dimanche 26 juillet 2009

Nice: POSTIERS EN COLERE

Nice : postiers en colère ( Paru le vendredi 24 juillet 2009 )
Hier après-midi, une centaine de facteurs grévistes, de leaders syndicaux, d'élus de gauche et de personnels de La Poste ont manifesté devant la direction départementale.«C'est du chantage ! La direction nous menace ! On ne bougera pas ! ». 18 heures, hier. La rue Gounod est barrée par des voitures de police. En face de la direction départementale de La Poste, une grue finit d'éventrer un immeuble déchiqueté. Une trentaine de grévistes, leaders syndicaux et élus communistes occupent les locaux. Il y a des drapeaux rouges de la CGT dans le ciel poussiéreux et des mégaphones qui hurlent : « Patrons voyous ! On lâchera pas ! ». Dans l'après-midi déjà, une centaine de personnes avait manifesté pour réclamer « le retrait des sanctions pour les grévistes » en conflit avec leur direction depuis le 15 juin à propos de la réorganisation du travail sur les centres courriers de Saint-Martin-du-Var et Carros. « La direction nous a traînés au tribunal et maintenant ils veulent encore nous punir. Des fonctionnaires vont être virés : c'est inacceptable », s'insurge un gréviste.
19 heures. Le commissaire et un collaborateur de Christian Estrosi tentent de calmer les esprits et négocient au téléphone. Du côté des syndicalistes, ça discute sec. « On veut voir le directeur départemental et qu'il retire les sanctions. C'est tout ! », râle Jean-Louis Fiori de la CGT. « Christian Estrosi, lui-même, dit qu'il est impossible de négocier avec des bombonnes de gaz, les facteurs ne peuvent pas négocier avec un pistolet sur la tempe », proteste la secrétaire fédérale du PC, Cécile Dumas.
20 heures. ça avance. « Le directeur départemental va recevoir demain (aujourd'hui, N.D.L.R.) l'union départementale. On va créer les conditions d'une négociation », explique le patron de la CGT, Didier Turrini. On vote.
21 heures et des poussières. Un porte-voix tonitrue : « On s'en va, on s'en va, on s'en va ». Du côté de la direction, on affirmait hier soir, qu'« aucune sanction n'avait été prise ». « Il s'agit d'une demande d'explications. En début de conflit, il y a eu des comportements qu'on ne peut pas accepter. Maintenant, l'intérêt de tout le monde, c'est de sortir du conflit ».
(Source: Nice matin .L.B)

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