mardi 23 février 2010

Barjols ( Var ) : Touche pas à mon CDD !

Barjols distri:

C'est avec le plus grand intérêt que nous avons suivis le déroulement du conflit touchant le bureau de Carcès puisque dans un premier temps la direction dont nous dépendons nous aussi, avait décidé sans nous consulter bien-sûr que l'un de nos agents CDD qui assure seul actuellemment les remplacements sur 9 tournées serait affecté à Carcès.
Décision prise évidemment dans le but d'apaiser le conflit.

Les collègues de Carcès ont refusés cette mesure qui pénalisait notre bureau de Barjols où la température ambiante frôlait la surchauffe mais à point pour mener le combat afin de conserver notre CDD.

A travers de telles décisions nous mesurons une fois de plus le mépris et le manque de respect de La Poste envers les personnels puisqu'à Barjols nous nous battons depuis de longs mois pour que l'agent concerné, en poste à Barjols depuis plus de 6 mois, ai non seulement un contrat CDI mais également une intégration à part entière dans les effectifs de notre bureau.

Avec l'aide des syndicats CGT et CFDT le contrat CDI de l'agent a bien été obtenu et sera signé le 1 avril 2010 ( et ce n'est pas un poisson!).
De même lors de notre dernière audience le 2 février, suite à un préavis de grève illimité pour manque d'effectifs entre autres, nous avions demandés la garantie que nous garderions cet agent à Barjols et la direction s'y était engagée.

"Des promesses des promesses encore des promesses qui s'envolent au grés du vent!"

Ce mardi 23 février nous apprenions que le CDD mutualisé sur les deux bureaux serait alors un agent prévu sur le bureau de Barjols mais celui ci sera, réflexion faite affecté à Carcès...Petit tour de passe-passe et hop !... Fin de conflit !

Nos problèmes d'effectifs à Barjols sont donc loin d'être réglé et ce mardi 2 mars le suivit d'audience programmé avec notre direction risque d'être houleux puisque nous parlerons encore CDD et manque d'effectifs.

Soulignions néanmoins les performances de La Poste dans l'art et la manière de manipuler et le bricolage dont elle fait preuve en toutes circonstances, elle mérite sans contexte la palme d'exellence.
Le constat final est qu'en poursuivant avec un total mépris sa politique nauséabond de profit/rentabilité,La Poste accentue de façons significatives les mauvaises conditions de vie et de travail des postiers.

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