager le travail « n’y arrivent plus ».

Détournant l’intervention de l’inspection du travail en vue du paiement des heures supplémentaires, La Poste incite ses facteurs et factrices, à ne pas « noter leurs heures » au motif qu’ils seraient depuis, devenus « « incompétents » ou « simulateurs ».

La souffrance au travail s’est durablement installée chez les factrices et facteurs du Cher, avec des arrêts maladie, dépressions, accidents de travail et maladies professionnelles en accroissement exponentiel.

Des cas avérés dans tous ces bureaux d’atteinte à la santé physique et mentale des facteurs où l’organisation est lourdement mise en cause, conduisent ces 5 centres de distribution du courrier, à se mettre en grève à partir du 3 mai prochain.

L’intersyndicale CGT, FO et SUD, qui les soutient depuis de nombreuses années, espère que les négociations pendant le préavis de grève déposé le 22 avril, seront fructueuses.

Avril 2010
communiqué des syndicats CGT - FO - SUD du Cher

Grève BAGNOLS-VILLEFORT

Grève BAGNOLS-VILLEFORT

2° jour de gréve et toujours 100% de grévistes sur les 2 sites de Bagnols les Bains et Villefort soutenus par SUD PTT

En fin d'après midi, aprés un pique nique devant le bureau de Bagnols les facteurs ont été reçu avec les OS par le DE de Mende.
Aucune avancée....

La reconduction de la grève a été votée par l"ensemble des facteurs. Les facteurs sont déterminés et annoncent déjà la reconduction pour jeudi car la visite du Directeur Groupement est annoncée sur Mende et les facteurs ont décidé de lui faire un comité d'accueil et demandront à être reçu en audience par le DGC.

Nous pensons que localement c'est une première 100% de grévistes durant 4 jours (et cela risque de continuer).

Paru le 28/4/2010
(Source:Infos luttes Manche)

Postier en greve – Brest rive droite

Postier en greve – Brest rive droite

communiqué de presse


Le comité de Brest du POI soutient les postiers en grève depuis 8 jours avec leurs syndicats (CGT, CFDT et SUD).

Les postiers on raison c’est inacceptable de supprimer 4 tournées. Déjà que des dizaines de tournées ont été supprimées avec la privatisation de la poste, avec la fin du monopole public de la poste.

Pour réaliser sont objectif de suppression de 300 postes sur le Finistère, la direction de la poste justifie la suppression de 4 tournées avec le trafic du courrier, de l’activité, et, la mécanisation croissante du tri (le temps de tri est passé de 2h40 à 43 min)

Comment dans ces conditions pouvoir effectuer son travail correctement?


Il y a urgence à ce que la direction de la Poste arrête de prendre en otage les usagers et donne satisfaction aux postiers!

Paru le 28 avril 2010
(Source:P.O.I)

mercredi 28 avril 2010

Poste: cinq syndicats envisagent une journée d'actions et grèves début juin

Poste: cinq syndicats envisagent une journée d'actions et grèves début juin


Cinq syndicats de La Poste (CGT, Sud, CFDT, FO, CFTC) envisagent une journée nationale de grèves et d'actions début juin, pour dénoncer les réorganisations, les suppressions d'emplois et les charges de travail, ont-ils annoncé mercredi dans une déclaration commune.

"Après la transformation de La Poste en société anonyme, le rythme des réorganisations et des suppressions d'emplois s'accélère", "de plus en plus de personnels sont en attente de reclassement, occasionnant un accroissement de la souffrance au travail", et "les charges de travail augmentent ainsi que les pressions managériales", affirment-ils.

Dénonçant une "recherche effrénée d'économie" qui "accroît la souffrance au travail, le stress permanent et conduit malheureusement à des drames humains", les cinq syndicats exigent notamment "l'arrêt des réorganisations qui entraînent des suppressions d'emplois, une baisse de la qualité de service et des missions de service public".

Les cinq organisations syndicales "appellent les personnels à amplifier les mobilisations en cours et à converger dans une journée nationale d'actions et de grèves début juin".

Des mouvements de grève de postiers ont eu lieu dernièrement à Paris, à Rennes, ou dans les Hauts-de-Seine.

Les syndicats demandent aussi "les emplois nécessaires à l'accomplissement des tâches" et "l'arrêt de l'externalisation" de certaines activités, ainsi que "l'ouverture d'une réelle négociation sur la santé et le bien-être au travail" pour "la reconnaissance de la pénibilité des activités, les risques psychosociaux et la prise en compte de la vie personnelle dans les nouvelles organisations ou dans les nouvelles activités".

Les syndicats exigent enfin "l'amélioration du pouvoir d'achat et des salaires, une meilleure redistribution des richesses", et "le respect des droits et expressions des personnels, et ceux en matière de congés".

Paru le 28/04/10
(Source:AFP)

Brive: Un an apres le mois de grève qui a touché La Poste...

Brive: La Poste

Un an après le mois de grève qui a touché La Poste, le statu quo demeure avec des syndicats toujours vent debout contre la réforme « facteur d'avenir ».


Voici un an se terminait le mouvement social le plus long qu'ait connu La Poste de Brive.

Au coeur des revendications des grévistes, l'abandon de la réforme « facteur d'avenir ».

Le jeudi 23 avril 2009, était signé le protocole de fin de conflit, après 34 jours de grève d'une partie des facteurs du bureau centre (Winston-Churchill) et de la plateforme de courrier d'Ussac.

Ce protocole prévoyait la reprise du travail selon l'organisation qui prévalait avant le début de la grève et ce pendant une période de neuf mois, suivie d'une période de négociations de trois mois.

La direction s'engageait également à trouver un local proche du centre-ville pour le tri du courrier à la place des locaux vétustes du bureau Winston-Churchill.

Un an après, le statu quo demeure. La reprise des négociations autour de la mise en place de toute nouvelle organisation du travail demeure tributaire du nouveau site.

Pour Jean-Louis Michel de la CFDT, la direction de La Poste joue la montre. « S'il y avait vraiment une urgence, elle aurait déjà trouvé le local ».

De son côté, la direction du courrier du Limousin précise que la démarche « est toujours en cours. Deux sites ont déjà été proposés et examinés. Ils n'ont pas été retenus car ils ne correspondaient pas aux critères de proximité ou aux conditions d'exploitation d'un centre courrier ».

Et de réaffirmer son intérêt à voir aboutir la relocalisation des facteurs : « Un nouveau dossier est actuellement à l'étude. Les recherches se poursuivent activement pour trouver ce site indispensable pour l'amélioration des conditions de travail des facteurs ».

Derrière ce statu quo actuel, le malaise reste toujours latent, un an après. « Nous sommes prêts à ouvrir le débat, mais encore faut-il qu'il y ait quelqu'un qui veuille discuter des problèmes, car aujourd'hui les négociations se résument plus à des réunions d'informations », précise Jean-Louis Michel. La réforme « facteur d'avenir » demeure le révélateur d'une situation tendue.

Avec, toujours en ligne de mire, les conditions de travail et de management des salariés. « Entre des restructurations annuelles et des mutations imposées, nous sommes un peu dans le cas de France Télécom », constate Stéphane Jarque de FO.

« Depuis le début de l'année, nous en sommes à douze suicides au niveau national, dont un près de chez nous, à Gourdon », avance le syndicaliste, qui pointe aussi la notion de service public « qui est de plus en plus mal respectée par l'entreprise ».

« Le métier de facteur est en train d'être vidé de son sens. Nous n'avons plus de proximité avec les gens. Avant, en plus du courrier, nous portions des médicaments aux personnes isolées. La Poste en fait un service payant », constate Stéphane Jarque.

Pour ce postier de la cité gaillarde, au coeur de la grève de 2009, le conflit briviste risque de se reproduire. « En Corrèze, nous sommes sur des micro-poudrières comme à Tulle ou à Marcillac-la-Croze ». Un sentiment partagé par Jean-Louis Michel : « Nous continuerons à nous battre pour défendre l'emploi, les conditions de travail et la mission de service public ».

Paru le 28 avril 2010
(Source:La Montagne.FR)

Retraite des fonctionnaires. Éric Woerth ne convainc pas

Retraite des fonctionnaires. Éric Woerth ne convainc pas


.Les syndicats de fonctionnaires n'ont pas été convaincus, hier, par le ministre du Travail Éric Woerth, avec qui ils s'entretenaient sur les retraites. Éric Woerth s'est, lui, dit déterminé à faire une réforme «équitable» entre public et privé.

«Je veux faire quelque chose qui soit efficace et qui soit juste», a déclaré Éric Woerth, après avoir reçu quatre syndicats (Unsa, FSU, CGC, CFDT) sur la réforme des retraites qu'il prépare. La CGT, FO et la CFTC seront reçues lundi, et Solidaires le lendemain. Le ministre a estimé que le fait «qu'il y ait des règles différenciées entre public et privé n'est pas en soi choquant». «Ce qui compte, c'est de regarder si elles sont bien d'actualité, si elles sont équitables», a-t-il dit. Éric Woerth a pris l'exemple de «la pénibilité» qui donne droit dans certaines professions du secteur public à un départ en retraite anticipée: «Le parpaing public pèse le même poids que le parpaing privé».

Un changement du mode de calcul inquiète

Les syndicats se sont inquiétés de certains projets, notamment la remise en cause possible du mode de calcul des retraites des fonctionnaires, basé sur les six derniers mois de salaires (les 25 meilleures années dans le privé). Le délai imposé par le gouvernement est «trop serré» pour envisager une telle modification, a protesté Brigitte Jumel (CFDT). Cela ne peut pas se faire «en deux mois», a-t-elle ajouté. Elle a rappelé que les primes du fonctionnaire étaient peu prises en compte dans le calcul des pensions, alors qu'elles représentent «en moyenne 24%», pouvant aller jusqu'à «40 à 50%». Au nom de l'Unsa, Élisabeth David a prévenu que revenir sur les six mois «peut se traduire par des grandes manifestations». Selon Charles Bonissol (CGC, 2,3% des agents), «pour lâcher les six derniers mois, il faudra que le gouvernement mette beaucoup sur la table», notamment en garantissant un taux de remplacement (pourcentage de la retraite par rapport au salaire d'activité) de 70%. Devant les syndicats, le ministre «n'a pas avancé de propositions et n'a pas donné de signes», a déploré Bernadette Groison, numéro un de la FSU. Selon Élisabeth David, le gouvernement veut «essayer de combler» le déficit «considérable» du budget de l'État provoqué par le coût des retraites des 5,2millions de fonctionnaires.

34milliards d'euros du budget en 2010

Le montant des retraites des agents de l'État représente 34milliards d'euros du budget en 2010. En marge, le secrétaire général de FO Jean-Claude Mailly a mis en garde le gouvernement contre toute velléité de mettre «de l'huile sur le feu» dans un secteur déjà affecté par des restructurations et réductions d'effectifs. Pour sa part, Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, s'est dit favorable à un niveau de retraite comparable entre public et privé.

Paru le 23 avril 2010
(Source: LeTelegram)

La Poste : Guadeloupe, extension du conflit ?

La Poste : extension du conflit ?

Guadeloupe

En grève depuis le 19 avril pour dénoncer la réorganisation générale des services imposée par la direction de La Poste, le personnel du centre courrier des Abymes a rencontré sa direction cet après-midi.


La rencontre programmée entre Jean-Claude Manéré, directeur départemental de La Poste Guadeloupe, et une délégation du personnel (composée notamment du secrétaire général de SUD PTT GWA Gilbert Bissainte) est destinée à aborder le retrait immédiat du programme « facteur d'avenir » qui préconise la suppression de plusieurs tournées quotidiennes, l'alourdissement de la charge de travail et donc la réduction des effectifs.

Une flexibilité du travail qui se traduit notamment par la non reconduction des CDD (certains facteurs auraient déjà signé jusqu'à 73 contrats avec La Poste entre 2002 et mars 2010) et donc leur non transformation en CDI (trois jeunes sont concernés par cette embauche en Contrat à Durée Indéterminée).

Ce mouvement de protestation qui s'inscrit dans le cadre d'une mobilisation au niveau national est également suivi par les différents centres courriers de l'archipel.

Convoqué jeudi pour une audience, le personnel du centre de Basse-Terre (guichet grand public) devrait entrer en grève le 5 mai et pourrait être suivi dans deux semaines par celui de Baie-Mahault (centre de courrier) après la grève lancée hier au centre de Petit-Bourg/Roujol (suite au débrayage) et au centre de courrier de Sainte-Rose/Deshaies il y a maintenant plus d'un mois (23 mars).

Les risques d'extension du conflit sur le plan départemental apparaissent désormais de plus en plus probables

Paru le 27 Avril 2010
(Source:Orange news)

dimanche 25 avril 2010

Soutien aux facteurs en grève

La Poste :

Soutien aux facteurs en grève

Soutien des usagers et des élus aux facteurs du 8ème arrondissement de Marseille en grève.

Manif jeudi, pour que la direction négocie.

« Pas de négociation, pas de reprise », la banderole est claire et nette. Douzième jour de grève pour les facteurs et factrices du 8ème arrondissement de Marseille contre les suppressions d’emplois et de congés. Et toujours pas d’issue au conflit en vue.

Avec beaucoup de monde, hier matin, devant le bureau de Bonneveine pour soutenir les grévistes. Des usagers, mais aussi de nombreux élus dont Isabelle Pasquet, Sénatrice PCF, Nathalie Lefèbvre, Elue Front de Gauche, déléguée aux Services publics à la Région, et Sylvain Borgni, secrétaire PS de section (9ème). « Quand on a la chance d’avoir un facteur comme le mien, il faut le garder ! », lance Annie. « J’apprécie son côté chaleureux. Il prend le temps de dire bonjour et de me tendre la lettre avec un sourire. Je ne veux surtout pas perdre cette humanité. » C’est bien de cela qu’il est question dans les propos de Daniel Amar, représentant du personnel. «

Notre combat se situe dans le respect de l’être humain. Nous avons accepté 90% de la réforme, mais nous disons à La Poste qu’elle nous donne les moyens défaire convenablement notre travail . »

Or, La Poste entend supprimer 16 tournées et 50% des congés avec la nouvelle réorganisation. Avec, résument les postiers, « plus de charge de travail, moins de temps pour le réaliser, une moindre qualité dans le service rendu aux usagers, la flexibilité et la fin du facteur attitré ». D’où, ce rassemblement unissant utilisateurs, politiques et agents du Service public « dans un souci de faire aboutir un conflit qui n’a que trop durer », déclare Jean-Luc Botella pour la CGT. «

Afin de construire une organisation du travail efficace prenant en compte la santé des facteurs et leurs conditions de travail ». D’après le syndicaliste, 1 million de lettres se retrouveraient stockées dans un entrepôt à Aix. Et les intérimaires embauchés, ne pouvant pas faire face à une telle masse, posent le courrier n’importe où, témoignent plusieurs facteurs. Pour la CGT, « cette réorganisation appelée "Facteurs d’avenir", avec celle de l’ensemble des services postaux, n’a qu’un seul objectif remplir les poches des futurs actionnaires depuis le passage de La Poste en Société anonyme ».

Convaincus que c’est avec la lutte commune des usagers, des élus et des postiers que ces derniers pourront obtenir satisfaction. Jeudi, tous ensemble, ils manifesteront pour que La Poste les entende. D’ores et déjà, Marie-Françoise Palloix, Conseillère du 4ème secteur, propose de créer un collectif de soutien. L’élue communiste se souvient qu’en 2006, cette démarche avait permis de sauver les emplois des facteurs du 2ème.

La Marseillaise, Paru le 24 avril 2010
(Source:PCF.La Marseillaise)

samedi 24 avril 2010

La Poste: les grévistes lédoniens poursuivent le mouvement

La Poste: les grévistes lédoniens poursuivent le mouvement


Les négociations entre les grévistes et la direction reprendront lundi

Hier matin, les facteurs en grève de la plate-forme de préparation et de distribution du courrier de Lons Jura sud (PPDC) étaient devant les boîtes postales pour expliquer le mouvement aux clients et usagers.


« De manière à ce qu'ils n'aient pas que le son de cloche de la direction », commentait un syndicaliste. Tout l'après-midi, les représentants de Sud, de la CGT et de la CFDT ont négocié avec la directrice du site, Marie-Christine Lehmann.

À l'issue de cette rencontre, ils ont provoqué une assemblée générale avec le personnel qui a voté la poursuite du mouvement. « Nous reprendrons les négociations demain matin. La direction ne propose rien de satisfaisant », ont expliqué les syndicalistes après le vote.

La grève fait suite à l'annonce d'une nouvelle suppression de tournée de facteur dans le cadre d'une réorganisation du travail. L'arrivée d'une nouvelle machine de tri du courrier était censée alléger le travail des agents.

« Actuellement, ce n'est pas le cas. Au contraire, on demande au personnel de faire des heures supplémentaires », expliquaient les grévistes. Dans nos colonnes, Marie-Christine Lehmann reconnaissait hier que la réorganisation avait été pensée par rapport à un rendement optimum de la machine qui n'est pas encore atteint.

Elle souhaitait que le personnel accepte un « temps d'observation avec des repos compensateurs » avant la validation d'une nouvelle organisation. Des perturbations dans la distribution du courrier sont donc encore à craindre pour la région lédonienne, le sud du département et une partie du haut Jura dans les jours à venir.

Paru le le 24.04.2010
(Source:Le Progres)

jeudi 22 avril 2010

Le management par le stress gagne la Poste

Le management par le stress gagne la Poste

Après France Télécom , c'est au tour de la Poste de subir un profond changement qui la mènera sans doute à la privatisation. Le blogueur associé SuperNo met en garde contre les conséquences d'un tel remaniement. En cause le stress au travail sans que le service soit forcément de meilleur qualité.


Rappel : Nous sommes en France, pays des droits de l’homme et du « bien vivre ». Au XXIe siècle. La plupart des tâches fatigantes et/ou chiantes sont prises en charge par des machines (voire par des ouvriers Lettons ou Polonais ), nous laissant plus de temps pour être heureux. Enfin, ça c’est la théorie.

Pourtant, dans ce beau pays, et à cette belle époque, une enquête judiciaire vient d’être ouverte pour « harcèlement moral » contre France Telecom , ex-fleuron de feu notre « Service Public ».

On connaît depuis longtemps les « nettoyeurs ». Et pas seulement dans les films de Luc Besson : des gens qui sont payés pour fermer une usine, ou pour la délocaliser en Chine ou je ne sais quel autre « paradis social ». Pas de scrupules, même si on a empoché des milliards de subventions de l’État, la «création de richesse pour l’actionnaire » avant tout.

Mais il y a un hic. Dans certaines structures archaïques, mais fort heureusement en voie de démolition rapide, des personnes font valoir un statut, certes obsolète, mais non encore officiellement abrogé malgré les efforts des divers pouvoirs en place : fonctionnaire ! Un peu comme un gamin brandit sa carte « increvable » au « Mille Bornes ».

Ces gens-là ne comprennent décidément rien aux impératifs du marché, de la compétitivité, de la concurrence libre et non faussée, du challenge, de la performance, de la jouissance para-orgasmique qui envahit l’ego du manager qui vient d’exploser ses objectifs et ses concurrents. Mais c’est ainsi, on ne peut hélas pas les toucher : fonctionnaires.

Alors, les inventeurs du concept de « nettoyeur » en ont dérivé un modèle adapté à ces contraintes : le harceleur. Son boulot ? Puisqu’on ne peut pas directement les virer, on va leur pourrir la vie jusqu’à ce qu’ils craquent et se cassent. Ou se suicident. Un de moins ! Suivant !

Attention, je ne prétends pas que France Telecom, puisque c’est de cette merveilleuse compagnie qu’il s’agit, a inventé le harcèlement moral. Des cheffaillons au boulot, il y en a toujours eu. Et dans ces grandes boîtes à la structure pyramidale, le grand chef n’a qu’à engueuler le chef du dessous, il sait très bien que l’engueulade va se répercuter jusqu’en bas, et que les cheffaillons feront le ménage à leur place. De la même manière que Sarkozy n’a même plus besoin de virer les journalistes qui disent du mal de lui, leurs patrons s’en chargeant spontanément…

Une enquête de l’inspection du travail (ces héros des temps modernes, qui malgré leurs sous-effectifs scandaleux et le mépris dont il font l’objet, tentent désespérément de faire appliquer le « Code du Travail », lui aussi grignoté en douce à chaque réforme et désormais en voie de disparition), a donc conclu que les grands chefs de France Telecom, faute de pouvoir « nettoyer » proprement, ont mis en place une politique de « management par le stress » (c’est comme ça qu’ils appellent leurs basses oeuvres), dont le but est d’aligner la politique de la maison sur les dogmes libéraux en vigueur : moins d’effectifs, plus de profits !

35 suicides, bien sûr, on en a beaucoup parlé. Mais derrière ces suicides, combien de dépressions, combien de démissions forcées, combien de tonnes de Prozac ou de Lysanxia, combien de déménagements subis, combien de divorces, combien de souffrance inutile ? Ah, oui, la souffrance, au contraire des suicides, ne se mesure pas…

Ceux qui ont conçu cette saloperie ont pourtant l’air bien urbains ! Portant beau, encravatés, et intelligents, avec ça. Enarques, polytechniciens, même, peut-être. Transformés en bêtes sauvages, en bourreaux implacables, simplement par soumission stupide à un système inhumain. Mais ô combien dominant. Je ne vais pas vous faire de la philosophie de comptoir sur l’expérience de Milgram ou l’art et la manière d’encourager un bête agent SNCF à entasser des juifs dans des wagons à bestiaux, mais vous avouerez qu’il y a de l’idée.


Monsieur Karcher qui porte si bien son nom

Tiens, l’ex-société sœur de France Telecom, La Poste, elle aussi en cours de démantèlement et d’adaptation au monde moderne (du moins, à ce qu’ils prétendent être le monde moderne), fait exactement la même chose : un cheffaillon parisien, portant le nom prédestiné de « Karcher » a été pris en flagrant délit de harcèlement d’employés qui ne vendaient pas assez de services aux pigeons clients. Il menaçait, par écrit de surcroît, de les « exterminer » !

Cependant quelques extraits de son jargon mettront aisément la puce à l’oreille des plus sensibles : un mec qui me parle de « rationalité de l’attente », d' « automates d’affranchissement », d‘« automates bancaires », de « signalétique colorielle », et surtout emploie l’ultralibéral jargon anglosaxon « amélioration de l’expérience client », je ne lui prêterais pas mon peigne

Tiens, en 1982 et 83, j’ai fait deux « jobs d’été » au CNET (Centre National d’Etudes des Télécoms) de Lannion en Bretagne. C’est là que venait d’être inventé le Minitel, dont les djeuns se gaussent aujourd’hui, mais qui 15 ans avant l’explosion d’internet, était déjà une sacrée révolution. Les gens étaient sympa, compétents, travaillaient juste ce qu’il faut (surtout pas plus) mais l’ambiance était agréable et saine.

Depuis, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts lannionnais, le CNET est devenu « Orange Labs », ça fait plus moderne, et en octobre 2009, un de ses ingénieurs s’est suicidé.

Lannion, c’est aussi là que Didier Lombard, le précédent PDG de France Telecom poussé vers la retraite, avait annoncé la « fin de la pêche aux moules »…


Que ce soit à France Telecom ou à La Poste, la question est de savoir si ces agissements ne sont que le fait d’un cheffaillon arrogant et stupide, ou plus grave, sont la conséquence d’une « politique globale », toujours la même d’ailleurs. Poser la question, c’est y répondre, ce que confirme une note de la CFDT, « syndicat » pourtant peu connu pour sa contestation radicale de l’ordre établi.

« Or, il ne faudrait pas que la forme scandaleuse de ce courriel repris dans la presse cache le fond en mettant hors jeu un lampiste, tout dirigeant de la Poste Paris Sud qu’il fût. La vérité est que ces propos ne sont qu’une traduction, certes intolérable, provocatrice et maladroite, de la politique menée par l’Enseigne et le groupe La Poste au niveau national et de la stratégie du donneur d’ordre qu’est la Banque Postale. »

Tout est dit !

Chez France Telecom, ils ont réagi, fait un sondage, et demandé à l’encadrement d’être aux petits soins pour le personnel. Comme le dit une employée, la personne qui lui demandait tous les matins quand elle démissionnait lui demande désormais comment ça va…

Quel gâchis ! Et pour quel résultat ? Le téléphone marche-t-il mieux ? Les employés délocalisés qui sont censés résoudre les problèmes de serveur SMTP d’Orange sont-ils moins incompétents ? Le courrier met-il moins de temps qu’il y a 50 ans pour parvenir à son destinataire ? Eh bien non, même pas ! Simplement, « l’usager » n’était pas encore considéré comme une tirelire sur pattes passée à la moulinette du marketing.

Mais « l’usager », on s’en tape. L’essentiel est de transformer de paisibles officines de Service Public en boîtes « comme les autres », pires que les autres, même. Ultra performantes, prêtes à bouffer leur concurrents, et dont le but ultime est de « créer de la richesse pour ses actionnaires »®. A tout prix. Même celui de la vie humaine.

Certains responsables de ces saloperies vont comparaître pour « harcèlement moral ». Bien fait. Dans un tribunal correctionnel, ils croiseront dealers et voleurs de téléphone portables, qu’ils toiseront d’une moue dégoûtée du haut de leur morgue supérieure, et encourront une petite amende. Il faut dire qu’ils ne se contenteront pas d’un jeune avocat commis d’office, et que leur baveux aux honoraires astronomiques saura convaincre le juge que son client est un homme respectable… Contrairement aux dealers, ils n’iront donc pas en taule, sinon « avec sursis ». La justice n’a pas retenu l’accusation de « mise en danger de la vie d’autrui ». On peut se demander pourquoi.

Pourtant, ces nuisibles, ces assassins, ces pourrisseurs de vie, qui en plus de casser le Service Public, ont cassé des milliers de personnes, ne seraient-ils pas plus à leur place au fond d’un cachot humide, à méditer pendant quelques années sur la perversion de leur cerveau et du système qui les motive ?

PS : Article 222-7 du code pénal

Les violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner sont punies de quinze ans de réclusion criminelle.

(et je ne sais pas s’il y a des circonstances aggravantes lorsque les violences sont administrées en réunion…)

A voir:-Video Scandale du PDG France Télécom Didier Lombard
envoyé par Republique-FR.(Dailymotion)
-Vidéo Remi Karcher, dir.La Poste Paris Sud présente...(Youtube)

Paru le 21 4 2010
(Source:Marianne)

mercredi 21 avril 2010

Les facteurs du 8e arrondissement reconduisent leur grève

Les facteurs du 8e arrondissement reconduisent leur grève


Au terme d'une assemblée générale, 52 facteurs du 8e arrondissement sur 88 ont reconduit leur mouvement de grève pour protester contre la nouvelle organisation de la distribution du courrier. Laquelle devrait entrer en vigueur le 19 avril. Comme la veille, ils ont marqué leur opposition à la suppression de 16 tournées sur l'ensemble de la semaine, à la flexibilité du travail et à la diminution du repos compensateur qui passerait de 7 à 3 jours toutes les 9 semaines.

Quelques préposés de Rousset, en grève depuis le 23 mars, les avaient rejoints.

Pour leur part, ils protestent contre la surcharge de travail qui leur est imposée avec le passage de 14 à 13 tournées pour le même volume de courrier.
Du côté de la direction, on maintient que seules 4 tournées sont supprimées, on reconnaît cependant vouloir répartir le travail entre les différentes équipes, les jours de la semaine où la masse de courrier est moins importante, soit le lundi, mardi et mercredi.

Paru le 16 avril 2010
(Source:La Provence)

Grève des guichets à Paris Edith Piaf / St Fargeau ; la direction restitue 1 emploi sur 2 !

Grève des guichets à Paris Edith Piaf / St Fargeau ; la direction restitue 1 emploi sur 2 !

GREVE EDITH PIAF / ST FARGEAU : L’HYMME À LA LUTTE POUR VOIR LA VIE EN ROSE !

Depuis le mardi 06 avril, les collègues du "TERRAIN" Édith Piaf/St Fargeau, soutenus par les syndicats SUD/FO/CGT/CFDT, étaient en grève contre la nouvelle Organisation du Temps de Travail qui tout en dégradant leurs conditions de travail supprimait au passage 2 emplois. Tous les jours, le piquet de grève était constitué de 70 à 80% de collègues grévistes. La grève et la prise de conscience du rapport de force se construisent dans ces moments de solidarité conviviaux et mobilisateurs.

Ce "TERRAIN" se caractérise, là aussi à l’instar de Château Rouge et de Goncourt/ St Maur, par une forte proportion d’opérations à caractère social (25%). Et là aussi, les dirigeants de La Poste, infectés par le dogme de l’externalisation tous azimuts, dénigrent le rôle social du bureau de poste et le professionnalisme des agents amenés quotidiennement à côtoyer des populations fragilisées socialement.

Les collègues n’en démordent pas : l’enjeu c’est l’emploi...

Comme souvent dans ce genre de situation, le directeur met en doute nos capacités à comprendre les bienfaits de la nouvelle organisation et plus globalement la modernité et l’innovation d’un projet tel que "Bienvenue à La Poste". Après les sempiternelles leçons de morale, il tentera même de diviser les collègues en leur proposant des aménagements dérisoires du règlement intérieur. Les grévistes ne se laisseront pas duper par cette manoeuvre et la tentative patronale avortera pitoyablement. Pour autant, cette dernière aura eu le mérite de ressouder le collectif pour se lancer dans une 2ème semaine de lutte. Les provocations, les intimidations, la tentative de pourrissement n’y feront rien car tous les jours le piquet de grève sera actif (rencontre avec les élus, entrevue au Siège de l’Enseigne...) pour dénoncer la déshumanisation des bureaux de poste et la politique de discrimination sociale.

... et le lundi 19 avril Milord débloque un emploi.

Alors que la 2ème semaine de conflit se termine sur un nouvel effort de déstabilisation de la part de la Direction, l’aube de la 3ème semaine, le lundi 19, voit poindre une éclaircie dans une atmosphère volcanique. En effet face à la détermination des grèvistes, le directeur accepte de "ré-injecter" un emploi. Il concède aux grévistes, en ré-intégrant un emploi d’encadrant de proximité, un nouveau cadre de fonctionnemnent : de 26,12 celui-ci passe à 27,12. Ce n’est pas une mince victoire dans ce contexte généralisé de destruction d’emplois. Avec cette force de travail supplémentaire les modalités de l’Organisation du Temps de Travail sont donc revues et améliorées.

Nos collègues d’Edith Piaf et St Fargeau ont démontré, mais le fallait-il encore, que c’est uniquement la lutte collective et unitaire qui permet de résister et, lorsqu’elle devient moteur de l’action, de conquérir des droits et notamment celui de travailler dans de meilleures conditions et d’avoir une vie après le travail.

Paru le 21 avril 2010
(Source: Bellaciao)

Ambiance combative de bon augure pour les mobilisations à venir.

Répétition générale avant le 1er Mai


Ambiance combative de bon augure pour les mobilisations à venir.

Mouvement social. Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées, hier, devant le siège départemental du Medef, à l’appel de la CGT, de la CFDT, de la FSU, de l’Unsa et de Solidaires.


Pour un rassemblement qui ne se proposait pas de mobiliser des foules immenses, l’initiative d’hier matin à l’appel commun des organisations départementales de la CGT, de la CFDT, de la FSU, de l’Unsa et de Solidaires devant l’UPE 13, antenne locale du Medef, ne manquait pas d’allure.

Histoire de confirmer que, revigoré par le succès de la journée nationale d’action du 23 mars, marquée à Marseille par une manif avec quelque 50 000 participants, le mouvement social était sur les starting-blocks pour un grand 1er Mai, afin d’impulser la dynamique qu’appellent les enjeux de la période. Si les Fralib de Gémenos étaient particulièrement en vue, on notait aussi la présence de nombreux cheminots et de facteurs en grève dans le 8e arrondissement de Marseille. Histoire de rappeler que depuis ce 23 mars, c’est loin d’être le calme plat sur le terrain social.


En témoignent les 92% de grévistes parmi les facteurs du 8e, les cheminots,
actifs et retraités, « toujours là » pour proclamer le fret ferroviaire d’« utilité publique », mais aussi la présence de territoriaux, de retraités, de dockers, de portuaires, de salariés de la réparation navale en lutte pour que la reprise de leur site rime avec maintien et développement de l’emploi, d’enseignants et d’autres personnels de l’Education nationale.

Drapeaux rouges de la CGT, de loin les plus nombreux, bleus et blancs de l’Unsa, multicolores de la FSU, aux couleurs variées selon les syndicats Sud, constitutifs de Solidaires.

Tour à tour, les porte-parole de chacune des cinq organisations syndicales à l’initiative de ce rassemblement se sont adressés aux participants. Eric Chenais (CGT) a d’abord rappelé qu’il s’en était passé des choses sur le terrain des luttes, depuis le 23 mars. Avant de dénoncer la façon dont le gouvernement et le Medef envisagent de faire passer « la réforme » des retraites, avant de réaffirmer que la solution à ce problème passe par « une autre politique de l’emploi, et le relèvement des salaires ».


Patrick Para (CFDT) « n’entend pas accepter une réforme brutale qui baisserait les pensions ». Il estime que « l’enjeu, c’est de maintenir des gens dans l’emploi et pas de retarder l’âge du départ à la retraite ». Pour sa part, Jean-François Longo n’entend surtout pas dissocier « luttes professionnelles et mobilisations interprofessionnelles ». Quant à Gilles Prou-Gaillard (Unsa), il rappelle haut et fort que « le maintien à 60 ans de l’âge légal et celui du système par répartition ne sont pas négociables ». D’ailleurs, estime l’orateur de Solidaires, il nous faut montrer « la modernité du système par répartition ».


Paru le 21 avril 2010
(Source: La Marseillaise)

mardi 20 avril 2010

Grève unitaire à la PIC de Lognes le 23 avril

Grève unitaire à la PIC de Lognes le 23 avril.

Parce qu'ils ne veulent pas d'une énième réorganisation qui se traduirait par des conditions de travail dégradées, par, en particulier, plus de nuits travaillées, les agents de la PIC de Lognes ont décidé, dans l'unité syndicale CGT SUD FO, la grève pour la nuit du 23 au 24 avril.

Si la Direction restait campée sur ses positions, les agents envisagent de reconduire cette action autant de vendredis qu'il faudra

Paru le mardi 20 avril 2010
CGT FAPT 37

Capestang, la grève de La Poste... et de la faim

Capestang, la grève de La Poste... et de la faim


Aujourd'hui, les postiers du tri postal de Capestang sont en grève illimitée depuis onze jours.

C'est toujours le statu quo avec la direction locale qui, « bien qu'ayant changé d'attitude en adoptant un ton plus conciliant, reste campée sur ses positions de non négociation sur les sujets dit sensibles » , selon les syndicats.

Depuis lundi dernier, un postier du tri de Capestang a entamé une grève de la faim devant le bureau de sa commune, à Lespignan. Cette situation préoccupe ses collègues.

Le directeur de Montpellier, M. Perilhou, qui devait recevoir les représentants syndicaux et quelques élus lundi après-midi, a refusé l'entretien. Hier, des Postiers de Bédarieux sont venus soutenir leurs collègues de Capestang.
Pour faire face à la situation, la direction du centre de Capestang a embauché des CDD, des cadres sont venus en renfort pour remplacer les grévistes et les agents en congés ont été rappelés. Malgré ce, le service reste perturbé.

Les facteurs ayant appris le suicide d'un collègue dans les Alpes de Haute-Provence se disent « choqués et inquiets » .
Chaque jour, CGT, FO et Sud rencontrent la directrice du centre de tri de Capestang.
Hier, 29 tournées de distribution sur 34 ont été assurées, selon la direction du courrier. « Les prestations de courses de collecte et remise aux entreprises ainsi que le service des boîtes postales sont normalement assurés » , ajoute-t-elle.

Les habitants de Montels, Cruzy et Creissan peuvent retirer leur courrier, lettres recommandées et colis, munis d'une pièce d'identité au centre courrier de Capestang, situé 20, cours Belfort, de 9 h à 12 h, du lundi au vendredi, et de 9 h à 11 h, le samedi.
Par ailleurs, deux numéros de téléphones sont à la disposition des clients : 36 31 (clients particuliers), de 8 h 30 à 19 h, du lundi au vendredi, et de 8 h 30 à 13 h, le samedi ; 3634 (clients professionnels), de 9 h à 18 h, du lundi au vendredi.

Enfin, la direction du courrier rappelle par ailleurs qu'« aucune suppression d'emploi n'est envisagée sur Capestang et que les missions de service public ne sont pas menacées ».

(Source:MidiLibre.com)
Édition du vendredi 16 avril 2010

La Poste: après le suicide d'un facteur, la CGT craint un syndrome France Télécom

SAINT ANDRE LES ALPES

La Poste :

Après le suicide d'un facteur, la CGT craint un syndrome France Télécom

Saint-André-
les-Alpes (04)

Un facteur des Alpes-de-Haute-Provence s'est suicidé mercredi dernier à la fin de sa tournée de distribution du courrier près de Saint-André-les-Alpes. L'homme âgé d'une cinquantaine d'années s'est pendu. « Ce suicide relève d'événements personnels qui n'ont pas de rapport a priori avec sa vie professionnelle » affirme Laurent Mirallès, de la direction de la Poste des Alpes du Sud.

La CGT fait une analyse différente. Selon le syndicat, le facteur avait mal vécu une demande de mutation à Allos qui n'avait pas abouti. «La direction avait fait un autre choix pour ce poste» explique Francis Giraudot, secrétaire départemental du syndicat CGT FAPT (Fédération des activités postales et des télécommunications). « Le facteur s'était plaint auprès de ses collègues d'un manque d'équité» précise le syndicaliste, qui critique les nouvelles méthodes de recrutement de la Poste. « La direction met les agents en concurrence entre eux. Ce n'est pas sain. »

Le facteur était agent rouleur dans le jargon de la Poste. Il remplaçait ses collègues absents sur leur tournée. Il travaillait sur un vaste périmètre, dans le Sud-Est du département.

« Sa demande avait été accordée »
« Cet agent avait fait une demande d'évolution de poste qui lui avait été accordée. Il voulait avoir sa propre tournée et ne plus être remplaçant. Il devait prendre son nouveau poste à Saint-André-les-Alpes le 3 mai prochain » explique Laurent Mirallès. « Ce n'était pas le poste qu'il souhaitait. Ce poste lui avait été proposé en compensation de celui qui lui avait été refusé » précise Francis Giraudot. Selon le secrétaire de la CGT, la direction n'aurait pas pris la mesure du mal-être du facteur qui avait déjà fait une tentative de suicide.

«Il avait peut-être des problèmes personnels, mais la réforme de la Poste bouscule les hommes et chamboule toutes les règles. Cette réorganisation permanente déstabilise les plus fragiles. La Poste ne respecte plus l'individu » commente Francis Giraudot. «L'heure est au deuil, pas à la polémique » répond Laurent Mirallès.

Une cellule psychologique
Le lendemain du suicide, la direction a réuni un comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) extraordinaire. Une cellule psychologique a été mise en place pour la famille et les collègues de travail du facteur. « Les membres du CHSCT ont demandé une enquête sur ce drame, mais la direction nous impose une chape de plomb » déplore Francis Giraudot. « Depuis quelque temps, les syndicats avaient essayé de tirer la sonnette d'alarme, mais la direction refuse de nous entendre.»

Le syndicaliste craint un syndrome France Télécom à La Poste. « Ce suicide ne peut que nous alarmer. Si le mal qui touche France Télécom s'étend à la Poste, on peut craindre une hécatombe.» Au niveau national, la direction de la Poste et les syndicats discutent actuellement du bien-être au travail. « Le chemin est encore long avant d'aboutir à un accord » estime Francis Giraudot.



Paru le 20/04/2010
(Source:Ledauphiné.com)

dimanche 18 avril 2010

un préavis de grève illimitée déposé pour le 22 avril à Lons

La Poste :

un préavis de grève illimitée déposé pour le 22 avril à Lons


Ça chauffe à la nouvelle plate-forme de préparation et de distribution du courrier (PPDC) de Lons, situé en zone industrielle de la Lième, à Perrigny.

Trois organisations syndicales (Sud, CGT et CFDT) ont déposé, hier après-midi, un préavis de grève illimitée pour le 22 avril. Ce préavis « concerne l'ensemble des agents fonctionnaires et salariés de la distribution et du hors distribution travaillant sur le site ».

Les syndicats s'opposent à la suppression d'une tournée de facteur, demandent « la renégociation du rythme de travail et de la pénibilité » et dénoncent « un manque de respect du personnel » se traduisant par « une infantilisation, des vexations, des propos déplacés et du flicage ».
Ils marquent également leur « refus de faire des heures supplémentaires pour écouler la charge du tri général suite aux erreurs d'appréciation des responsables et organisateurs concernant la capacité des machines ».
L'intersyndicale devrait être reçue par la directrice de la PPDC en début de semaine prochaine.

Paru le 17 avril 2010
(Source: Le Progres)

le gouvernement consulte les syndicats de fonctionnaires à partir du 22 avril

Retraites:
le gouvernement consulte les syndicats de fonctionnaires à partir du 22 avril

Le ministre du Travail Eric Woerth recevra les syndicats de fonctionnaires à partir du 22 avril dans le cadre des consultations entre le gouvernement et les partenaires sociaux sur la réforme des retraites, selon l'agenda communiqué par le cabinet du ministre vendredi.

Eric Woerth, accompagné du secrétaire d'Etat à la Fonction publique Georges Tron, recevra successivement, jeudi 22 avril, les fédérations de fonctionnaires UNSA, FSU, CGC, et CFDT. Les entrevues se poursuivront avec les autres organisations syndicales (CGT, FO, Solidaires et CFTC) le 26 avril, précisait-on vendredi au cabinet du ministre.

Ces rencontres auront lieu dans le cadre des consultations lancées entre le gouvernement et les partenaires sociaux le 12 avril.

Le ministre avait confirmé ce jour-là qu'un premier document d'orientation sur la réforme sera rendu public vers la mi-mai, et un texte plus détaillé mi-juin. Un avant-projet de loi sera ensuite présenté en conseil des ministres dans la première quinzaine de juillet, pour un examen au Parlement dès le début du mois de septembre.

Concernant la phase de concertation, deux autres journées de rencontres bilatérales, au niveau interprofessionnel avec les cinq grandes confédérations (CGT, CFDT, FO, CGC, CFTC) et les trois organisations patronales (MEDEF, CGPME, UPA) sont prévues mi-mai et mi-juin, ainsi que des réunions thématiques sur la pénibilité, l'emploi des seniors, les mécanismes de solidarité et le pilotage des systèmes de retraites.

Nous "n'accepterons pas un passage en force" sur cette réforme, ont prévenu les syndicats CFDT, CGT, FSU, Solidaires et UNSA dans une déclaration commune diffusée vendredi.

Les cinq organisations, qui appellent à un "grand 1er mai unitaire", estiment que "ni l'agenda, ni les bases de départ de discussion proposées (...) ne sont susceptibles de répondre aux besoins de consolider les droits et le système de retraites par répartition".

"Les seuls éléments de la réforme proposée restent le recul de l'âge légal de départ à la retraite et l'allongement de la durée de cotisation dans un cadre budgétaire constant: ceci n'est pas acceptable", ajoutent-ils

Paru le 16 avril 2010
(Source:Nouvelle Observateur)

2 bureaux de poste de Paris la grève continue

2 bureaux de poste de Paris la grève continue

Enseigne / Guichets

À l’appel de la CGT, SUD, CFDT, FO, 2 bureaux de poste du 20ème arrondissement, Paris EDITH PIAF et Paris ST FARGEAU (20ème ), sont en grève depuis le 6 avril.

Pour les revendications suivantes :
Retrait du projet de l’organisation du temps de travail (OTT : liée à l’interprétation par La Poste de la loi du 20 août 2008).
Maintien de tous les emplois.
Maintien de tous les guichets toutes opérations et ceci pour continuer à assurer un Service Public de qualité.
Maintien des horaires et des régimes de travail.

Les grévistes ont continué à distribuer le tract aux usagers et à faire signer la pétition devant le bureau de Poste de Paris EDITH PIAF (21 rue Belgrand 75020 Paris). Ils ont été reçus avec les organisations syndicales cet après-midi par le Directeur de l’Enseigne Paris Nord : un dialogue de sourds une fois de plus, la provocation en prime de la part du directeur de la DP NORD. Celui-ci refuse toujours de parler d’emploi. Les grévistes ont reconduit la grève en assemblée générale et décidé de se retrouver lundi matin 19 avril à 9 H devant bureau de Poste de Paris EDITH PIAF La grève continue jusqu’à satisfaction des revendications !!! Nous ne laisserons pas La Poste affamer les collègues !

Nous lançons un Appel à la Solidarité Financière. Elle doit commencé sans attendre, dans tous les Bureaux collectons des fonds de soutien à cette lutte exemplaire.

Les versements sont à adresser au Syndicat des Services Postaux CGT.


La grève continue jusqu’à satisfaction des revendications !!!

(le 16 avril 2010)
Le syndicat CGT des postiers et services postaux de Paris

Préavis de grève : mardi 20 avril 2010

Préavis de grève : mardi 20 avril 2010
Montreuil, le 13 avril 2010

Monsieur Eric WOERTH
Ministre du Travail, de la Solidarité
et de la Fonction publique
127, rue de Grenelle
75007 PARIS

Objet : Préavis de grève.

Monsieur le Ministre,

Incontestablement, la journée unitaire et interprofessionnelle du 23 mars a été un succès.
Cette mobilisation où la CGT et ses Organisations ont été particulièrement à l’offensive, s’est traduite par de nombreux arrêts de travail dans le privé comme dans le public avec la participation de 800 000 manifestants dans les 180 rassemblements organisés à l’appel de la CGT – CFDT - FSU - UNSA et Solidaires.

Par la grève et les manifestations, par centaines de milliers, les salariés du privé et du public ont donc affirmé, une nouvelle fois, qu’une autre politique et d’autres mesures devaient être mises en œuvre, que ce soit en matière de salaire, d’emploi, de conditions de travail ou de service public. Ils ont redit également que la prochaine réforme des retraites ne pouvait être synonyme de reculs, tout au contraire.

C’est peu de dire que la Fonction publique et ses agents sont confrontés de plein fouet à des enjeux essentiels lourds de conséquences : RGPP, suppressions massives d’emplois, attaques contre le Statut, développement de la précarité, négociations salariales triennales, réforme des retraites…

Face à la surdité et l’entêtement du Président de la République, du Gouvernement et du MEDEF, de nouvelles mobilisations unitaires sont à l’ordre du jour, dans le cadre de l’intersyndicale interprofessionnelle.

Ce sera le cas le 20 avril prochain avec des initiatives locales. Ce sera également vrai le 1er mai dont il s’agit de faire un rendez-vous revendicatif majeur et massif.

Dans le cadre de ces journées d’actions – et, en particulier, le mardi 20 avril 2010, des agents de la Fonction publique de l’Etat pourraient être amenés à cesser le travail pour exprimer leur mobilisation.

Je vous prie donc de bien vouloir considérer la présente comme valant préavis de grève pour la journée du 20 avril 2010 et les nuitées en amont et en aval.

Ce préavis concerne l’ensemble de la Fonction publique de l’Etat.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de mes salutations distinguées.

Le Secrétaire Général Jean-Marc CANON
(CGT Montreuil)

jeudi 15 avril 2010

Les grévistes de Paris St Fargeau et Paris Edith Piaf vous informent !

Les grévistes de Paris St Fargeau et Paris Edith Piaf vous informent.

Tract SUD, CGT, FO et CFDT d’information aux usagers de la grève illimitée des guichetiers de St Fargeau et Edith Piaf contre OTT, les suppressions d’emplois et les changements de régime.

Quand vous entrez dans vos bureaux de Poste,vous avez certainement remarqué qu’il y a moins de personnel derrière les guichets, que les files d’attente s’allongent, en clair que les conditions d’accueil se détériorent. Aujourd’hui ce qui intéresse La Poste c’est uniquement de faire fonctionner son "commerce" pour augmenter son chiffre d’affaires avec le minimum de personnel, sans véritablement se soucier des conditions d’accueil du Public.

La seule logique qui prédomine à La Poste est la rentabilité !

Cette rentalibité est axée autour de deux principes :

1 - Les suppressions d’emplois au profit des automates : En 3 ans, pas moins de 1000 emplois ont été supprimés à Paris au nom du profit. Ces suppressions méthodiques représentent l’équivalent de la fermeture d’une trentaine de bureaux de Poste. A chaque réouverture de bureau (après travaux) le nombre de guichetiers est divisé par deux.
En lieu et place des guichets, La Poste priorise les boutiques ou les automates (courrier et financier) qui offrent des prestations restreintes au détriment des guichets toutes opérations. C’est ainsi que les files d’attente s’allongent et la déshumanisation s’aggrave en dénigrant les besoins du public.

A Paris, comme en province, malgré la mobilisation des postiers et des élus, notamment au travers de la votation citoyenne contre la privatisation, pour maintenir l’exigence des Services Publics, La Poste adapte son réseau à ses seuls impératifs économiques. Elle impose sa loi sans concertation avec qui que ce soit. Et la transformation du statut de La Poste en Société Anonyme en est la brutale réalité.

2 - La dérive du tout commercial : Non seulement La Poste réalise une part de ses bénéfices en réduisant le nombre de guichetiers, mais elle accentue également sa politique commerciale et tarifaire, reniant de plus en plus son rôle social. Ces augmentations de tarifs s’accompagnent d’une stratégie commerciale des plus agressives.

Cette méthode qui associe objectifs commerciaux et pressions constantes sur les guichetiers génère un stress à la limite du supportable. La Poste veut réduire le rôle social du guichetier à une fonction stricte de vendeur. En fait, la politique des directeurs de La Poste est de sélectionner les publics : servir en priorité le "client" à potentiel commercial, l’usager sans intérêt, sera orienté vers l’automate ou attendra.

A Paris, c’est dans un silence total que "l’entreprise"La Poste abandonne sa vocation sociale, ceci sans la moindre concertation avec les personnels, les élus, les usagers et les organisations syndicales. Le public est mis devant le fait accompli.
Le nouveau statut de La Poste ne la soustrait pour autant à son obligation de mission de service public. Pour que tous les publics puissent accéder, dans des conditions d’accueil satisfaisantes, à un service de qualité, sans discrimation sociale, les postiers refusent la politique globale qui vise à transformer les bureaux de Poste en de vastes succursales marchandes. Par nos actions, nous remettons au coeur du débat la présence et le rôle social de La Poste : un service public à l’écoute de tous les publics !

Ensemble, mobilisons nous pour cette exigence !

Paru le jeudi 15 avril 2010
(Tract SUD, CGT, FO et CFDT)

La retraite, un acquis collectif à préserver

La retraite, un acquis collectif à préserver et à consolider.

La CGT s’inscrit en totale opposition avec le catastrophisme des commentaires qui accompagnent la publication du rapport du Conseil d’orientation des retraites.

A entendre les « spécialistes » qui dissertent à longueur de journée dans les médias, il n’y aurait pas la possibilité de financer les retraites dans les années à venir.Ces mêmes personnes ne trouvent pourtant rien à redire quand par exemple les sociétés non financières distribuent 83 milliards d’euros de dividendes à leurs actionnaires en 2008 (soit 8 milliards de plus en un an).

C’est bien la démonstration que le financement des retraites est un choix de société : investir dans la solidarité pour le plus grand nombre ou dilapider les ressources au profit de quelques uns.

Ramené à ces montants de dividendes, les 6 milliards en 2008, et les 8 milliards en 2009 de déficit structurel du régime général sont finalement peu de choses.
Le patronat, le gouvernement, les financiers ne veulent pas mettre plus d’argent dans le régime de retraite solidaire, car la retraite par répartition leur échappe.
Au contraire, ils lorgnent sur les 200 milliards d’euros que représentent par an les retraites. La problématique est donc moins comment on va financer les retraites, que comment on va faire pour que nos revendications rassemblent le maximum de salariés et que celles-ci soient le centre du débat.

Ce sont les mêmes arguments financiers qui prévalent dans la constitution d’épargnes individuelles ou d’entreprises : enlever des ressources de financement au régime par répartition solidaire.
Il n’y a donc rien de surprenant à voir les entreprises refuser l’augmentation de cotisations sociales et dans le même temps abonder des PERCO ou autre PEE.

En effet, cet argent va d’abord dans les caisses de l’entreprise avant d’aller au financement des retraites.

Avril 2010
CGT FAPT

Un directeur de la Poste voulait «exterminer» ses vendeurs

Un directeur de la Poste voulait «exterminer» ses vendeurs, il a été muté


L'épisode illustre on ne peut mieux le cri d'alarme lancé la semaine passée par le syndicat FO de La Poste fait entendre sa voix sur la souffrance dans l'entreprise publique. Le syndicat SUD-PTT s'indigne à son tour d'un courriel envoyé par le directeur des bureaux de Poste de Paris-Sud à ses directeurs de vente. Cette correspondance lui vaut «d'être affecté à d'autres fonctions qui ne le placent plus en responsabilité de forces commerciales», a indiqué la Poste ce mercredi.

Sa correspondance électronique parlait de «chasse ouverte» aux mauvais vendeurs, et de leur «extermination».

Pour la direction de La Poste, «il s’agit d’expressions d’une totale maladresse, inappropriées à toute situation professionnelle et qui ne correspondent pas aux valeurs et aux modes de fonctionnement de La Poste, ni aux pratiques managériales de son auteur».

«La chasse est ouverte»

Dans son courriel daté du 5 mars, Rémi Karcher, le directeur des bureaux de Poste de Paris-Sud (regroupant les bureaux de la rive gauche, ainsi que le XIIe et le XVIe arrondissement), annonçait à ses directeurs de vente que «la chasse» aux mauvais vendeurs était «ouverte, jusqu'à épuisement (rapide) des espèces qui ne sont pas protégées».

Le syndicat SUD a obtenu le courriel de façon anonyme sous enveloppe.

Rémi Karcher désignait dans son courrier les conseillers spécialisés en patrimoine, les conseillers clientèles, les conseillers financiers, et les gestionnaires de clientèles qui sont «à 0 (zéro)».

Lors d'une campagne commerciale pour un produit financier donné, un «vendeur à 0» est celui qui n'a conclu aucun contrat du produit donné.

«Forte pression» et «niveau de stress important»

Pour Olivier Rosay (SUD-PTT), «c'est inadmissible, cela dépasse l'entendement». Et le syndicaliste de dénoncer «les mauvaises conditions de travail» des conseillers financiers et conseillers clientèles, soumis à une «forte pression» et «un niveau de stress important».

«Des gens sont à bout, en arrêts de travail, en dépression. J'ai vu des vendeurs qui pleuraient, qui n'arrivaient pas à faire leurs chiffres», ajoute Olivier Rosay.

SUD-PTT a écrit au PDG de La Poste Jean-Paul Bailly, au directeur général des bureaux de Poste et au président de la Banque Postale pour leur demander «une intervention prompte» et qu'ils «désavouent M. Karcher».

Hospitalisé
Contacté par courriel mardi soir par l'AFP, Rémi Karcher a indiqué qu'il était actuellement hospitalisé. Il s'est dit «à bout» et «écoeuré par les procédés de certains membres du syndicat SUD».

Il a reçu ce mercredi des messages de soutien de certains responsables et salariés de la Poste, qui dans différents courriels dont l'AFP a eu copie, ont souligné son «management particulièrement humain», et sa «gestion "très humaine des situations individuelles difficiles».

Paru le 14 avril 2010
(Source AFP)

mardi 13 avril 2010

La Poste également touchée par les suicides

La Poste également touchée par les suicides

Thème: Santé & conditions de travail
Ressources
Sources
France 3 Quercy Rouergue édition du 24 mars 2010
La dépêche du 25 mars

La Poste n'est pas épargnée. La souffrance au travail générée par les incessantes réorganisations, les suppressions de postes et les mobilités forcées finissent par entraîner des conséquences identiques qu'à France Télécom.

Des salariés fragilisés finissent par commettre l'irréparable. Les suicides à La Poste sont encore trop étouffés. Pourtant, le malheur arrive, comme récemment dans le Lot.

« Plus jamais ça », exprime avec force la secrétaire départementale FO du Lot. Le syndicat a décidé de communiquer, afin de sensibiliser l'opinion publique et les médias, et envisage de se porter partie civile.

(Source: Miroir Social.Paru le 26 mars 2010)
Thème: Santé & conditions de travail
Ressources
Sources
France 3 Quercy Rouergue édition du 24 mars 2010
La dépêche du 25 mars

" Malheureusement il semblerait que ce cas ne soit pas le dernier,,un collègue des Alpes de Hautes Provence aurait mis fin à ces jours dernièrement."

La justice va enquêter sur les suicides chez France Télécom

La justice va enquêter sur les suicides chez France Télécom

Une information judiciaire a été ouverte à la suite d’un rapport de l’inspection du travail.

Ce rapport dénonçait la "mise en danger de la vie d’autrui", non retenue dans le champ de l’information judiciaire, et le "harcèlement moral" dont sont victimes des salariés du fait des méthodes de gestion du personnel.

L’inspection avait pointé en particulier dans son rapport le "harcèlement managérial" dont sont victimes les fonctionnaires, mis sur la touche, incités à changer de métier ou à quitter l’entreprise, selon la source judiciaire.

Elle avait analysé 14 cas de "suicides, tentatives de suicides et de dépression pathologique" liés, selon elle, à la politique globale du personnel mise en oeuvre lors des restructurations depuis 2004, a-t-elle ajouté.

Dans une lettre à Sud-PTT, l’inspectrice du travail Sylvie Cattala avait rapporté que la direction de France Télécom avait été "alertée à de nombreuses reprises" entre 2005 et 2009 sur l’existence de "risques psychosociaux pouvant être graves" au sein de l’entreprise.

De son côté, le syndicat avait déposé plainte en décembre contre le groupe France Télécom, son PDG de l’époque Didier Lombard, son directeur des ressources humaines Olivier Barberot et son ancien directeur délégué Louis-Pierre Wenes.

Outre le harcèlement moral, l’information judiciaire ouverte par le parquet concerne également le chef "d’insuffisance du document d’évaluation des risques dans l’entreprise".

Si la responsabilité pour harcèlement moral de France Télécom comme personne morale devait être retenue, il s’agirait d’une première en France pour une entreprise.

Par ailleurs, "7 ou 8" autres enquêtes préliminaires sont en cours en France, ouvertes à Paris et dans d’autres juridictions, sur des cas de salariés faisant état de harcèlement moral. Toutes devraient être centralisées à Paris.

A Besançon une information judiciaire a été ouverte en mars pour "homicide involontaire" à la suite du suicide d’un salarié de France Télécom en août 2009. Il s’agissait de la première information judiciaire ouverte après cette vague de suicides.

En 2008 et 2009, le nombre de suicides de salariés de France Télécom s’est établi à 35, selon direction et syndicats. Selon l’observatoire du stress et des mobilités forcées, créé par la CFE-CGC et Sud-PTT, 11 salariés se sont suicidés depuis janvier.

FT nie le harcèlement
La politique générale de France Télécom n’a pu provoquer directement l’ensemble des suicides d’employés depuis 2008, a dit vendredi une avocate de l’entreprise.

"On ne peut pas parler de politique de harcèlement, il faudra replacer chaque suicide dans son contexte", a dit Me Claudia Chemarin lors d’une conférence de presse.

France Télécom n’a pas harcelé les fonctionnaires pour les faire quitter le groupe, a-t-elle ajouté. "C’est une mauvaise lecture et nous répondrons devant le magistrat instructeur", a dit l’avocate.

Paru le 12 avril 2010
(Source:L'humanité)

HONTE A LA POSTE !!!

Communiqué de la CGT et de Sud Solidaires sur la grève des postiers des Hauts Cantons



(suivi du point sur la situation lu dans la presse)
HONTE A LA POSTE !!!

Honte à La Poste qui méprise les usagers en vous faisant croire que la solution serait d’effectuer les tournées 1 jour sur 2 où alors de vous faire déplacer au bureau de Poste, de patienter une heure, voire plus, pour n' avoir qu’une infime partie de votre courrier.

Honte à La Poste qui méprise depuis 20 jours aujourd’hui ses agents en organisant des simulacres de négociation. Alors que nous demandons simplement la création de 4 emplois locaux et permanents nécessaires au bon fonctionnement du service, La Poste joue le pourrissement du conflit.

Honte à La Poste qui méprise les élus des Hauts Cantons qui se sont rendus ce vendredi à la direction régionale de La Poste pour soutenir les agents et pour tenter de trouver une issue favorable au conflit. La Poste leur a laissé entendre que les négociations repartiraient sur de nouvelles bases…mais il n’en est rien !!!
Pour tout ce mépris envers l’usager, envers les élus, représentants de la République, et envers les Postiers, nous appelons l’ensemble de la population et les élus à venir manifester mercredi dès 7h30 du matin, lors de la prise de service, devant La Poste de Bédarieux (rue sur le Puits), pour faire entendre notre mécontentement et pousser la direction de La Poste vers de vraies négociations.

HALTE AU MEPRIS !!!
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La grève au tri postal toujours dans l'impasse (Midi Libre 12 avril 2010)
70 % des personnels du tri postal de Capestang sont en grève depuis mardi dernier. Les rencontres journalières avec la direction locale n'aboutissant pas, aussi les grévistes, très déterminés, ont demandé un rendez-vous à la direction à Montpellier. Rendez-vous pris vendredi dernier, Alain Périlhou, directeur du courrier pour le secteur Golfe du Lion s'est fait représenter par un de ses collaborateurs.

Plusieurs centres eux aussi en grève - comme celui de Bédarieux – pour des motifs similaires étaient présents. Une vingtaine d'élus, maires, conseillers généraux, sénateur étaient présents. Un bus avec 60 personnes de Bédarieux et des environs accompagnait les grévistes à Montpellier. La direction régionale a conclu cet entretien en proposant de mandater la direction de chaque centre pour conduire les négociations.

Confiant dans la parole de la direction départementale, les grévistes sont repartis rassurés. Hélas, samedi matin face à la directrice du centre de Capestang les revendications revues à la baisse ont reçu comme les autres jours une fin de non recevoir. La directrice a déclaré que « les syndicalistes ont mal interprété les propositions qui leur ont été données ».

Dans leur quotidien, les habitants du secteur se sentent concernés par cette « évolution » de la situation qui compromet le bon fonctionnement de ce service. Cet après-midi, les syndicalistes des centres en grève doivent se retrouver avec les élus à Montpellier pour faire le point.

Les maires des 15 communes que comprend le tri postal de Capestang sont tous solidaires des grévistes. Ces derniers sont présents sur les marchés pour expliquer leur situation. Après les centres de Bédarieux et du Bousquet d'Orb, c'est au tour des postiers de Lamalou-les-Bains qui vendredi dernier se sont mis en grève. Le mouvement gagne donc du terrain et s'amplifie.

Toutefois, la direction locale de la Poste a mis en oeuvre un dispositif de continuité de service. Les habitants de Montels et Cruzy peuvent retirer leur courrier, lettres recommandées et colis, munis d'une pièce d'identité à l'établissement "Courrier" de Capestang (20 Cours Belfort) de 9 h à midi du lundi au vendredi et de 9 h à 11 h le samedi.

Les habitants de Montouliers et Creissan peuvent, quant à eux se rendre à leur point de contact habituel, l'agence postale communale, où ils ont l'habitude de retirer leurs instances, aux horaires habituels. La distribution sur Montady, Capestang et Lespignan est assurée un jour sur 2.
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Lu dans Midi Libre (10 avril 2010) Extraits
GRÈVE À LA POSTE DE BÉDARIEUX Lamalou rejoint le mouvement

Lamalou rejoint le mouvement Un mouvement social affecte la distribution du courrier dans l'Hérault sur les établissements de Bédarieux et du Bousquet-d'Orb. Hier, les services de distribution de la Poste de Lamalou-les-Bains ont également rejoint ce mouvement de grève illimitée.

Hier, 24 tournées de distribution sur 37 ont toutefois été assurées, ce qui représente 30 communes desservies sur un total de 41. Par ailleurs, le centre-ville et les commerces de Hérépian sont desservis aujourd'hui. Une distribution tous les deux jours va être mis en place sur Bédarieux à partir d'aujourd'hui.

La distribution est perturbée sur les communes suivantes : Le Pradal, Taussac-la-Billière, Carlencas, Les Aires, une partie de Hérépian, Dio-et-Valquieres, Joncels, Lunas, Saint-Etienne-d'Estrechoux et partiellement Le Bousquet-d'Orb pour le site du Bousquet-d'Orb.
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Midi Libre (12 avril 2010) Extraits
Grève à La Poste : les élus présents à Montpellier
Une quarantaine de personnes s'est rendue vendredi après-midi à la direction régionale de La Poste.

Un convoi composé de facteurs en grève, de citoyens solidaires et d'élus locaux. Ces derniers étaient d‘ailleurs fortement représentés : plusieurs adjoints, dont la première adjointe Rose-Marie Losma, des conseillers municipaux de l'opposition, des maires des communes environnantes (Combes, Camplong, La Tour-sur-Orb...) et Jean-Luc Falip, maire et conseiller général du canton de Saint-Gervais.

Le cortège a donc rejoint le siège de la direction régionale, où étaient déjà présents des facteurs grévistes de Capestang également en grève depuis mardi, et d'autres élus : Robert Navarro, vice-président de la région Languedoc-Roussillon, François Liberti, conseiller général du canton de Sète, Jean-Noël Badenas, maire de Puisserguier et conseiller général du canton de Capestang, et d'autres encore.

Des élus sensibles au mouvement social initié par les facteurs de Bédarieux auxquels se sont joints ceux du Bousquet-d'Orb, et tout récemment ceux de Lamalou-les-Bains. Une forte présence d'élus locaux, départementaux, et régional, « appréciée par les délégués syndicaux par son poids certain lors des négociations avec la direction ». Les élus ayant pris acte des engagements de la direction, se sont déclaré témoins et attentifs de la suite des événements. L'assemblée départementale sera avertie de la situation.

Des engagements « très timides malgré les presque quatre heures de discussion qui ont abouti à l'ouverture de négociations avec les directions locales de Bédarieux et de Capestang ».

De plus, une autre rencontre entre direction, élus et syndicats et programmée pour cet après-midi.

Samedi matin, les négociations n'ont pas semblé aboutir. On se dirige donc vers la poursuite de la grève. Ainsi, la distribution est perturbée aujourd'hui sur les communes de : Carlencas, Les Aires, Hérépian, Pézenes-les-Mines pour le site de Bédarieux ; Dio-et-Valquieres, Joncels, Lunas, Saint-Etienne-d'Estrechoux et partiellement Le Bousquet pour le site du Bousquet-d'Orb ; Lamalou et Combes pour le site de Lamalou-les-Bains.
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Entamée mardi, la grève au centre de tri postal se durcit (Midi Libre 9 avril 2010)
Comme annoncé par l'intersyndicale CGT-FO-SUD, le mouvement de grève déjà en route dans d'autres centres de tri postaux de la région a démarré mardi au centre de tri postal de Capestang.
Tôt le matin, les grévistes se sont retrouvés devant le centre de tri pour afficher leur position. Tous étaient en tenue de travail, au logo de l'entreprise, banderoles et petits drapeaux aux couleurs des trois syndicats. Les responsables de ces derniers se sont, dans un premier temps, concertés, puis, avec l'accord de leurs adhérents, ont préparé l'entrevue prévue en fin de matinée avec la directrice du centre et son chef d'équipe. C'est dépités qu'ils sont sortis de cette rencontre : « La direction refuse de négocier et affiche un certain mépris, rapportent les délégués. La direction prétexte une revendication sans fondement et nie l'évidence en refusant la réalité de la situation. » Cette position qui déçoit les grévistes « n'est pas spécifique à Capestang, disent-ils, c'est une politique globale de la Poste ».

Forte d'une mobilisation à 75 %, la grève a été reconduite et doit l'être de jour en jour suivant l'évolution des discussions. C'est une dure épreuve pour les salariés qui voient leur salaire amputé de 1 / 30 e chaque jour de grève. « La direction compte sur ce levier pour nous faire fléchir, mais notre détermination est grande et nous ne céderons pas. » Conscients de la gêne que subit la population, ils comptent se rendre sur les marchés, comme celui de Capestang hier matin, contacter les mairies des communes concernées et expliquer à la population leur situation. Des réunions publiques auront lieu si le mouvement persiste, ainsi que d'autres moyens d'action non encore divulgués.

La colère est forte, la détermination est grande. Un bras de fer est engagé. Affaire à suivre.

(paru le 12 avril 2010)

jeudi 8 avril 2010

16 ème jour de grève à la Poste de Bédarieux

16 ème jour de grève à la Poste de Bédarieux

La réunion publique de mercredi soir a été un succès.


En effet, à l’appel des postiers grévistes, une centaine de personnes, usagers, élus des cantons de Bédarieux, Saint Gervais sur Mare et Lunas ainsi que les postiers ont débattu pour la défense du service public postal dans les Hauts Cantons. Une absence de marque, celle de la direction de La Poste qui a refusé de venir s’expliquer sur les causes du conflit dont elle porte l’entière responsabilité.


Après 16 jours de grève et 12 rencontres, force est de constater que la direction refuse de négocier sérieusement sur les revendications du personnel, qui rappelons-le, porte essentiellement sur la création de 5 emplois nécessaires au bon fonctionnement des services.

A l’issue de cette réunion, les grévistes ont décidé de se réunir avec l’ensemble des élus et usagers locaux à Montpellier devant la direction départementale de La Poste pour réaffirmer leur volonté de déboucher sur une solution profitable aux usagers comme aux salariés.


Un bus sera mis à disposition vendredi à 13 heures, place Cot pour effectuer le voyage.

8 avril 2010
(Source: CGT Hérault)

Autingues : toujours la grève

FACTEURS

Autingues : toujours la grève

Malgré deux réunions entre syndicats et direction ...
pour tenter de trouver un accord, la journée d'hier s'est terminée par un échec des négociations à Autingues. Dix-neuf facteurs sont toujours en grève, sur un effectif total de cinquante-neuf.
Rappelons que le conflit, qui a débuté le 1 er avril, porte sur la mise en place de la nouvelle organisation suite à la baisse de trafic du courrier. Les facteurs grévistes de la plateforme de tri d'Autingues réclament une application plus rigoureuse des horaires de travail et dénoncent la multiplication des contrats à durée déterminée sans embauche à la clé.

Les deux réunions prévues hier n'ayant pas permis d'avancer sur ces différents sujets de discorde, une nouvelle réunion est prévue ce matin mais la grève se poursuit.

Rappelons que la Poste assure la remise des colis à la plate-forme d'Autingues, de 9 h à 16 h 30. Les clients sont prévenus par téléphone de l'arrivée d'un colis.

jeudi 08.04.2010
(Source: La Voix du Nord)

mardi 6 avril 2010

Boulogne : sixième jour de grève des postiers

Boulogne : sixième jour de grève des postiers


Une partie des postiers de l'agglomération de Boulogne-sur-mer ont reconduit ce matin une grève débutée jeudi dernier.

Ce mouvement perturbe les tournées dans certains secteurs et ne permet pas la distribution des colis.

mardi 06.04.2010
(Source: La voix du Nord)

Réorganisation au Courrier en Seine et Marne

Réorganisation au Courrier en Seine et Marne :

La CGT FAPT 77 se positionne pour l'emploi, pour le service public, pour les conditions de travail et pour l'unité.

Tracts secteur postal

La commission exécutive (CE) du syndicat CGT FAPT 77 a décidé, dans sa séance du 1er avril, de s'adresser à l'ensemble du personnel de la distribution et à l'ensemble des organisations syndicales concernant la nouvelle vague de restructuration au courrier.
Avec la volonté annoncée par la DOTC 77 de supprimer 150 emplois, c'est une nouvelle attaque d'ampleur contre l'emploi, les conditions de travail, la qualité de service, qui a été décidée par la Direction.
La situation à la distri est déjà de moins en moins supportable. Partageable quasi permanente, congés maladie (parce que les collègues sont au bout du rouleau), difficultés pour avoir ses congés, qualité de service dégradée, heures supplémentaires non payées sont le lot quotidien.
Et les suppressions d'emploi voulues par la seule DOTC vont encore plus aggraver ce qui est déjà insupportable.
L'heure, pour la CGT FAPT 77, n'est pas à la résignation mais à la révolte.
Le 23 mars a été une étape de mobilisation, dans l'unité syndicale. Il faut donner des suites à cette formidable journée. C'est en ce sens que la CE de CGT FAPT 77 a décidé:


- de ne signer aucun accord qui induirait suppression d'emploi et/ou dégradation des conditions de travail et de vie privée

- de s'adresser aux autres syndicats pour aller vers une action départementale pour l'emploi, les conditions de travail et pour le service public.

La CGT FAPT a aussi interpellé la presse départementale.

Retrouvez en lien le tract "Spécial Emploi au Courrier" de la CGT FAPT 77.
Tract distri avril 2010

Paru le 2 avril 2010
CGT FAPT 77

Beziers. Capestang: Les postiers en grève illimitée dès mardi

Beziers. Capestang
Les postiers en grève illimitée dès mardi



L'intersyndicale CGT-Sud et FO du centre de distribution de Capestang est entrée en lutte contre la direction de La Poste. Les postiers entendent se faire payer les heures supplémentaires qu'on les oblige à réaliser tous les jours et sans compensation.
Pour cela ils lancent à compter de mardi matin un mouvement de grève illimité. Du coup c'est sur une quinzaine de communes que la distribution du courrier pourrait rencontrer des problèmes. Les mairies ont d'ores et déjà été prévenues par la direction de La Poste des difficultés à venir.
« On nous vole de l'argent tous les jours et on va en perdre un peu plus en faisant grève », insistent dépités les représentants de l'intersyndicale. Faire la grève ce n'est pas une partie de plaisir et c'est donc contraints qu'ils ont décidé de lancer

ce mouvement car désormais le célèbre "Sitôt fini, sitôt parti " c'est terminé, à la poste aussi.
« La motivation des collègues de Bédarieux nous a mobilisés. Nous ne pouvons plus vivre sous pression. Prendre des avertissements ou risquer le renvoi. Tout cela si nous ne distribuons pas tout le courrier qui nous est donné en dépit des avertissements lancés à la direction sur les longueurs des tournées qui ne font que s'amplifier. »Sur le bureau de Capestang les postiers parlent de harcèlements, de pressions morales, de disputes avec les supérieurs.. Des plaintes seraient lancées auprès des tribunaux.

« On nous demande de plus en plus de productivité en réduisant nos moyens. Ici, la population augmente tous les jours, mais le nombre des facteurs ne suit pas. Nous exigeons désormais le respect du code du travail et que l'on cesse de nous mettre sur le dos le moindre retard dans la distribution. »

Dès mardi la direction de La Poste étudiera des solutions pour gêner le moins ses clients.

Paru le 4 avril
(Source:Midi Libre)

vendredi 2 avril 2010

Déclaration commune

Déclaration commune
CGT - SUD - CFDT - FO

La multiplication des grèves ces derniers mois démontre le malaise actuel à la
distribution.


En plus des suppressions d’emplois accompagnant chaque restructuration,
les directions imposent l’extension des périodes de sécabilité, véritable travail
gratuit qui accentue la pénibilité des conditions de travail.
Ces mesures renforcent un climat de fort mécontentement des facteurs et factrices,
qui voient leurs conditions de travail se dégrader. Ils refusent de travailler
plus et exigent une tournée = un facteur.
Ceci en l’absence de tout dialogue social, les directions faisant fi des revendications des postiers comme de leurs organisations syndicales.
Les syndicats postaux parisiens CGT, SUD, CFDT et FO se sont par conséquent
réunis le 15 mars dernier, afin de travailler à une mobilisation départementale.
Si toutes les luttes récentes, tant à la DOTC Paris Nord qu’à la DOTC Paris
Sud, ont permis des avancées significatives, l’ampleur des attaques nécessite
une riposte unitaire et départementale pour mettre un point d’arrêt aux dérives
actuelles.

En effet, les suppressions d’emplois et l’extension de la sécabilité concernent
l’ensemble des facteurs et factrices parisien-ne-s.
D’ores-et-déjà, une nouvelle rencontre intersyndicale départementale est prévue
début avril, afin de construire la nécessaire riposte, seul moyen de peser
efficacement face à des directions sourdes aux revendications du personnel.

Mars 2010:Déclaration commune CGT.SUD.CFDT.FO

jeudi 1 avril 2010

Les postiers de Bédarieux entrent dans leur sixième jour de grève ( 34 )

Extension de la grève des postiers des Hauts Cantons


Les postiers de Bédarieux entrent dans leur sixième jour de grève, élargissent leur mouvement, précisent leurs revendications et comptent leurs amis.
Ils demandent l’ouverture de négociations avec la direction départementale de La Poste et précisent leurs exigences pour :

- augmenter leurs moyens et ainsi limiter le nombre de tournées non faites ;

- titulariser les agents en CDD, qui sont aussi compétents que les titulaires.

Ils exigent que l’encadrement reste présent sur l’ensemble du temps de travail des facteurs (soutien et sécurité) et refusent que les heures supplémentaires deviennent un substitut permanent à des heures de travail qui pourraient être assumées par des postes complets.

Les postiers doivent 35 heures de travail hebdomadaire et les heures supplémentaires éternellement imposées ne sont plus acceptées. Il y va de la santé des travailleurs et la qualité du service ne doit pas dépendre de conditions de travail tendues, à la limite de la résistance physique des salariés ! D’ailleurs le même problème se pose sur d’autres sites et la direction de La Poste n’apporte aucune aide aux postiers qui « craquent », quand cela arrive, mais cherche plutôt à les faire partir !

Grève des postiers du Bousquet et prises de contact nombreuses
Les 5 facteurs du Bousquet-d’Orb entrent dans le mouvement et viennent conforter leurs collègues de Bédarieux.


Ils font des tournées de 42 heures au lieu de 35 et la création de nouveaux postes rétablirait une situation normale… et légale.

Mais la grande affaire de ce jour est l’intervention de postiers de Vendres, Lamalou-les-Bains, Pézenas, Ganges, Poussan, Lodève et Lunel. Les postiers de ces villes ont contacté les postiers de Bédarieux ou envoyé un délégué pour les rencontrer. Le contact est maintenu avec d’autres villes.
Les postiers de La Grande Motte ont vu leur préavis de grève rejeté pour vice de forme par la direction de La Poste.


Les élus apparaissent

Les maires ou premier adjoint de Saint-Gervais, La Tour-sur-Orb et Taussac-la-Billière ont rendu visite aux grévistes ce matin. L’un d’eux a expliqué que la détérioration des services de La Poste retardait le bon fonctionnement de sa mairie.

Le maire de Bédarieux a reçu les grévistes ce matin. Il espère rencontrer la « Direction Opérationnelle Territoriale Courrier » (DOTC) qui siège à Montpellier et couvre l’Hérault, l’Aude et les P.O.

Une entrevue avec la première adjointe de la municipalité de Bédarieux est plus que décevante. Celle-ci semble mal à l’aise en présence de travailleurs, découvre leur situation, et n’a guère à proposer qu’une motion de soutien du Conseil municipal … le 6 ou le 8 avril ! Elle promet aussi « d’envoyer une lettre au directeur de La Poste » … lequel siège à 800 mètres de la mairie ! L’équipe municipale, pourtant très politisée, semble déboussolée, et sans perspective bien claire, quand des grévistes l’informent de la situation réelle qui les concerne pourtant en tant qu’habitants, usagers et élus municipaux.

Paru le 30 mars 2010
(Source:NPA 34)

ILS ONT OSÉ !

ILS ONT OSÉ !

Il y a quelques années un agent ne passait en commission de discipline que suite à un
manquement important à la déontologie ou à la probité.
Or depuis 3-4 ans, on assiste à ce que l’on est en droit une dérive des CAP-CCP de discipline.
Du jour au lendemain il ne s’est plus agit de sanctionner des fautes graves et avérées mais de banales erreurs que tout agent soit susceptible de commettre dans l’exercice normal de son métier.
Puis, la Poste s’en est prise aux agents dont le comportement ne convenait plus à la hiérarchie locale.
Alors qu’autrefois la majorité des problèmes se réglant au sein du bureau par une simple remontrance verbale, un blâme ou un avertissement, c’est désormais en discipline que cela se passe. Et les sanctions infligées y sont très lourdes, arbitraires et totalement disproportionnées quant aux faits reprochés.

ECOUTE TON CHEF

Mais tout dernièrement la Poste a été encore plus loin, puis qu’elle a sanctionné un
collègue pour avoir oser dire ce qu’il pensait de l’ouverture jusqu’à 20h à un client et à son DET à l’occasion d’un ETC.Dans le dossier de discipline, aux nombreuses incohérences, il lui est reproché son « refus d’adhérer au projet d’entreprise » et d’avoir par les propos tenus au client, « remis en cause la valorisation de l’image de la Poste » !

Comme si le RI de la Poste, le code du Travail ou même la loi faisaient obligation aux salariés d’approuver la politique de leur patron. Comme si ce n’était pas plutôt la casse du service public qui mettait à mal l’image de La Poste qu’ont les usagers.
Quant au verdict (déplacement d’office dans un autre bureau) il montre bien là un règlement de compte, d’un moyen pour le DET de se débarrasser d’un agent qui ne lui convient plus on est donc bien à cette occasion, ni plus ni moins, que dans le délit d’opinion et le fait du prince.

CE QUI SE CACHE DERRIÈRE TOUT ÇA

Licencier ou exclure des services pour une période pouvant aller jusqu’à 2 ans, c’est une façon comme une autre pour la Poste de faire des économies sur la masse salariale.15 jours par ci, 6 mois par là, mises bout à bout les sanctions peuvent représenter sur un équivalent de plusieurs emplois supprimmés.

RÉSISTER, RIPOSTER

Pour autant, avec ce jugement honteux, il n’est pas question de travailler la peur au
ventre, de renier ses opinions, sa morale, son éthique, de se taire, de subir sans rien dire de crainte que…

Non ! Conscient de l’arbitraire de toutes ces sanctions et du climat que la Poste veut faire régner dans les services il nous faut absolument réagir collectivement.

Refuser ensemble le management par la terreur. Ne pas accepter l’inacceptable. Quant ce n’est pas supportable, on ne supporte plus !

Avec ESC on s’attaque à notre santé.
Avec OTT on touche à notre vie privée.
Avec les CAP-CCP conseils de discipline on s’en prend à notre dignité.

ÇA SUFFIT !

(Source:CGT DE PARIS SYNDICAT DES SERVICES POSTAUX DE PARIS )

La grève à la Poste reconduite

La grève à la Poste reconduite



Les facteurs de la commune de Rousset, en grève depuis hier mardi 23 mars, ont décidé à 90% la reconduction du mouvement pour la journée d'aujourd'hui, annonce dans un communiqué la CGT Poste des Bouches-du-Rhône.

Les salariés protestent contre une réorganisation du service de la distribution postale chez eux "qui génère, selon le syndicat, 2000 plis par jour en reste, c'est-à-dire non distribués à leurs destinataires."

Paru le 24 mars 2010
(Source:La Provence)

Victoire des facteurs à Calais!

Victoire des facteurs à Calais!

Secteur postal

Après 8 jours de grève majoritaire, les facteurs de Calais ont fait plier leur DOTC. Cette nouvelle lutte victorieuse démontre que c'est seulement par l'action qu'on peut obtenir gain de cause face à une Poste qui, y compris en Seine et Marne, refuse tout véritable dialogue social. En lien, le communique de la CGT FAPT 62.
Calais

Paru le 31 mars 2010
(Source: CGTFAPT 77)