vendredi 23 mars 2012

Pour bien vivre au travail, il faut le changer

La CGT Fapt • Branche Postale



Pour bien vivre au travail, il faut le changer

jeudi 22 mars 2012




Le malaise à la Poste a un nom : Privatisation, « compétitivité » et restructurations sans fin


Voilà des mois que la CGT alerte les directions sur les dégâts provoqués par la politique de l’entreprise : restructurations incessantes, suppressions de postes, pressions managériales insupportables, cadres en porte-à-faux obligés d’assumer des choix qui ne sont pas les leurs ... Les conséquences sont nombreuses : les accidents du travail se multiplient, les arrêts pour cause de maladie progressent en nombre et en durée, le personnel est à bout.

Malgré tous ces signes avant-coureurs et les nombreuses luttes du personnel, La Poste a continué de faire la sourde oreille, ce qui a conduit des salariés à mettre fin à leurs jours sur leur lieu de travail.

Assez de drames, la Direction doit négocier

Respectueuse du deuil des familles et des collègues, la CGT ne veut pas se résigner à une comptabilité macabre et s’engager dans la voie du fatalisme. Ces actes désespérés ne sont que la partie visible de l’iceberg. D’autres choix sont possibles. La direction de La Poste doit prendre la mesure de la gravité de la situation et reconnaître sa part de responsabilité dans le « mal vivre » au travail du personnel. Les premières annonces faites par le Président sont un premier pas mais sont encore très loin de ce qu’il faudrait pour répondre à l’urgence absolue : ré-humaniser La Poste alors qu’un emploi est supprimé chaque heure depuis 10 ans. L’ensemble des organisations syndicales ont donné une conférence de presse en ce sens mardi 20 mars.

La Poste aux postiers pas aux financiers

L’avenir de La Poste se construira avec les personnels, fonctionnaires et contractuels, cadres et employés en leur donnant le pouvoir d’agir sur leur travail, de donner leur avis et d’intervenir sur les choix. Les revendications en termes d’emplois, salaires, de service public, d’organisation, de contenu, de finalité du travail et ses conditions doivent être entendues. La Course incessante aux profits doit cesser, tout comme la gestion par l’individualisme.

C’est toutes et tous ensemble que nous ferons avancer les choses. Collectivement, exigeons de véritables négociations pour garantir le bien être au travail.

Aucun commentaire: